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sur 1216 notes
L'échiquier du mal de Dan Simmons nous plonge dans un univers noir. Pendant la fin d'année 1980, une guerre éclate entre plusieurs vampires psychique. Des personnes douées de Talent, une particularité qui leur permet de prendre le contrôle d'autres personnes et ainsi les forcer à agir et surtout s'entretuer pour leur plaisir. Face à une série de meurtres inexpliqués, le Shérif Gentry trouve 2 alliés pour résoudre ce mystère et se plonger dans les ténèbres...

Deuxième livre de Dan Simmons que je lis après la première partie d'Hypérion. Ayant trouvé ce dernier assez lourd à cause des divers récits, j'attendais beaucoup de l'échiquier du mal. Et je dois avouer être un peu déçu. L'idée mise en scène par l'auteur, des vampires psychiques est particulièrement bien développées et pertinentes. On arrive dans un univers sombre ou le moindre faux pas entraîne la mort. de plus ces personnes doués du Talent sont très travaillées par l'auteur et on partage leur folie. Toutefois j'ai trouvé cet ouvrage beaucoup trop long. Il est en réalité composé de 2 parties/livres. Mais c'est surtout les nombreuses longueurs ou détails pas très intéressants qui m'ont dérangés. le style est lourd, on en arrive à passer certains paragraphes dont le contenu peut-être résumé en une seule ligne. C'est dommage car par moment on aurait envie d'enchaîner l'action sans être ralenti par ces descriptions. C'est très visible dans la scène finale qui est relativement bien mise en scène mais dont la finalité n'est pas à la hauteur de l'attente que l'auteur nous a fait subir.

C'est quand même un bon livre mais qui aurait à mes yeux mérité d'être condensé. Nul doutes qu'au vu des nombreuses critiques positives il saura en satisfaire plus d'un ! de mon côté j'enchaîne avec la lecture du second tome, je n'ai pas abandonné l'idée d'être réconcilié avec Dan Simmons ! Ma critique de ce second tome sera à paraître dans les jours à venir.
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Un scénario bien développé. Beaucoup de rebondissements bien amenés mais parfois des longueurs. J'ai bien démarré le premier tome mais j'ai eu des difficultés à le terminer. Je vais tout de même m'attaquer au second, par respect pour l'auteur dont j'avais adoré le roman "TERREUR".
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Un des rares livres que j'ai rapidement abandonné après quelques chapitres car l'ambiance était trop pour moi. je pense que j'aurai du aller plus loin, mais parfois même en tant que lectrice, on est une poule mouillé.
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Pour moi le chef d'oeuvre de Dan Simmons, un grand virtuose du frisson ... Ce livre est unique, passionnant, inclassable et il vous marque à tout jamais! Des personnages qui manipulent les gens comme des pions en contrôlant leur esprit pour le plaisir malsain d'une étrange partie d'échec et un flash-back dans le pire de la seconde guerre mondiale, L'Échiquier du mal a fait dire à Stephen King que Dan Simmons était son concurrent littéraire le plus sérieux, c'est dire!
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Un formidable livre dont il est difficile de définir le genre. Roman ? Thriller ? Fantastique ? Anticipation ?
Peu importe...
Une seule chose importe: une fois que vous aurez lu le premier chapitre, impossible de le refermer avant sa fin... Vous êtes vous aussi sous contrôle, comme les protagonistes de l'histoire !
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Imaginez que certaines personnes aient le pouvoir de dicter à d'autres leurs actions, les manipulant avec cynisme tels des pions vivants sur un échiquier mondial... Un survivant de ces jeux mortels est prêt à tout pour les arrêter.
L'échiquier du mal est extraordinaire en cela qu'il est impossible de le lâcher quand vous l'avez commencé. Je le conseille tout particulièrement aux amateurs de polars qui vont a-do-rer : ce roman est un excellent thriller. Voici assurément l'oeuvre majeure de Dan Simmons, qui fait déjà partie des classiques.
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C'est pas un roman, c'est un piège a mouche… et la mouche, c'est nous.

Ce bouquin commence très fort et l'auteur ne relâche pas la pression avant l'épilogue. le style, moins littéraire que dans Hypérion, est tout à fait agréable et l'histoire est excellente… à ce demander vraiment pourquoi Hollywood n'a pas acheter les droits pour tourner un film massacrant cette très bonne histoire.
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Un seul mot, terrible.
Les premières pages vous placent directement dans ce que sera l'histoire du livre.
Un Talent ... mais quel talent, celui de diriger les gens par la force de sa volonté. Comment aller contre ce pouvoir, alors que pour eux c'est un jeu de l'utiliser, pour les victimes c'est un viol. Un combat pour le pouvoir et la liberté s'en suivra.

J'avais vu un film avec le même pouvoir et en commençant le livre, j'avais peur d'être déçu. Loin de là, Simmons est vraiment très fort pour tenir son lecteur en haleine. Les rebondissements sont nombreux, l'action est continue et ne vous lache pas.
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Certaines personnes possède le Talent qui permet d' entrer dans les esprits et de les manipuler aussi aisément que des marionnettes. Ainsi, les explosions de violence incompréhensibles, la folie destructrice des multiples conflits, qui interpellent depuis toujours les sociologues et autres penseurs, seraient de leur fait. On s'attend, au vu de la présentation, à un univers ancré dans l'histoire, une sorte d'uchronie montrant que tel ou tel aspect significatif du passé serait en réalité l'oeuvre de ces manipulateurs psychiques, une intrigue mêlant habilement la fiction à la réalité historique. le récit traite regrettablement l'aspect temporel de façon plus que fugace et se résume surtout à une chasse à l'homme implacable et sanglante .Ce diptyque nous offre également une galerie de personnages insipides à la limite de la caricature qui nous transportent de la violence de leurs passé d'oppresseurs vaniteux à leurs jeux de pouvoir permanents ou encore de victimes désireuses d'éradiquer sans pitié ces criminels de façon définitive. S'ensuivent alors d'interminables courses-poursuites meurtrières où le Talent effroyable de ces hommes et ces femmes se déchaîne, transformant les rues en véritable champ de bataille. L'auteur élabore de captivants concepts mais n'aboutit qu'à un banal roman horrifique avec son lot de tortures, de conspirations, de sociétés secrètes et de milliardaires désoeuvrés en mal de sensations fortes.
Si le postulat de base était singulier et intéressant, le développement de l'histoire souffre autant de sa faiblesse de construction que de son absurdité. le sensationnel prime sur la cohérence et la crédibilité, c'est juste violent et cruel,sans explication ni raison. Un ensemble peu passionnant, décevant et étonnamment surfait. On est bien loin du remarquable cycle d'Hypérion.
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La fille de Dan Simmons se languissait de voir enfin l'écriture du « livre à faire peur » de son père s'achever. Réjouissons-nous qu'il ait pris son temps car point de vue frisson désagréable derrière la nuque, on est là.

Commençons par l'ouverture, incroyable. Nous sommes en 1942, en Pologne, dans un dortoir du camp d'extermination de Chelmno, au beau milieu de la nuit. Saul Laski n'a que trop vécu au regard du sort qui a été réservé au reste de sa famille, de ses frères. Il vit sans trop y croire, attend la mort sans perdre pour autant l'ultime étincelle d'espoir. Cinq officiers allemands débarquent tout à coup, et parmi eux, il y a ce jeune Oberst dont Saul ne distingue qu'une mèche blonde impeccable. Ils commencent à choisir de pauvres hères, probablement au hasard. Et le tour de Saul vient. Dans sa certitude de la fin imminente, il décide de résister une dernière fois, d'être fusillé sur-le-champ plutôt qu'en rang, sagement, contre le mur qui lui certainement promis. En réalité, il ignore où on l'emmène, et qui est l'homme, cet Oberst, qui lui face. du moins jusqu'à ce qu'il le « ressente »…

Rien que cinq pages, d'une puissance inouïe, où l'auteur te laisse entendre, un sourire mauvais derrière la plume, que tu t'apprêtes à entrer dans une putain de terrifiante histoire de croquemitaines.

Et puis on opère un bond dans le temps : 1980. A Charleston, USA, deux vieilles dames et un vieux monsieur se retrouvent dans un salon pour « compter les points ». Suite à leur entrevue, neuf personnes sont retrouvées assassinées dans le même quartier. le shérif Gentry est sur l'affaire, mais il n'y comprend rien, il ne semble y avoir aucun lien entre les victimes. Et puis un certain Saul Laski, psychiatre, propose d'apporter son aide à l'enquête…

Dans un enchevêtrement de récits, Dan Simmons évoque une traque dont les véritable chasseurs demeurent dans l'ombre. Et alors c'est la galerie des monstres qui se dévoile. Nous faisons alors la connaissance de la charmante Mélanie, vieille dame fortunée en cavale, rongée par la paranoïa depuis qu'elle sait que ses compagnons de « Festin » l'ont trahie. Mais il y a aussi ce cher Tony Harod, producteur de films où l'horreur côtoie la pornographie, un type abject qui nous en rappelle un autre, un vrai, dont on parle pas mal en ce moment. Sans parler de l'Allemand, qui est mort dans ce récent accident d'avion, mais dont l'ombre semble toujours planer dans les environs…

L'auteur nous embarque dans un thriller de malade, nous offrant le point de vue de tous, en taisant juste ce qu'il faut pour nous éblouir à chaque page. Et ce qui m'a laissée littéralement sur mon séant, c'est l'intensité des scènes qui s'enchaînent. Je parlais de l'ouverture plus haut, ultra intense, mais TOUT est comme ça ou presque. C'est comme si le type était capable de maintenir le niveau de tension au max en permanence. (C'est pas comme si, c'est.) Dans le désordre : l'insoutenable scène de la piscine de Tony Harod l'alligator, l'assaut de Germantown, le récit de l'enfer de Saul, les marionnettes qui viennent vous murmurer des douceurs en allemand… On est dans le creepy, le cynisme et le réalisme malaisant 10 puissance à l'infini, tant au-delà du fantastique c'est l'essence même de l'âme humaine, du pouvoir et des mécanismes du mal qui est interrogée.

Un livre pareil, ça ne se lâche plus, ça vous obsède, ça laisse plus de place pour le reste derrière lui…
Lien : https://prettyrosemary.wordp..
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