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238 pages
Mnémos (01/06/2017)
3.62/5   4 notes
Résumé :
1 - Scott CONNORS, Préface, pages 5 à 12, Préface, trad. Alex NIKOLAVITCH
2 - Les Caveaux de Yoh-Vombis (The Vaults of Yoh-Vombis), pages 15 à 32, trad. Alex NIKOLAVITCH
3 - L'Habitant du gouffre (The Dweller in the Gulf / Dweller in Martian Depths), pages 35 à 49, trad. Alex NIKOLAVITCH
4 - Vulthoom (Vulthoom), pages 51 à 72, trad. Alex NIKOLAVITCH
5 - Le Dédale de Maal Dweb (The Maze of Maal Dweb), pages 75 à 87, trad. Alex NIKOLAVITCH<... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
TROIS



Autres Mondes est le troisième et dernier volume de « l'intégrale » (qui n'en est pas une, blah blah blah) des nouvelles de fantasy de Clark Ashton Smith, dans l'édition résultant du financement participatif organisé par les Éditions Mnémos.



Ce qui appelle deux remarques : tout d'abord, on est là dans du pur bonus – le trouvage de corbeau ne portait initialement que sur les univers les plus développés par l'auteur, à savoir Zothique, Averoigne, Hyperborée et Poséidonis, et l'idée même d'un troisième volume, sans parler de son contenu, n'est devenue concrète qu'à force d'engranger les paliers (d'où, d'ailleurs, quelques ultimes « cadeaux » récompensant les contributeurs, incluant leur liste – tiens, je n'y suis pas –, ou un glossaire des divers univers explorés dans les trois volumes ; à noter, au passage, les illustrations ne sont cette fois pas originales, mais des tableaux souvent célèbres, et appropriés, en noir et blanc par contre).



Ensuite, il faut relever que l'édition issue du financement participatif diffère de celle qui est arrivée « normalement » en librairie, les tomes étant découpés différemment : en l'espèce, ces Autres Mondes ont alors été associés à Averoigne, tandis qu'un volume entier était consacré au seul univers (le plus abondant, certes) de Zothique.



En tant que « volume bonus » compilant des textes en principe indépendants, Autres Mondes ne bénéficie pas de la cohérence interne des autres tomes… encore que ? C'est peut-être à débattre, et j'y reviendrai. Cependant, d'emblée, on peut déjà relever que s'y trouvent deux « mini-cycles » (l'un consacré à Mars, ou Aihaï, l'autre dévolu à Xiccarph), qui, s'ils n'ont certes pas l'ampleur de Zothique, ne sont pas forcément si éloignés dans l'absolu de Poséidonis, mettons.



AU-DELÀ DES ÉTOILES



Maintenant, qu'elle soit délibérée ou pas, on peut relever une différence notable avec les précédents cycles, même si peut-être moins cruciale qu'elle n'en a tout d'abord l'air : c'est qu'il s'agit bien d'Autres Mondes, entendre par là que nous ne sommes le plus souvent pas sur Terre – là où Hyperborée et Poséidonis renvoyaient à un passé mythique de la planète bleue, et Zothique à son lointain futur d'agonie, avec entre les deux une Averoigne plus ambiguë, comme une France médiévale ou d'Ancien Régime alternative. Dans cet ultime volume, si cela n'est pas tout à fait systématique, Clark Ashton Smith nous emmène sur d'autres planètes.



Il y a sans doute des raisons plus ou moins « commerciales » à cela. En quête de marchés pour ses récits en prose, Clark Ashton Smith ne manquait pas de relever que la « scientifiction », dans des revues comme Wonder Stories notamment (fondée par Hugo Gernsback), avait une certaine popularité, et que Weird Tales n'y était pas réfractaire, à la condition de mettre l'accent sur l'horreur. Smith, dans ses échanges avec Lovecraft, ne cachait pas que, à la différence de son éminent correspondant, lui-même n'était guère excité par l'imaginaire scientifique – ses univers étaient plus baroques, et relevaient clairement d'une fantasy absolument pas désireuse de se fixer des limites de quelque ordre que ce soit. Cela dit, le lectorat de Wonder Stories et d'autres pulps du même ordre n'était au fond guère regardant – et tant pis pour les ambitions scientifiques initiales de Gernsback : il suffisait de placer un récit sur une autre planète, et de confier un pistolaser à un héros, et, hop ! Succès. Inutile de s'embêter avec des développements prenant en compte les difficultés du voyage interstellaire, et les extraterrestres pouvaient se permettre de n'être que des humanoïdes assez fades tant qu'ils avaient les yeux globuleux de rigueur. Dans ces conditions, un Smith pouvait très bien concevoir des récits se déroulant sur Mars ou sur des planètes autrement lointaines – mais, au fond, astronefs et pistolasers ou pas, ils demeuraient des récits de fantasy… et/ou d'horreur, car le cauchemar était donc un bon moyen pour Smith de retourner à un univers baroque parlant davantage à son coeur. Cette approche est avant tout illustrée ici par les trois nouvelles martiennes – à vrai dire, tout le reste, dont Xiccarph, s'embarrasse encore moins de science ou d'illusion de science, et s'adonne sans entraves à la fantasy la plus colorée et la plus pure, planètes lointaines ou pas ; un système à trois étoiles a une poésie qui lui est propre, sans chercher à faire dans le « réalisme ».



Maintenant, il faut ajouter que, quel que soit le contexte de ses récits, Clark Ashton Smith ne rechignait guère à faire dans la formule : le récit type, ici comme ailleurs, voit régulièrement un ou des aventuriers pénétrer avec un peu trop de nonchalance un vestige d'une antique civilisation ou la demeure d'un sorcier, y trouver un truc parfaitement horrible, et en faire les frais, folie ou mort. On a déjà lu bien de ces récits-types dans les deux précédents volumes, et ils ne manquent certes pas dans celui-ci, notamment dans le cas martien. Souvent, jusqu'à présent, ce schéma m'a paru correspondre aux textes les plus faibles – étrangement, ici, ça n'est pas nécessairement le cas.



MARS/AIHAÏ



Le recueil s'ouvre sur trois nouvelles consacrées à Mars – ou Aihaï, comme l'appellent les autochtones. Ce sont, de tout le volume, les récits qui prétendent le plus à un minimum de « réalisme », disons du moins qu'ils sont un peu moins baroques que ceux qui suivent, et, par ailleurs, ils jouent beaucoup de la carte de l'horreur, au travers de périples chthoniens clairement inscrits dans la formule que je viens de décrire. Tout ceci pourrait faire craindre des nouvelles de seconde zone, mais, décidément, ça n'est pas nécessairement le cas.



À vrai dire, la première de ces nouvelles, « Les Caveaux de Yoh-Vombis », est une réussite marquée dans ce registre, avec son expédition archéologique découvrant une horreur sans nom dans des souterrains oubliés que les autochtones refusent d'approcher. le schéma est très classique, et ne manquera pas d'évoquer des nouvelles fameuses du copain Lovecraft, au premier chef Les Montagnes Hallucinées et « Dans l'abîme du temps » (à ce stade, les emprunts sont probablement réciproques) ; surtout, à vrai dire, en ce que c'est ici l'horreur qui domine, et de manière agressive, car extrême – et peut-être assez originale, en fin de compte, pour l'époque ? La nouvelle suscite des images fortes chez le lecteur, et il est à vrai dire très tentant d'y associer des réminiscences de films bien postérieurs, tout particulièrement Alien ou The Thing – on est vraiment dans ce genre de récit d'horreur, et « Les Caveaux de Yoh-Vombis » en est une très puissante illustration.



Les deux autres nouvelles martiennes sont bien inférieures, même si pas dépourvues d'intérêt. « L'Habitant du gouffre » reprend en apparence le canevas des « Caveaux de Yoh-Vombis », mais en atténue la froide terreur avec des visions hallucinées d'ordre psychédélique, plus à même de susciter le genre de rêveries baroques qui caractérisent une part essentielle de l'oeuvre de Clark Ashton Smith, en prose ou en vers. L'effet m'a dès lors paru moins marqué, et le texte bien moins singulier. Cela dit, il ne manque pas d'images fortes, qui, à leur manière, expriment un cauchemar certes d'un autre ordre, mais qui a sa propre puissance et sa propre saveur.



La troisième et dernière nouvelle martienne, « Vulthoom », est la plus problématique – on a l'impression que l'auteur ne sait pas sur quel pied danser. Deux Terriens « exilés » sur Mars, et au profil d'aventuriers, se retrouvent embarqués dans les profondeurs de la planète rouge pour satisfaire aux ambitions de Vulthoom, un être d'une puissance infinie que les autochtones envisagent comme une sorte de diable – si la créature elle-même assure qu'elle n'est rien de la sorte, simplement un extraterrestre issu d'une antique civilisation très avancée et très puissante. Pour Vulthoom, le temps est très différent de ce qu'il est pour les Terriens comme les Martiens : son cycle de sommeil passe par des phases de plusieurs centaines voire milliers d'années, qui ne sont pour lui que de brèves nuits – mais ses ambitions le portent à s'intéresser maintenant à la Terre, dont la civilisation a bien progressé depuis sa dernière période d'éveil… Je crois que Clark Ashton Smith tenait quelque chose avec Vulthoom – avec l'idée même du personnage, s'entend, qui a quelque chose d'un Grand Ancien, et en même temps de méphistophélique. Toutefois, il n'a visiblement pas su quoi en faire ; en tordant le récit pour en faire une aventure palpitante, il en a atténué la singularité – le périple des héros, exceptionnellement envisagés comme tels, relève d'une odyssée chthonienne type, et on a connu Smith autrement plus convaincant dans ce registre (ne serait-ce d'ailleurs que dans « L'Habitant du gouffre », juste avant – on peut aussi penser, plus loin, aux « Abominations de Yondo », qui se distinguent cependant en ce qu'elles sont à l'air libre). Dommage…



XICCARPH



Les deux récits suivants sont consacrés à Xiccarph, une très lointaine planète orbitant autour de trois soleils et dotée de quatre lunes – plus exactement, la première de ces deux nouvelles se situe intégralement sur Xiccarph, là où la seconde ne fait qu'y commencer… en illustrant bien que Clark Ashton Smith n'avait guère envie de se compliquer la vie en mettant en scène des voyages spatiaux, la magie est tout de même beaucoup plus pratique à cet effet. de fait, les nouvelles de Xiccarph n'ont pas l'ambiguïté de celles de Mars : planète lointaine ou pas, on fait ici dans la pure fantasy.



Le personnage clef de ces deux récits, Maal Dweb, est d'ailleurs un puissant sorcier dans la lignée d'Eibon ou de Malygris, sinon des nécromanciens de Zothique ; il se singularise par sa mélancolie, d'homme (enfin…) qui a tout vu, tout vécu et triomphé de tout, regrettant que la vie ne lui offre plus depuis bien trop longtemps de quoi le stimuler…



Maal Dweb est le héros du second texte, mais il a un rôle d'antagoniste dans le premier : « Le Dédale de Maal Dweb » a pour héros une sorte de chasseur primitif du nom de Tiglari, qui pénètre le jardin fantasque de Maal Dweb (une illustration marquée du riche imaginaire végétal de Clark Ashton Smith, qui sera encore plus sensible dans certains des textes figurant plus loin dans le recueil, comme « Les Femmes-Fleurs » en Xiccarph et surtout « Le Démon de la fleur ») afin d'en sauver la belle Athlé, le sorcier étant porté à changer les femmes en statues, afin de préserver à jamais leur beauté autrement bien trop éphémère. Vous vous en doutez, ça ne se passera pas très bien pour Tiglari et Athlé… La nouvelle est assez réussie : le jardin impressionne, et les créatures et plantes étranges qui l'habitent, et la mélancolie de Maal Dweb touche étrangement, alors même que la froideur criminelle de son comportement révulse.



« Les Femmes-Fleurs » s'ouvre sur Maal Dweb soliloquant face à la statue d'Athlé – le puissant sorcier, las de sa démesure, décide de l'abandonner en bloc. Avide d'aventure, il se rend sur une autre planète, où des femmes-fleurs offrent un miroir ironique à ses statues. Hélas, la nouvelle ne convainc guère : l'imaginaire végétal, propice à une sorte de poème en prose, s'accommode assez mal d'un substrat d'aventure davantage pulp, qui ne parvient jamais vraiment à emporter l'adhésion – on a un peu l'impression, là encore, que Clark Ashton Smith ne sait pas trop quoi faire de son puissant personnage, de même qu'avec Vulthoom.



AUTRES MONDES



Suivent, sous l'intitulé générique « Autres Mondes », cinq nouvelles relativement différentes, pour le coup – mais finalement peut-être plus constantes en termes de qualité que celles qui précèdent.



La première est « Les Abominations de Yondo », semble-t-il une des premières nouvelles écrites par Smith à destination du marché des pulps. Il est à vrai dire tentant d'y voir une forme de poème en prose plus typique de la production antérieure de l'auteur – là où certains des poèmes en prose que nous pouvons lire plus loin dans ce volume ont quelque chose qui pourrait les rapprocher davantage de nouvelles ; la question porte dans les deux cas sur l'importance que l'on accorde à la dimension proprement narrative de ces textes. Dès lors, « Les Abominations de Yondo » tient du périple halluciné, subi par un homme en condamnation de ses méfaits – cette dimension « pénale » étrange fournissant un intéressant motif à une errance absurde dans un désert très mystiquement connoté ; à tort ou à raison, tout cela m'a fait penser à une sorte de variation davantage horrifique sur, mettons, La Tentation de saint Antoine. Un texte intéressant – pas parfait, mais doté d'une certaine poésie baroque en même temps qu'étrange, au travers d'images totalement folles qui impressionnent durablement.



« Une nuit en Malnéant » n'a pour ainsi dire rien à voir. C'est une sorte de fable sur le deuil, empreinte sans doute d'un certain pathos démonstratif, et pourtant joliment touchante – et c'est ce en quoi elle est horrible, sans qu'il soit nécessaire d'y faire intervenir des monstres ou que sais-je. Oui, ce texte m'a étrangement touché, je l'ai beaucoup aimé.



« Le Monstre de la prophétie » revient aux voyages interstellaires plus magiques qu'autre chose, mais en développant une sorte d'étrange satire pince-sans-rire pour le moins déstabilisante : c'est que le monstre en question est un homme, un poète figurez-vous, emmené dans un monde lointain par une créature extraterrestre surpuissante (et résolument non humanoïde en dépit de l'apparence factice qu'elle adopte tout d'abord), qui y voit le moyen d'accéder aux plus hautes charges de cet univers, en accomplissant de la sorte une prophétie qui, à terme, pourrait bien se retourner contre lui. C'est un texte étrange, oui – notamment en ce qu'on ne sait jamais tout à fait ce qu'il faut y prendre au sérieux. Ce retournement ironique sur la monstruosité est intéressant, qui incite en même temps l'auteur à dépeindre les interactions entre le poète et ses hôtes sur un mode savoureux – ce jusqu'à l'érotisme, bien avant Les Amants étrangers de Philip José Farmer, ou encore L'Étrangère de Gardner Dozois. Une réussite en ce qui me concerne.



« Le Démon de la fleur » également est une réussite – mais dans un genre bien différent. Cette légende antique aux accents dunsaniens est en même temps un récit d'horreur sur un mode global inattendu, l'humanité y étant asservie par des plantes qui lui sont bien supérieures, avec à leur tête une fleur unique en son genre et d'une puissance proprement divine. L'imaginaire végétal sensible dans « Le Dédale de Maal Dweb » ou « Les Femmes-Fleurs » est ainsi transmuté en quelque chose de radicalement autre, qui peut à terme relever de la terreur pure. La nouvelle est en même temps très déprimante… C'est qu'il ne s'agit pas tant d'une variation végétale sur La Guerre des mondes (il y en a un certain nombre), plutôt d'une fable désabusée sur l'impossibilité absolue de changer la donne. Un texte dès lors à la fois baroque, terrifiant et glaçant – j'ai beaucoup aimé.



De ces cinq « Autres Mondes », c'est « La Planète défunte » qui m'a le moins parlé. D'une certaine manière, cette nouvelle ressemble à première vue au « Monstre de la prophétie », avec cet astronome/antiquaire, en lieu de poète, qui est amené (en rêvant, cette fois ?) à se rendre sur une planète très lointaine, et très étrange, mais où certaines choses persistent – dont la romance, en fait au coeur de l'intrigue, entre le Terrien fait poète Antarion et la belle Thameera ; comme de juste, ceci ne plaît pas au roi Haspa, etc. le contexte est décrit avec un luxe de détails baroques typique de l'auteur, et la romance n'exclut pas, loin de là, des dimensions plus sombres en arrière-plan, dont une conviction de décadence qui devient subitement très concrète, très matérielle, mais cela n'a pas suffi à emporter mon adhésion. Ce texte n'est pas mauvais, mais m'a paru un peu médiocre – peut-être parce que je n'ai pas su, ou pu, en apprécier le style, généralement loué (globalement, la traduction d'Alex Nikolavitch ne me paraît pas exempte de tout reproche, d'ailleurs, même si certainement pas au point du rejet).



POÈMES EN PRose



Suivent quatre poèmes en prose, un registre que Clark Ashton Smith a beaucoup pratiqué et qui lui a valu une certaine réputation. Joyeuse bonne idée, ces quatre textes sont présentés en version bilingue.



Je ne me sens pas vraiment de rentrer dans les détails – je n'ai au fond pas grand-chose à en dire, ne sachant pas très bien ce que j'en pense… Je relève simplement, comme mentionné plus haut, que la frontière entre le poème en prose et la nouvelle me paraît parfois ambiguë : j'ai vraiment le sentiment que « Les Abominations de Yondo » pourrait être considéré comme un poème en prose, là où, de manière particulièrement marquée, « Sadastor » a une certaine dimension narrative qui pourrait assez légitimement en faire une nouvelle. Bah, ça n'est sans doute pas très important…



Et, au-delà, je n'ai donc pas grand-chose à en dire. À l'évidence, ces quatre brefs textes se montrent particulièrement léchés, plus baroques encore que d'usage (et c'est donc peu dire – oui, je me rends compte combien j'ai sans cesse employé ce qualificatif
Lien : http://nebalestuncon.over-bl..
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Cette intégrale lénifiant se termine avec ce tome comprenant encore quelques nouvelles, des (mauvais) poèmes et enfin un glossaire de lieux et personnages. Ici, pas trop de problème de traduction non plus et on découvre que CAS arrive tout de même à écrire parfois de manière plus dynamique, avec même des récits à la première personne. Toutefois il est toujours incapable de développer des personnages ou encore une histoire ; cela se résume souvent à : il y a un monstre ici ou untel va ici, et c'est tout.
CAS était peu reconnu de son vivant et c'est tout à fait compréhensible, il n'y a pas de raison pour qu'il ne sombre pas enfin complètement dans l'oubli…
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le poète se trouva un instant privé de parole. De grands symboles inachevés, les images brisées d’une fascination nouvelle et d’une horreur inédite se pressaient dans sa conscience et le plongeaient dans la confusion.

(p.127)
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