AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,56

sur 284 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce livre a été une épreuve... Je l'ai trouvé d'une longueur affreuse et j'ai attendu des choses qui ne sont pas venues...

Tout commence quand Charles Dickens rencontre Drood lors d'un accident de train. Dickens rentre à Londres avec sa maîtresse et la mère de cette dernière. Lors de cet accident Charles Dickens participe au sauvetage des blessés et à identifier les morts. Lors de ce travail peu ragoutant, il va rencontrer un homme très étrange qui semblait plutôt aider les blessés à mourir qu'à les aider à survivre. Cette individu avait une longue cape noir qui volait au vent, une tenue peu choisie par les hommes de cette époque...
C'est en rentrant chez lui et après avoir accusé le coup de cet épreuve que Charles Dickens confie une étrange mission à son ami Williams Collins : il doit se rentre au chevet d'un passager que Charles Dickens a fait porter à l'hôpital à ses frais, M Edmond Dickenson. Mais en parlant au blessé, ce dernier n'a pas vu, ni entendu parler d'un certain M Drood...

Charles Dickens va partir en chasse de ce Drood dans les bas fonds de Londres en compagnie de Williams Collins et accompagné d'un ancien policier qui est devenu enquêteur privé. On découvre que dans le train en provenance de France, personne n'avait pris place sous le nom de Drood, mais par contre il y avait bien un cercueil avec une adresse de livraison chez M Drood...

J'ai trouvé toute cette première partie assez intéressante, j'avais envie d'en savoir plus à chaque page, l'accident du train et la visite dans les bas fonds de Londres étaient très passionnants. Les descriptions étaient judicieusement bien faites, mais toujours entre coupées d'autres narrations très longues qui m'a plombé le récit. J'ai vraiment aimé la visite des catacombes et la recherche de la ville du dessous et de ses habitants. Je me suis passionnée pour le récit que fait Dickens à Williams Collins sur son entretient avec Drood...
Après c'est devenu assez long et j'ai eu l'impression qu'on tournait tout le temps en rond et que cette lecture n'allait arriver à rien...

Ce récit nous présente Charles Dickens comme nous ne l'avions jamais imaginé. Quant à Williams Collins, il est complètement drogué au laudanum qu'il prend par verres entiers pour soigner soit disant une maladie qu'on pense imaginaire...

J'ai été déçue par cette lecture qui est trop longue, trop "ampoulée" et qui mériterait d'être beaucoup plus courte. L'auteur Dan Simmons a poussé trop loin ses explications et descriptions, on s'y perd, trop de détail tue de texte !!!
Je me suis lancée dans cette lecture parce que le sujet était Charles Dickens, j'en ressort déçue.
La seule chose positive que je peux extraire de cette lecture, c'est de m'être plongée dans Londres des années 1865-1870...

Si vous aimez Charles Dickens, lisez ce livre, mais armez-vous de patience !!!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
Commenter  J’apprécie          290
La somme de documentations compilées sur la vie de Dickens que renferme ce livre est une prouesse qui mérite d'être remarquée. Avec ce roman Dan Simmons semble explorer d'autres territoires en prenant appui sur l'existence d'une figure de proue de la littérature anglo-saxonne. Il le traite cependant d'un point de vue que j'ai trouvé original, en utilisant les yeux d'un autre écrivain de cette époque — Wilkie Collins, connaissance de Dickens — dont les réflexions sont (trop) souvent altérées par une consommation immodérée de stupéfiants. Il en résulte un récit où réalité et hallucinations paranoïaques se mêlent sans que l'on puisse jamais vraiment en situer la frontière. Une histoire qui tourne autour d'un mystérieux personnage que Dickens aurait rencontré lors d'un dramatique accident de train, Drood.
Je pense sincèrement que Simmons nous a livré là un grand livre. Je le trouve toutefois lourdement handicapé par la longueur excessive du récit qui m'a gâché une grande partie du plaisir. Dommage.
Commenter  J’apprécie          150
Après la fulgurance des Cantos d'Hypérion, la démesure d'Ilium, Drood ne peut que désarçonner ceux qui suivent Dan Simmons. Si, comme dans les Cantos, le héros est un grand écrivain, si on retrouve quelques mythes littéraires - les bas fonds de Londres à l'époque victorienne - Drood n'est ni un ouvrage de science fiction, ni un livre de fantasy. Dan Simmons joue, tout au long du livre, à brouiller les pistes : le lecteur s'imagine tantôt que l'intrigue va basculer dans le fantastique, avec le personnage horrifique de Drood et les divers fantômes qui hantent le narrateur, tantôt dans l'aventure ou le policier, avec des passages où on sent les personnages tout proches du meurtre. Parfois, on est strictement dans l'autobiographie romancée d'écrivain... Un chaud-froid qui dure tout le livre, le dénouement ne permet d'ailleurs pas de trancher définitivement. Au final, il reste un roman psychologique, qui donne très envie de (re)lire Dickens et Wilkie Collins, mais qui exaspère parfois par ses longueurs.
Commenter  J’apprécie          110
Cet épais roman de Dan Simmons est vraiment un tour de force. Il se présente comme les mémoires fictifs d'un écrivain anglais de l'époque victorienne, et en imite tous les tics de langage et de style, en reprend tous les préjugés et les manies, sans oublier les non-dits, les effets d'auto-censure et les euphémismes. L'auteur nous maintient tout au long du récit dans le point de vue unique du narrateur, qui, le lecteur s'en rend compte, ne comprend pas tout, ne voit pas tout, et même peut-être se trompe lourdement sur ce qui lui arrive. Ainsi, nous sommes dans le fantastique le plus pur, qui n'est pas l'horreur, mais le doute constant où le lecteur se trouve, ne sachant si ce qui lui est raconté est véridique ou rêvé. La figure dominante du roman est Charles Dickens, cet écrivain de génie, à l'ego surdimensionné, qui écrase de tout son poids, de toute sa morgue et de toute sa malveillance un narrateur fasciné, globalement lucide sur les défauts criants de cet "ami", mais absolument incapable de s'affranchir de son emprise, pas plus que de celle de l'opium dont il est l'esclave. Les relations entre les deux sont fascinantes mais assez pénibles à suivre, je l'avoue, bien que l'évocation du Londres romanesque des bas-fonds soit très réussie, et les scènes de cabotinage du "grand romancier" Dickens de jolis morceaux de satire. Enfin, de multiples longueurs dans le récit, malgré la réjouissante mauvaise foi du narrateur, gâchent un peu la lecture.
Commenter  J’apprécie          92
Avec Dan Simmons j' en ai souvent pris plein les mirettes. C' est un peu comme au cinéma quand on va voir un film a grand spectacle,avec des effets spéciaux,le son Dolby Surround et la musique de la Paramount ou de Columbia au début.
Ce ne fut pas le cas a la lecture de ce " Drood".
On est très loin du block- buster a la Spielberg ou à la James Cameron.
On est plus sur Arte, ambiance Thema.
Attention ce n' est pas mauvais mais ce livre est effroyablement long.
Certes,et comme d' habitude avec Simmons il y a une grande originalité et une documentation qui depasse l' entendement.
Certes, Simmons est un écrivain exceptionnel qui n' hesite pas a melanger des faits historiques avec son imagination débordante.
Le problème dans ce livre c' est que l' auteur n'est pas parvenu à ranger cette histoire dans une case bien definie.
Ce n' est pas du fantastique,ce n' est pas du policier,ce n' est pas un roman historique,ce n' est pas une biographie,ce n' est pas un drame et ce n' est pas plus un essai qu' un roman classique.
Et c' est tout ça a la fois !!!
Ne sachant pas clairement assumer son récit,Simmons nous perd souvent et tourne en rond, autant dans les appartements cossus de Dickens ou de son rival contrarié Collins que dans les bas- fonds londoniens et ses fumeries d' opium.

Simmons a du talent et nous offre néanmoins une belle plongée dans le Londres victorien et nous donne a réfléchir sur un sujet qu' il connaît parfaitement : L' écriture.

C' est un livre sur la création littéraire,sur l' inspiration et la mise en place de la écriture d' un roman.
Et c' est bien sûr un livre sur Dickens et Collins,un livre sur l' admiration et la jalousie.
Une idée super intéressante à la base mais Dan Simmons nous livre un gros pavé qui au final n' a aucune intensité.

Si ce grand auteur arrive à me faire tout oublier sur Hyperion ou sur les ruines de Troie,il aura échoué à me transporter dans cette histoire et dans les longueurs de son récit.

Cette fois ci la magie Simmons ne m' aura pas emporté...

Commenter  J’apprécie          71
A la fin de ma lecture , je serais tenté de dire « Tout ça pour ça » :1200 pages (en poche ) et je reste sur ma faim. Simmons s'approprie la biographie des dernières années de Dickens (avec incontestablement une sérieuse documentation) racontée par Wilkie Collins ,ami opiomane , collaborateur et rival de l'écrivain et y mêle une intrigue fantastique centrée autour de Drood , espèce de roi zombie du sous -sol londonien. Pourquoi pas ? Mais la partie proprement fantastique est totalement diluée dans les péripéties de la vie familiale et sentimentale de Dickens et Collins et dans leurs querelles littéraires. Or pour qui n'est pas familier des oeuvres des deux hommes , c'est assez indigeste . Par ailleurs aucun des personnages principaux n'est attrayant , Dickens imbu de lui-même , Wilkie lâche et envieux . Enfin la partie fiction n'est pas très cohérente et le final m'a paru particulièrement forcé. Bref , déception !
Commenter  J’apprécie          63
Impression mitigée . Parce qu'on espère un livre à suspens, à actions, à du fantastique mêlé à du policier , tout cela sur fond gothique ..Cest tout cela ....mais en même temps que les 600 premières pages ont été dures à tourner (hormis le passage dans la Ville d'En Dessous) ! Ces longs passages sur l'oeuvre de Dickens (mon ignorance à ce sujet ne m'a guère aidée), j'ai persévéré car la plume de Dan Simmons est belle , et puis ... la magie a opéré et j'ai compris où il voulait nous emmener . A ne pas conseiller donc aux impatients , à ceux qui veulent de l'action à chaque page,c'est une longue imprégnation sur la Jalousie, la Rivalité dans la Création jusqu'à la Folie : Impressions après lecture en juin 2013

Piquée par la curiosité, je me suis lancée deux mois après dans la lecture de "La Dame en Blanc" de WW Collins. Et là, merveille , j'y trouve tout ce que j'aime tant au niveau de l'époque que de l'intrigue. Alors, rien que pour cela, et surtout pour cela, merci à d'Simmons de m'avoir fait découvrir WW Collins un grand, que dis-je, un génie de la littérature anglaise !!!

Suite à la lecture de Pierre de lune de WW Collins (ne vous impatientez pas, il y a toujours un rapport avec Drood) :
Décidément, Drood de D. Simmons est bien un hommage WW Collins: ce dernier est partout présent au travers, par exemple, du personne de Groseille, petit gamin des rues, "en apprentissage avec le grand Inspecteur Field pour devenir un grand détective privé", jumeau ou double de Groseille, petit personnage de Pierre de Lune, également gamin des rues employé chez un notaire pour faire quelques menues courses. Ces deux Groseille doivent leur nom à leurs yeux proéminents "comme deux billes dans un coquetier" (Drood) " qui se déplaçaient si vite que l'on s'étonnait qu'ils puissent rester dans leurs orbites" (Pierre de Lune).

Pour aller plus en profondeur et mieux appréhender Drood, lire absolument l'excellente et très instructive préface de Michel le Bris (directeur du festival littéraire de Saint Malo "Etonnants voyageurs" ) -en intro des oeuvres de WW Colins aux Editions Libretto" -
Extraits :
Quand il lui fit lecture de l'intrigue de son roman à venir, Dickens ne marchanda pas son enthousiasme - et s'avoua sidéré par son habileté ; même lui, rompu à toutes les ruses, n'avait pas réussi à en deviner le dénuement! " Il m'a prédit plus d'argent et de succès avec cette histoire qu'avec tout ce que j'ai publié auparavant", s'empressa d'écrire W Collins à sa mère, le 5 avril 1856. Avant d'ajouter, ce qui résume bien les rapports complexes qu'il commençait à entretenir avec son ami et mentor : "Surtout, n'en souffle mot à quiconque : si mes bons camarades venaient à savoir que j'ai lu mon idée à Dickens, sois sûre qu'à la parution du livre, ils chuchoteraient partout que tout ce qu'il y a de bien dans le livre vient de lui"
..............
Longtemps, il fut de bon ton , dans les biographies de Dickens, de minimiser cette amitié et l'étendue de leur collaboration -l'édition de leur correspondance et les études récentes apportent là-dessus une lumière nouvelle.Où l'on voit Dickens harceler littéralement Collins pour que celui-ci l'accompagne, écume en sa compagnie Haymarket et Regent's Street, alors célèbres pour leurs bouges et leurs prostituées, le rejoigne jusque dans ses voyages à l'étranger ou sur ses lieux de vacances, écrive avec lui, travaille à la revue... Au point que l'on se demande par quelle débauche d'énergie Collins réussit à produire son oeuvre propre.
............
Il fallut trois années à Collins pour venir à bout de Basil. Et encore au prix d'une rare obstination , écartelé qu'il était entre Household Words, dont il devenait un vrai pilier, et les exigences de plus en plus pressantes de Dickens. C'est presque quotidiennement qu'on pouvait les voir déambuler, , l'un, petit, volubile, aux allures de hibou ébouriffé, engoncé dans vêtements aux couleurs tonitruantes, l'autre grand et mince, sombre, aux airs de capitaine de vaisseau.. un tourbillon dont Collins avait d'autant plus de difficultés à se déprendre que Dickens l'obligeait à vivre sur un grand pied, avec la conséquence de devoir multiplier articles et nouvelles pour s'assurer des rentrées rapides.
..........
A la lecture du projet de son ami, Dickens réagit avec enthousiasme, l'encouragea à poursuivre toutes affaires cessantes, lui prédit le plus grand succès- et... s'ingénia par tous les moyens à l'empêcher d'écrire pour son propre compte, s'efforçant de l'enchaîner à la revue, l'accablant, sous les protestations de l'amitié, de propositions de travail en commun ; n'était-ce pas, répétait-il , le reconnaître comme un égal ? Période étrange, de vraie amitié et de jalousie naissante, où le protégé d'hier entend prendre son essor, tandis que le protecteur le serre dans ses bras pour l'empêcher de déployer ses ailes.
Commenter  J’apprécie          50
Ce roman est sans nul doute celui d'un auteur qui a fait de longues et profondes recherches avant de se lancer. On y lit un peu la biographie de Charles Dickens que l'on retrouve 5 ans avant sa mort, suite à un accident de train dont seuls les occupants de sa cabine survivront. C'est lors de ce drame que le très célèbre auteur croise Drood, un homme à l'aspect d'un spectre ou peut-être un spectre ayant l'aspect d'un homme. Dickens plus ou moins remis de son accident se lancera à la recherche de ce mystérieux personnage entraînant avec lui plus ou moins contre son gré, son ami l'auteur Wilkie Collins. À partir de ce moment nous sommes entraînés dans les quartiers de Londres les plus pauvres et les plus dangereux de la fin du XIXe siècle, dans les royaumes de l'opium sous la ville elle-même. L'humain déshumanisé.

Le roman est dans nul doute bien écrit. Mais la narration voulant nous transmettre le plus d'éléments biographiques possible sur Dickens en est parfois trop lourde. Il y a également parfois de la répétition dans les états d'âme de Wilkie Collins.
J'ai aimé ce livre pour l'image moins glorieuse de Londres qui nous y est décrite, pour tout ce que j'ai appris sur Dickens et j'irai sans aucun doute très prochainement lire ses livres ainsi que ceux de Collins, Simmons ayant réussi à éveiller mon intérêt. La lourdeur du texte m'a toutefois empêché d'être tout à fait emballée.
Commenter  J’apprécie          30
Si vous n'aimez pas Dickens et l'Angleterre Victorienne, ne lisez pas ce livre ! L'idée est très originale et le livre est très bien documenté mais même si vous aimez cet univers (et c'est mon cas), l'intrigue traine en longueur. Lorsque l'histoire commence à bouger et à devenir trépidante, l'auteur fait des apartés historiques et littéraires qui plombent l'action. J'ai été jusqu'au bout mais j'ai peiné.
Commenter  J’apprécie          20
De prime abord, il faut prévenir qu'il s'agit là d'un pavé de près de 1200 pages ! de plus il faut s'armer d'une bonne dose de patience dès les premiers chapitres car l'action n'est pas de suite au rendez-vous. Je l'ai donc pris en main un moment, je l'ai abandonné pour lire autre chose puis j'y suis revenue. D. SIMMONS emprunte la voix de Wilkie COLLINS un auteur que j'apprécie énormément , d'où mon intérêt pour cet ouvrage, et de sa relation étroite avec Charles Dickens, avec lequel il est apparenté et en constante compétition littéraire. J'avoue que je suis restée prisonnière du premier tiers de cet ouvrage gigantesque pendant plus d'un an, puis je me suis sentie libérée par une accélération soudaine de l'histoire ainsi qu'une accumulation de péripéties fantastiques qui vont créer un chemin tortueux menant le lecteur à la destination finale. On rajoute une analyse pointue et sans concession de la personnalité de W. COLLINS qui va apporter quelques surprises déconcertantes et on obtient un bouquin que l'on est fier d'avoir pu enfin terminer. A noter également l'immense travail de documentation de l'auteur qui lui a permis de reconstituer l'ambiance si particulière du 19ème siècle en Angleterre.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (816) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez-vous les 7 pèlerins allant sur Hypérion ?

Comment s'appelle le poète ?

Martin Silenus
Lénar Hoyt
Sol Weintraub
Paul Duré

10 questions
16 lecteurs ont répondu
Thème : Le cycle d'Hypérion, tome 1 : Hypérion de Dan SimmonsCréer un quiz sur ce livre

{* *}