tournant le dos au feu…
tournant le dos au feu
il offre à l’orage nos yeux
ainsi de suite
nous attendons pour voir
la perte de ce qui revient
sur les bords
rendus à la crinière
de la pluie à la vague
au gel gisant
sur les ruines des puits
avec cette entière démesure
de la tombée du jour
sur cette ville dans la chair
une autre la nouvelle à nouveau
refermant une fois de plus
l’attente
sur sa propre demeure
ce qui vient…
ce qui vient
derrière n’a aucun recours
plus d’aucun secours
plus rien ne cède à l’altération
se retirer
avec ce qui revient
tout élément s’alarme
de sa présence refuge
de ses récifs saccage
comme une solitude cabrée
ouvrant l’ombre
noyée par le sang
avec cette fêlure à ton crâne
entré par les mains
le temps est entré
dans le corps