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Karin Slaughter, je suis totalement conquis par son style et son roman, Une fille modèle.
Son livre aurait pu faire 200 pages de moins, elle aurait pu aller à l'essentiel, ce que, je n'en doute pas, beaucoup auraient fait à sa place. Pourtant, et c'est là qu'on reconnaît le talent de certains auteurs du genre, ce bouquin n'aurait pas eu la même saveur.
Au début il y a les faits.
Il y a 28 ans, Charlie, sa soeur Samantha et leur mère que tout le monde, ses filles y comprises, appelle Gamma, sont agressées dans leur ferme.
Si Charlie réussi à s'enfuir, Samantha, elle, est laissée pour morte, enterrée vivante par ses agresseurs.
Aujourd'hui, Charlie n'a pas quitté cette région malgré ce passé douloureux, comme son père, elle est devenue avocate. Une tuerie dans un lycée, une jeune fille de dix-sept ans accusée du meurtre d'un professeur et d'une fillette et c'est l'enchaînement de révélations.
Le passé, qui ressurgit au fil des pages, met en lumière la personnalité de chacun des personnages.
Que s'est-il réellement passé il y a près de trente ans ?
Karin Slaughter, patiemment va tout vous dévoiler.
Vous pensez tout avoir compris ?
Vous pensez savoir ?
Vous connaissez tous les coupables ?
Détrompez-vous, ce n'est pas si simple et comme tout le monde préfère les silences aux aveux, c'est un jeu de poker menteur qui se met en place.
Si j'ai un conseil à donner, c'est que pour apprécier ce roman, il faut s'y préparer, je m'explique.
En fait il faut une concentration maximum, pour un plaisir intense, vous voyez ?
Comme pour déguster un bon café, un excellent thé ou l'un des meilleurs whiskys.
Un bon fauteuil (Oui, je sais, tout est bon, le roman, le café,  le fauteuil...) le silence, ou, pour les amateurs, une musique de fond, douce, qui ne trouble pas la lecture.
Pour arriver à suivre et bien s'imprégner de l'ambiance, je pense qu'il faut le lire en un minimum de temps, ce qui je vous l'accorde, n'est pas simple pour un roman de près de 600 pages, mais ça vaut vraiment le coup.
Quant à moi, je retournerai sans nul doute chez Slaughter.

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Sam et Charlie sont deux jeunes filles, leur père avocat médiatisé Rusty Quinn défend de nombreux malfrats, un soir deux hommes cagoulés pénètrent chez lui et la situation dégénéré rapidement la mère de Sam et Charlie est tuée et Sam est laissé pour morte enterré vivante avec une balle dans la tête. Samantha parvient à fuir en allant chercher de l'aide dans le voisinage.

Le décor est planté et nous retrouvons Charlie quelques années plus tard qui assiste à une fusillade dans son ancien collège, celle-ci se retrouve dans ce lieux suite à un objet oublié par un personnage.

Cette scène va la replonger dans son enfance et nous alternons le récit entre la fusillade actuelle dont Kelly Wilson est la tireuse et le drame vécu plusieurs années auparavant, comment se reconstruire après un tel drame.

Nous retrouvons également le personnage de Samantha et pouvons voir le fossé entre la vie de ces deux soeurs qui étaient pourtant si proche durant leur enfance.

Un récit un brin long car l'ouvrage fait 602 pages mais la psychologie des soeurs Charlie et Samantha est vraiment très bien décrite et détaillée.

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Karen Slaughter est une romancière américaine de polars dont on commence à pas mal parler dans le monde du roman policier anglo saxon, auteure notamment des séries Will Trent et Grant County, aborde sans son nouveau roman la question de la violence faite aux femmes.

Deux soeurs adolescentes son , violemment agressées dans leur propre maison par des intrus armés et cagoulés. Vingt ans plus tard, devenues avocates les soeurs, enquêtent côte à côte sur une tuerie perpétrée au sein d'un lycée. et seront ainsi confrontés au souvenir de leur traumatisme commun, enfoui dans le silence.

L'auteur possède irrémédiablement et inconstestablement une écriture vraiment efficace, une sorte de plume sensorielle qui vous plonge dans une enquête palpitante et terrifiante qui bénéficie d'un beau travail de documentation

.Une fille modèle happe dès les premières pages avec une construction narrative qui .alterne les points de vue et la temporalité.

Roman engagé à l'image de son auteur, Une fille modèle nous montre également d'une façon assez pertinente la difficulté pour les femmes des années 70 de trouver une place dans la société, et au quotidien et dans le monde du travail ainsi que la certaine.complaisance que la société et la justice peuvent aussi éprouver par rapport à la violence faite aux femmes.

Une lecture efficace et addictive, à condition bien sur d'apprécier les univers durs et cruels, violents et sanguinolents car ce polar n'épargne pas son lecteur, vous voilà prévenus car assurément cette fille modèle ne laissera pas indifférent.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Karin Slaughter est pour moi une valeur sûre dans le domaine du thriller et une de mes auteures préférées.

Ici, nous faisons connaissance avec Charlie et Sam Quinn, toutes deux avocates comme leur père.
Un drame a bouleversé leur vie quand elle avaient 13 et 16 ans. Cet événement tragique laissera des séquelles physiques mais aussi psychologiques.

Un portrait des deux soeurs bien dressé, une intrigue policière qui tient en haleine. Karin Slaughter a une écriture redoutablement efficace.

Bref, j'ai adoré.
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Je suis une fan inconditionnelle de Karin Slaughter, or, je dois avouer que je suis entrée tardivement dans l'histoire. Pour être précise, le début commence très fort, mais ensuite, pour moi, le soufflé retombe. J'ai eu des moments pendant lesquels je décrochais et je m'ennuyais un peu. Mon attention était fluctuante.


J'ai mis beaucoup de temps à apprécier les personnages. Je pense même ne pas avoir ressenti beaucoup d'empathie envers les deux soeurs Charlie et Sam, qui ont pourtant vécu de grandes souffrances. J'ai eu la sensation de les observer de très loin, pendant une grande partie du livre.


Pourtant, leur personnalité est très travaillée. Leur passé est très détaillé. L'auteure alterne entre le présent et le passé. J'ai, très longtemps, eu du mal à cerner le lien entre les deux et j'avais une sensation de longueurs. Je pense que cette impression est aussi renforcée par le fait que certains évènements sont racontés plusieurs fois. Des personnages différents racontent la même journée, avec leur appréhension propre et cela crée, parfois, des redondances.


Mais heureusement, la dernière partie de ce thriller compense les éléments qui m'ont déçue. de nombreux rebondissements, des twists que je n'ai pas vus venir m'ont tenue en haleine. J'ai, enfin, compris ce qui reliait les drames du présent et du passé. Les personnages me sont apparus sous un autre jour, je me suis sentie plus proche d'eux. Des thèmes forts sont développés. J'ai retrouvé tout ce que j'aime chez Karin Slaughter. La fin est devenue un page-turner.


Bien qu'Une fille modèle ne soit pas mon préféré de Karin Slaughter, elle reste une de mes auteures de thrillers préférées. J'adore sa série Grant County.



Lien : http://www.valmyvoyoulit.com
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Comme Dernier souffle est un préquelle d'Une fille modèle, j'ai voulu lire ces deux livres dans l'ordre. Et c'est donc après avoir terminé Dernier souffle que j'ai voulu directement enchaîner sur Une fille modèle.
Dans cette histoire nous allons donc retrouver Charlie Quinn et revenir plus en détail sur le drame qu'elle a subi à 13 ans dans la ferme ou habitait les Quinn. Et c'est à la suite d'une tuerie dans le collège de Pikeville ou Charlie se trouve également, que son passé va ressurgir.

Quand j'ai commencé ce livre, j'ai directement été embarqué par la plume de Karin Slaughter.
Et l'histoire commence fort, Karin Slaughter commence directement par nous raconter comment s'est passée le drame que Charlie a vécu à ses 13 ans !
Voilà donc un début qui vous tient directement en haleine et ce jusqu'à la fin !
Et quelle histoire, a aucun moment je me suis ennuyé dans ce livre, et je me suis beaucoup attachée aux différents personnages surtout les deux soeurs Quinn.
L'auteur retracera à merveille les liens difficiles entre les deux soeurs meurtries par ce fameux drame.
Elle m'a d'ailleurs subtilement bouleversé aux moments où je ne m'y attendais pas, mais que finalement je voyais arriver alors que j'espérais toujours une autre tournure plus joyeuse à l'histoire !
Une fille modèle est un livre assez noir et dure, qui ne peut vous laisser indifférent !

Je ne vais pas m'attarder plus vous l'aurez compris, j'ai tout aimé dans ce livre, un coup de coeur !
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Témoin d'une fusillade dans un collège, Charlie est choquée. de terribles souvenirs resurgissent. le jour où sa mère a été assassinée en lieu et place de son père, avocat détesté pour les libérations obtenues de personnes peu reluisantes. le jour où sa soeur a été enterrée vivante. le jour où elle...
Trente ans. Trente ans ont passé mais la boîte hermétique qui abrite ses douloureuses résurgences se fissure. Sa famille est de nouveau une cible mais s'en remettra-t-elle une nouvelle fois?

Quel plaisir de retrouver Karin Slaughter, auteur que j'adore et qui me déçoit rarement, dans ce one-shot sombre et perturbant!

Il y a l'élément déclencheur qui renvoie violemment Charlie dans le passé: une fusillade, deux morts dont une petite fille de huit ans, et une coupable toute désignée. Et c'est le balai des médias-vautours, des flics en colère, des avocats aux dents longues. Et cette toute frêle jeune fille au QI faible, malléable et influençable au possible, Kelly, qui se retrouve derrière les barreaux. Rusty, le père de Charlie, est tout désigné pour la représenter, lui qui a si mauvaise réputation, à défendre les indéfendables. 

Au travers de cette enquête et de celle plus ancienne du drame subi par Charlie et sa famille, l'auteur dresse le portrait du métier d'avocat, de sa fonction, certes, de son mode de fonctionnement, assurément, mais surtout de sa conscience et de sa motivation. Apprendre des textes de Loi, maîtriser le jargon juridique, savoir quelles règles appliquer à telle situation, connaître les ficelles pour en contourner d'autres, c'est une chose, ardue, difficile et parfois rébarbative. Mais se retrouver face à l'humain, victime ou accusé, c'en est une autre et le face à face psychologique ne figure dans aucun texte de Loi, n'est codifié nulle part. 

Avec le portrait de Rusty, l'auteur analyse finement cette conscience au fil des pages. L'homme est truculent, fonceur, gouailleur, il a l'air de se moquer de sa réputation comme de la nature profonde des individus qu'il défend. Somme toute assez antipathique, a fortiori lorsque ses absences répétées en qualité de père et d'époux tissent une apparence de froideur, de distance et d'indifférence. Mais progressivement, les couleurs changent. Si le lecteur n'est pas loin, au départ, de se joindre à ses détracteurs taguant de doux mots sur la façade de sa maison, à la fin du roman, un mot prévaut: respect. Mais là, je me tais, à vous de découvrir pourquoi! 

Si l'enquête sur la fusillade est présente et permet d'aborder certains sujets comme la profession d'avocat, de la position de chacun prise en faveur de la peine de mort ou du pardon, le personnage de Kelly nous questionne sur l'existence de ces personnes aux faibles facultés intellectuelles, aux cibles idéales qu'elles représentant malgré elles, aux dangers auxquels elles s'exposent par naïveté quand elles ne sont pas encadrées et aux pièges dans lesquels elles tombent quand les rencontres sont mauvaises.
J'ai eu de la peine pour cette jeune fille qui se retrouve accusée de meurtre alors qu'elle n'est que douceur et gentillesse, à l'ostracisation et aux abus de faiblesse dont elle a été la cible toute sa vie. Une jeune fille qui ne possède pas les armes psychologiques pour se défendre et qu'on aide bien moins souvent qu'on ne l'écarte.

A contrario, un portrait totalement opposé amène à la même conclusion que certains êtres ne trouvent pas leur place dans une société stéréotypée. C'est celui de la mère de Charlie et Sam, Gamma, une femme intelligente, brillante, au QI élevé, ayant soif de savoir et de connaissances, à l'esprit cartésien. Elle a le cerveau très bien fait et pourtant s'intégrer dans la société lui demande des efforts monumentaux. Mention spéciale à la scène du trajet en voiture avec une Charlotte hurlant de douleur avec une fracture ouverte et Gamma pensant l'apaiser en lui détaillant les détails anatomiques de son bras! Humour douloureux s'il en est! 

J'ai beaucoup apprécié les joutes verbales entre Rusty, Lenore, Charlie et Sam: entre réflexions caustiques et piques bien acérées, où commence l'affection, où naît la colère et la rancoeur et où se termine l' humour. Ces dialogues allègent la gravité des drames abordés.

Et j'ai gardé le meilleur pour la fin, les personnages de Charlie et Sam. Toutes deux se sont éloignées, ont géré leurs traumatismes de manière différente et au fil des pages, on s'attache à ses femmes si différentes et pourtant unies dans la tragédie.
On loue le courage de Sam, aux prises avec une convalescence difficile et longue, quand le moindre geste a demandé à être ré-appris et que les douleurs rythment chaque seconde de son quotidien.
On s'agace de l'auto-destruction de Charlie qui a vu ses blessures physiques ne laisser aucune trace apparente mais qui sous-estime les cicatrices intérieures et psychologiques.
Et peu à peu, on comprend, on s'horrifie devant les révélations et l'atrocité des dommages causés, on s'interroge. Elles sont attachantes chacune à leur manière, on voit le portrait craché du père dans l'une, l'héritage maternelle dans l'autre.

Mais même trente ans après, les chemins peuvent se croiser à nouveau et se fondre... 

Une fille modèle est un roman riche et passionnant. Je ne dirais pas que c'est le meilleur roman de Karin Slaughter mais elle est diablement en forme, pour mon plus grand bonheur de lectrice!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Avec Une fille modèle, je découvre Karin Slaughter. le moins que l'on puisse dire, c'est que son nom est très bien trouvé (on peut traduire « slaughter » par « tuerie », « massacre »…) car, en effet, elle n'est pas avare concernant les détails des meurtres et autres violences susceptibles d'apparaître au fil du récit.
L'histoire commence en 1989, alors que Samantha (Sam) et Charlotte (Charlie) assistent au meurtre de leur mère. le reste du livre se passe de nos jours, bien qu'il y ait parfois quelques bonds dans le passé. Les jeunes filles sont devenues des femmes et mènent chacune leur vie de leur côté. Suite à un meurtre dans un collège, Sam et Charlie sont amenées à se revoir, faisant alors resurgir d'horribles souvenirs.
J'ai aimé la construction du récit, et je me suis beaucoup attachée aux héroïnes, même à Gamma, la mère de Sam et Charlie, qui apparaît essentiellement par le biais des souvenirs. J'ai été happée par l'histoire et, finalement, il n'y a pour moi que deux bémols : les coquilles parsemées un peu partout dans le livre, et la fin. En effet, même si j'ai apprécié la façon dont Karin Slaughter achève son roman, je m'attendais toutefois à assister à un procès et pas avoir seulement droit au verdict (mais je crois que c'est parce que je suis devenue trop accro à la série télévisée Murder).

Je vous conseille bien volontiers Une fille modèle. Attention toutefois car il y a des scènes de violence, de meurtre et de viol, donc âmes sensibles, ayez le coeur bien accroché ou passez votre chemin !
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Ce roman est passé près du coup de coeur pour moi. Dès les premières pages, l'intrigue est forte, prenante presque envoûtante. Tout-à-fait haletant !
Les premiers chapitres sont absolument dingues. On s'essouffle à le lire tant on le dévore. Il est dur, impitoyable autant dans la narration que dans les propos tenus par les protagonistes. On espère vraiment que la suite du roman aura continuellement cette ambiance, mais on a peur d'être déçu. Parce que commencer avec une telle force rend le lecteur beaucoup plus exigeant. Et malheureusement, c'est ce qu'il se passe. le thriller se mue rapidement en roman policier pour rejoindre une simple fiction littéraire familiale. L'intrigue reste malgré tout très intéressante, mais l'ambiance haletante du début manque au lecteur. On n'en tient pas rigueur à l'auteur puisque l'oeuvre est tout-à-fait passionnante. Et puis, surtout, le suspens revient vite avec le mystère qui entoure Huck.
Les personnages, bien que très différents, sont tous hyper attachants. Gamma est une femme qu'on admire pour son génie. Elle est maladroite, parfois, à cause de cette intelligence surélevée. Mais, elle n'aspire qu'à une chose : le bonheur. Pour les surdoués, la notion de bonheur est moins accessible que pour des QI normaux. Ils se posent des questions sur tout et pour tout. Un besoin de connaître le pourquoi du comment de chaque chose. Une obsession qui les empêche de mener une vie conventionnelle.
Samantha est une adolescente de quinze ans, quelque peu égoïste. Elle pleure sa maison perdue sans penser aux autres membres de sa famille qui le pleure également. Pourtant, elle possède une force de caractère impressionnante. C'est elle qui va encourager sa soeur à s'enfuir. Elle qui, au final, va les mener à la survie. À l'âge adulte, Sam ressemblera beaucoup à sa mère. Malgré son handicap, elle a une intelligence très élevée. Et tout comme sa mère, elle a du mal à s'intégrer aux différents groupes qui émergent près d'elle.
Charlie de son côté semble plus fragile. Elle est jeune et évolue dans la période appelée « l'âge bête ». Elle est donc quelque peu énervante parfois. En grandissant, elle ressemble davantage à Rusty. On est particulièrement ébranlée par les drames qui ont parcourut sa vie et on comprend rapidement pourquoi elle a un tel caractère.
Rusty, quant à lui, au départ, semble beaucoup plus proche de sa fille Charlie. Il est souvent piquant mais on se rend compte finalement qu'il aime ses deux enfants. Tout au long de ses vingt-huit ans, il n'a jamais cessé de les protéger. C'est un homme fort qui n'accorde pas d'importance aux dires de ses détracteurs.
Lenore a été la surprise. Dès le début, on pensait que cette secrétaire entretenait une relation adultère avec Rusty. Il n'en est rien. Lenore était un homme autrefois. Et surtout, le meilleur ami de Rusty. le seul reproche qu'on puisse émettre ici, c'est de vouloir à tout prix placer ce fait en référence aux faits actuels sur les orientations sexuelles. Malheureusement, l'histoire de Lenore ne dénonce rien, ni les avis tranchés à ce sujet, ni les difficultés rencontrés par les transgenres. de mon point de vue, il ne s'agit que d'un personnage purement commercial. Toucher le plus de gens pour vendre plus. Dommage !
Miss Pinkman illustre parfaitement les faits contradictoires des croyants religieux. Ils citent Dieu constamment, mais n'ont pas de mal à oublier leurs valeurs si ça peut les aider à obtenir ceux qu'ils veulent. Même si ce qu'ils veulent c'est la mort d'autrui.
Notre indifférence pèse toutefois sur un des personnages : Kelly. Son caractère est plat, bien trop plat. On l'oublie et son histoire ne nous intéresse pas plus que ça. Sam et Charlie nous envoûte tellement que la fusillade est presque inutile dans ce roman. L'histoire des Quinn nous suffisait amplement.
L'auteur a fait un très on travail de documentation sur le domaine scientifique, notamment sur la formation des cheveux blancs ; Mais également dans le domaine de la survie, surtout en cas d'avalanche ; Et pharmaceutique, en ce qui concerne les médicaments avalés par Samantha.
Karin Slaughter n'a pas bâclé son travail et c'est salutaire. Il n'y a pas d'incohérences, ce qui est très agréable. D'autant plus que l'écriture est très fluide et très dynamique.
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Pourquoi ai-je choisi de lire ce livre ? Attendez que je vous donne mes trois principales raisons, vous allez rire 🤣 ... ou pas🥴 !

Tout d'abord je me suis modestement identifiée au titre : "Une fille modèle". Je vous l'accorde, c'est subjectif et vous n'êtes pas obligé de me croire. 😉
Ensuite, le nom de l'auteure : Slaughter ! Cela ne s'invente pas (à moins que si...) pour une auteure de polars très noirs. 😱
Et pour finir, il y avait un macaron "prix découverte 4,99€" sur la couverture. À ce prix-là et par les temps qui courent, c'est une affaire à saisir ma bonne dame 🤑 !
Bon, je vous rassure, le résumé présent sur la quatrième de couverture a quand même pesé un certain poids dans mon choix. Une histoire de meurtres, de tentatives de meurtres, de viol, de tueries dans une école : tout un programme !

Tout commence dans la famille Quinn. le père, Rusty, est avocat des causes indéfendables (violeurs, tueurs, voleurs, trafiquants...) ce qui lui attire bien des ennuis... Il est marié à Gamma, une scientifique de haut vol qui a arrêté sa brillante carrière pour suivre Rusty dans ce trou paumé à des kilomètres d'Atlanta. Ensemble, ils ont eu deux filles : Sam et Charlie. Parmi eux, une personne va être froidement abattue, une autre va recevoir une balle en pleine tête puis être enterrée vivante, et une autre sera violée.
Près de trente ans plus tard, nous retrouvons les rescapés de la famille Quinn qui cette fois, vont se retrouver mêlés à un fait divers atroce. Kelly, une jeune femme de tout juste 18 ans vient de tuer un professeur et une petite fille au sein d'un établissement scolaire. L'enquête qui commence alors ne sera pas sans conséquence pour les Quinn, dont les blessures et traumatismes du passé refont surface tel un tsunami d'émotions, de peur et de rancoeur.

Pour ceux qui aiment les polars très sombres, les descriptions très crues voire gores, les personnages à la psychologie complexe et torturée, vous êtes à la bonne adresse ! Pour les âmes sensibles, je vous déconseillerai ce roman, ou à tout le moins, évitez sa lecture le soir juste avant d'aller dormir au risque de faire des cauchemars. Malgré tout, vous aurez beaucoup, beaucoup, mais alors beaucoup de pages descriptives d'un ennui soporifique pour souffler et reprendre vos esprits entre deux scènes difficiles. C'est la raison pour laquelle j'ai bien failli abandonner ma lecture en cours de route, et ce, à plusieurs reprises, mais finalement j'avais trop envie de connaître le dénouement ! Alors un conseil, persévérez un peu, la fin en vaut la chandelle ! 🤓
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