Laurine, "hôtesse de caisse" dans une grande surface, est obsédée par un serial killer qui ne supporte pas qu'on massacre notre belle langue. Orthographe et grammaire n'étant pas à la base les points forts de notre héroïne, elle va déployer des efforts colossaux pour se faire remarquer par le psychopathe, qu'elle réussit à approcher en tant que visiteuse de prison...
Je ne peux pas dire que j'aie du mal à imaginer qu'on puisse tomber amoureuse d'un homme de cette trempe, puisque ces femmes existent et c'est donc parfaitement crédible. le terrain est certainement propice et, peut-être à tort, je ne pense pas que ça puisse arriver à n'importe qui.
J'ai aimé la façon dont
Frédéric Soulier a détaillé l'évolution de Laurine et tous les sentiments qui l'ont envahie au cours du récit. Je n'ai par contre ressenti aucune empathie pour elle. Mais elle-même en étant totalement dépourvue, ce n'était de toute façon pas prévu au programme.
Concernant notre Grammar Nazi, sa colère et son exaspération étaient palpables et se ressentaient même entre les lignes. Sa façon de les extérioriser était certes, un chouia excessive, mais l'auteur fait rarement dans la dentelle et nous l'a montré encore une fois.
C'est une excellente nouvelle, tous les ingrédients sont réunis pour que le lecteur passe un bon moment.