Le choix d'utiliser
Renée Dunan comme personnage est bien vu. L'autrice, discrète et secrète, n'a pas livré grand-chose de sa vie privée et de sa personnalité permettant de pas mal « fictionner » autour du personnage, puisqu'au moment des « faits », elle n'avait pas encore été publiée. Je ne m'attendais pas à ce que le récit invoque comme personnage actif Marie et Irène Curie. Sont aussi évoqué pour le background d'autres figures scientifiques de l'époque
Constantin Tsiolkovski (scientifique russe considéré comme le père et le théoricien de la cosmonautique moderne) et Eduard Hitzig (connu pour ses travaux sur l'action du courant électrique sur le cerveau), ainsi que le fictif Cornélius Kramm tiré de « Le Mystérieux Docteur Cornélius » de Gustave le Rouge. L'ambiance de désolation du no man's land où se déroule l'histoire non loin du front est top. On découvre aussi Edith
Cavell, dans un rôle totalement inattendu et très touchant. En tout cas, cela souligne le sérieux du travail de recherche de
George Spad. Pour un pulp je ne m'attendais pas forcément à un gros effort sur ce point-là. Il y a un point qui m'a légèrement gêné, le méchant avec son nom mélange de cliché et de jeu de mot puisqu'il est nommé Dr E. Lectrod… Je trouve ça un peu gros, et les personnages n'ont pas l'air d'être plus marqués que ça par « Electrode ». Mais cela n'enlève rien à l'histoire que nous offre l'autrice.
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