L'échiquier du mal, tome 1

Le roman part d'une idée excellente: "des individus sont dotés d'un talent qui leur permet de manipuler les autres personnes pouvant ainsi se permettre toutes les perversités inimaginables".
Ce thème permet à Simmons de faire un thriller mêlant à la fois enquête policière et fantastique.
Certains passages sont excellentissimes, comme la description que l'auteur fait sur les camps de concentration, sa paranoïa sur ces individus qui posséderaient des capacités psychiques influençant de manière malsaine leur entourage. Ces individus qui seraient à l'origine de nombre d'horreur dans le monde.
La personnalité de Saul, le psychiatre est sans doute la seule que j'ai trouvé vraiment aboutie, développée et suscitant l'intérêt.
Certaines scènes de vampirisation d'autrui sont d'une horreur qui captive et ne laisse pas indifférent en même temps.
Non, ce roman n'est pas sans intérêt et loin de là, son problème est qu'il mêle du bon et du moins bon et que certains passages sont d'une longueur épouvantable et j'ai l'impression de jamais en sortir.
Certains passage sont vraiment lourdingues et l'auteur en fait des tonnes, c'est par moment une vrai ratatouille niçoise tant les flash backs sont nombreux, les poins de vues différents, les personnages si variés et dont certains ne sont qu'à peine évoquer.

J'ai bien aimé ce premier tome, c'est dense, il y a beaucoup de personnages et j'ai été un peu perdue au début.
Mais une fois dedans on suit les différents personnages et on découvre ce qu'est concrètement le Talent.

Il y a de la politique et du racisme. Plus on avance et plus on sombre dans la noirceur de ses personnages. Lorsqu'on se dit que ça ne peut pas être pire et bah si...

Beaucoup d'action sur la fin qui donne envie de poursuivre avec la suite.

Magistral. Un des livres que j'emmènerai sur une île déserte, c'est certain. Dans les deux tomes de ce livre, il y a de quoi alimenter les thèses complotistes de tous poils : des êtres Talentueux ont le pouvoir d'imposer leur volonté aux êtres humains et, il se livreraient à une sorte de partie d'échec entre eux, partie dont nous, pauvres humains ne serions que les pions...

ma première lecture de Dan Simmons, et j'avoue que ce livre me laisse perplexe voire mitiger , je ne sais quoi penser de cette lecture , oui histoire unique " entrer dans la tête des gens et lire en eux comme un livre ouvert une capacité que j'aimerai bien posséder parfois ! mais malheureusement cette lecture ne m'a pas fais rêver ... je suis quand même un peu déçue, on m'a tellement fait les louanges de ce livre que je m'attendais à un chef d'oeuvre.

Abandonné à la moitié après une nouvelle scène de viol, ce livre m'a mise très mal à l'aise. La violence n'est pas seulement cruement rapportée comme chez Jean-Christophe Grangier par exemple (ma précédente lecture); ce qui m'a été insupportable est la manipulation perverse, la fausseté surtout du personnage de Harod. le talent de l'auteur, certainement, de nous faire ressentir dans les tripes une violence atroce, tout en douceur.

Une Histoire époustouflante!

Il ne faut pas se tromper, Dan Simmons est un auteur américain et j'ai le sentiment qu'il est imprégné par sa culture de l'entertainment.

L'échiquier du mal, 1 est un bon exemple, comme L'épée de Darwin et Flashback, que même s'il est classé science fiction, il est jalonné de ce qu'on peut appeler (en généralisant) d'actions. Il y a des courses poursuites, des flics et Dan Simmons ne rechigne pas à une fusillade.

C'est en ça que je trouve Dan Simmons, un auteur empreint de cette culture populaire, qui, si elle plaît pas à tout le monde, à au moins le mérite d'essayer de ne pas ennuyer le lecteur. Là où le cinéma se fourvoie dans une industrie devenue creuse mais incroyablement rentable, la littérature va dans l'action avec parcimonie.

L'échiquier du mal, 1 explore donc, avec exagération (ou extrapolation, la possibilité d'un monde dans lequel des êtres sont dotés d'un pouvoir de manipulation psychique.

La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/l-echiq..

Qu'est-ce qui est le plus terrifiant ? les camps d'extermination nazis, ou ces "vampires" qui peuvent contrôler les âmes humaine et en profiter pour les torturer, les violer, leur faire commettre tous les crimes ? entre un officier et une petite vieille femme aux cheveux bleus sur son lit d'hôpital ? C'est gore, effrayant, mais addictif.

Une superbe fresque fantastique dont on à du mal à s'extirper. Un pur chef d'oeuvre.

Certains hommes, une petite élite, on le Talent : la capacité d'entrer dans les esprits des autres humains et de les manipuler, comme s'ils avaient une télécommande. On les appelle les vampires psychiques, car quand ils prennent le contrôle d'une personne, ça prolonge leur durée de vie. Et on en trouve bien entendu à des postes clés (SS, CIA, FBI...), ce qui permet d'expliquer
Au début des années 80, trois de ces créatures s'étaient réunies pour se raconter leurs exploits avant de se trahir mutuellement, ce qui a donné lieu à un carnage entre les personnes qu'ils manipulaient pour se détruire les uns les autres. Natalie Preston, fille d'une des victimes, le sheriff Rob Gentry et le psychologue juif Saul Laski, rescapé d'un camp de concentration qui avait fait l'objet d'une manipulation psychique par un officier SS, vont tenter de contrecarrer ces créatures et d'arrêter le massacre.
C'est un superbe thriller fantastique, remarquablement écrit. de Dan Simons, je ne connaissais que Hypérion, dans un style complètement différent auquel je n'avais d'ailleurs pas vraiment accroché malgré son statut d'oeuvre culte de la SF (je n'étais peut-être pas alors dans l'état d'esprit pour le lire, peut-être que si je m'y remettais ça me plairait ? ). Pour les thrillers, en tout cas, il est très fort. de l'action, du suspense, une atmosphère de paranoïa permanente, des personnages intéressants, un rythme effréné. Je sais que l'auteur adhère aux théories complotistes, et quelque part le fait que le pouvoir soit manipulé et que le mal absolu vienne d'une petite élite cachée qui tire les ficelles en souterrain, comme c'est le cas dans ce livre, ça en découle complètement. Mais c'est tellement bon et bien écrit que l'idéologie qu'il peut y avoir derrière importe peu. Un chef d'oeuvre, tout simplement !