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3,8

sur 700 notes
Je n'ai pas du tout aimé, en voici les raisons :

1) je n'ai pas aimé le contenu, l'histoire. L'histoire en elle-même aurait pu tenir en 100 pages seulement car il ne se passe pas grand chose. On apprend les événements à travers le regard de la personnage principale adulte et enfant (car le récit est entrecoupé de retours dans le passé et dans le présent, heure par heure) : cette personne est blasée complètement, sa vision du monde et d'elle-même est déprimante au possible. Enfin, le mot magique qui résume ce roman : sale. La vision de la sexualité de notre personnage était déjà triste, les événements relatés par la suite sont juste dégoûtants, sales, déprimants. Pas d'aventures, pas d'actions, pas de romance, pas d'érotisme, que dalle : des descriptions à n'en plus finir d'une ville sans intérêt (dans les yeux de la narratrice), des relations très malsaines entre ados, une sexualité gâchée et ternie, du sale, du sale, du sale...

2) l'écriture. Mon critère préféré, car mes coups de coeur tiennent très souvent à la qualité de l'écriture de l'auteur ainsi qu'à leur capacité à nous faire ressentir des émotions.
Ici, je me suis terriblement ennuyée : de très longues descriptions sans intérêt pour moi, tant d'éléments inutiles qui ne font pas avancer le récit (mais qui peuvent nous mettre dans l'état de pensée blasé et déprimé de notre personnage), trop de longueurs. L'écriture en elle-même est simple, sans beauté (pour moi bien sûr, subjectivement) et je n'ai vraiment pas ressenti d'empathie, et encore moins d'émotions. Navrée.

Je ne comprends pas l'objet de ce récit, son intérêt ni l'engouement des lecteurs pour ce roman. J'ai essayé de découvrir un nouveau style de lecture, j'ai été curieuse et comme pour beaucoup, attirée par l'étrange couverture, choquante. Dommage pour la déception, mais ce n'est pas grave, je découvrirai d'autres romans et d'autres styles encore :)
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Oufti ! (Comme on dit à Liège, mais pas à Bovenmeer...)
Oufti...
Quelle plume ! Quel choc ! Quelle violence drapée dans un récit à l'air de ne pas y toucher.

C'est l'histoire d'un village soi-disant sans histoires. Un bled de la Flandre profonde, la vie morne d'un village ordinaire.

Et en filigrane, l'amitié d'un trio d'enfants inséparables, comme on peut la lire dans maintes histoires, de la guerre des boutons au Petit Nicolas, faite de bêtises, de serments et de jours ordinaires.

Entre ces deux fils, se tresse le troisième, par petites touches, toujours l'air de rien....celui du récit de l'été où les enfants ont laissé place à des ados, et leurs bêtises innocentes à un jeu débile. de débile, le jeu devient malsain puis carrément sordide.

L'articulation des trois récits est aussi bien construite que l'écriture est efficace...

À ne pas mettre entre toutes les mains, sans doute, mais si vos mains n'ont pas peur d'être bousculées, à mettre au sommet de votre PAL 😜
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Encore un livre que je pensais lire en prenant mon temps, peine perdue, la lecture est tellement prenante, qu'on s'y colle pour de bon.
Quelque part dans un petit village des Flandres ne naissent la même année que deux garçons et une fille,Laurens, Pim et Eva ; ils vont passer toutes leurs années scolaires ensemble et dans une petite classe improvisée, à quelques bancs des plus âgés .Cette promiscuité fera d'eux peut-être plus que des triplés; puis arrivera l'adolescence et tous ses dangers, ils peuvent être terribles voire meurtriers. L'environnement familial n'est pas non plus exemplaire d'une maison à l'autre où dans ce village tout se sait et se colporte.Les vacances se passent toujours au village.
Des années plus tard Eva, installée à Bruxelles revient au village à la suite d'une invitation pour commémorer la mort de Jan (décédé « accidentellement » à 17 ans) , frère de Pim. Eva rentre dans la maison familiale, repart sans bruit et sans avoir vu ses parents, son ultime but est la grange de la ferme de Pim où en sa compagnie et celle de Laurens, elle a vécu les pires moments de sa vie.
Une énigme était la base de leurs jeux malsains à l'époque et sa vengeance sera d'en donner la clé. Et « Débâcle « donne tout son sens au titre du livre.
Sous une écriture somme toute classique , cette jeune femme qu'est Lize Spit peut nous donner froid dans le dos, et la traduction du néerlandais au français semble impeccable.Je me suis parfois perdue dans les âges des gamins, entre 10 et 14 ans il y a quand même de grosses différences , et le comportement idiot de gamines un peu trop uniforme, mais cela n'enlève rien à cette lecture pour le moins marquante, et surtout la photo de la couverture ajoute au malaise diffus qui court dans toutes les pages, je ne peux ni ne veux voir Eva sous les traits de cette fillette.
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Cette histoire est dérangeante comme cette première de couverture : l'innocence d'une petite fille habillée en rose et cette cigarette qui se consume.
Dans le petit village flamand de Bovenmeer, trois enfants seulement sont nés la même année :Eva, la narratrice, Pim et Laurens. Ils sont inséparables. En 2002, l'année de leur 14 ans, pendant l été, les garçons inventent un jeux dangereux et malsain, faire déshabiller les p'us jolies filles du village en les notant, si elles ne parviennent pas à résoudre l'énigme préparée par Eva, à chaque erreur, elles devront alors enlever un de leurs vêtements. Cet été les marquera à tout jamais..
13 ans plus tard, Eva retourne au village pour se venger.
Le roman est écrit en alternant les chapitres sur cet été caniculaire, leur enfance et le retour d'Evq dans le village.
Il y a plusieurs intrigues :ce qui s'est réellement passé cet été là, la mort du frère aîné de Pim, Jan, le bloc de glace, la soeur d'Eva qui est malade....
Un livre dense, una ambiance pesante, angoisante, cette jeunesse qui serpe, des parents peu présents.
C'est une lecture qui peut être à la limite du supportable mais uqi montre aussi la solitude des adolescents, de leur construction psychique, de la méchanceté.
J'ai beaucoup aimé mais il faut être averti de cette cruauté.
Livre glaçant qui reste en mémoire.
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C'est pendant la période un peu surréaliste du confinement dû au COVID-19 et au conseil téléphonique de mon libraire que j'ai acheté en drive « Débâcle ».
Quand j'ai découvert la première de couverture, j'ai retrouvé le même malaise que la première fois où il m'avait fait de l'oeil. de loin, les couleurs et le portrait d'une enfant m'avait attirée pour m'électriser à la compréhension de cette photo. La quatrième de couverture m'avait fait passer mon chemin. C'est finalement, lui, qui est venu à moi, il a dû sentir que j'étais prête. Prête est un bien grand mot et pourtant j'ai dévoré ce livre, j'ai adoré l'écriture et la mise en place du scénario. L'émotion et la boule au ventre m'ont aveuglée de ce qui était tellement évident. Ou alors, j'ai voulu me protéger de ce que je pressentais avec ce bloc de glace.
Dans ce premier roman, l'auteur aborde le thème principal de l'adolescence. Difficile et un peu casse-gueule comme thème je trouve. Elle le prend à bras le corps de façon criante.
Oui, c'est noir, oui c'est glauque, oui c'est cruel, oui c'est dur mais c'est débordant de vérité. L'auteur m'a convaincue par son récit car je sais bien que si l'enfance et l'adolescence sont des phases du développement humain physique et mental, il faut reconnaître à l'adolescence le pouvoir de la transgression. La puberté et l'apparition du désir sexuel chamboulent et peuvent nous entraîner dans des situations dramatiques. Mais l'adolescence n'est pas la seule excuse, la carence familiale, la manipulation, l'humiliation et malheureusement l'amitié peuvent nous faire basculer.
Eva, Pim et Laurens sont inséparables. Leur enfance et leur adolescence, c'est ensemble qu'ils la traversent. Ils font les 400 coups, même le 401ème l'été de leur 14 ans. Adulte, difficile pour Eva de se construire, alors quand elle reçoit une invitation de la part de Pim pour fêter le souvenir de son frère décédé et l'inauguration de son exploitation agricole, Eva n'hésite pas car elle a des comptes à régler.
Il y a beaucoup dans ce premier roman et je suis contente qu'il ait croisé ma route. Beaucoup de choses sont dénoncées pour expliquer la prise de risques, le passage à l'acte et l'immense détresse d'un être. Eva m'a profondément bouleversée, j'y ai vu au delà d'une vengeance, une réelle tristesse et une destruction irréparable de son être.
« Débâcle » est aussi une fresque sociale qui dépeint la vie d'un village paumé de Flandre avec des taiseux, des familles où la dépression, l'alcoolisme et la misère sociale sont de mises. Lize Spit n'utilise pas la violence pour en faire une histoire tendue, non, elle va plus loin, elle la décortique, la dénonce et de par son écriture observatrice, certes crue, elle donne une explication de son mécanisme.
La dernière fois que je suis sortie d'une lecture si assommée c'était avec le roman « Il faut qu'on parle de Kévin » de Lionel Shriver.
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Quel choc ce roman !
Il se passe dans un petit village des Flandres. L'héroïne est Eva, elle a un frère aîné, Jolan et une plus jeune soeur Tessie. Ses parents sont alcooliques et les enfants sont livrés à eux-mêmes. La même année qu'Eva, en 1988, sont nés seulement deux garçons : Laurens, fils des bouchers du village et Pim, qui vit dans une ferme. On les appelle les "trois mousquetaires" tellement ils sont inséparables passant leur temps ensemble à l'école et pendant les congés scolaires.
A l'adolescence, les deux garçons changent et commencent à s'intéresser au sexe et aux filles. Avec la complicité d'Eva, ils organisent des paris et des jeux qui se terminent en strip tease. Jusqu'au jour où ça tourne mal, très mal, un été en 2002.
L'action oscille entre le présent d'Eva, en 2015, elle enseigne à Bruxelles et les événements de cet été-là. Elle revient se venger.
Pour moi, certains événements décrits sont à la limite de l'insupportable. Ce livre est dérangeant, malsain.
C'est un livre fort, une claque !
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Un roman noir et plus encore… Ce récit est extrêmement choquant et malsain. Autant prévenir tout de suite, il ne conviendra pas aux âmes sensibles.

La plume de l'auteure est épatante. Empreinte d'hyper réalisme, tant dans les descriptions que dans les propos des personnages. Certaines scènes en deviennent très dures à lire. Les pauses sont les bienvenues pour sortir de cette noirceur constante et reprendre son souffle.

Suite à une invitation à une fête, Eva se remémore son début d'adolescence avec ses deux meilleurs copains, Pim et Laurens. Des souvenirs qui seraient parfois bons de ne pas remuer. À cet âge, la différence fille/garçon s'accentue, notamment au niveau de la sexualité. Ses deux amis commencent en effet à avoir un attrait très prononcé pour les filles et leurs attributs. Eva les suit malgré elle dans leurs challenges toujours plus portés sur la chose. Jusqu'au jour où un de leur plan, consistant à faire déshabiller des filles en échange d'argent, tourne mal. Cette partie de leur jeunesse laissera une trace indélébile au plus profond de leur être…

En refermant ce livre, je me suis sentie sale, comme si j'avais lu quelque chose d'interdit. Beaucoup de passages sont révoltants et donnent la nausée. J'ai parfois eu du mal à concevoir certains comportements des jeunes car je les trouvais impensables à leur âge. Outre cet aspect discutable, j'ai trouvé l'alternance passé/présent judicieuse et servant complètement le récit. Jusqu'au final surprenant, mais qui n'aurait pas pu être autrement…

Gros point fort de ce roman : les personnages. On sent que leur histoire personnelle et leur psychologie ont été minutieusement travaillées. La vie d'Eva peine le lecteur dès le début. On comprend très vite que sa famille est complètement dysfonctionnelle. Entre une mère alcoolique, un père suicidaire et une soeur aux multiples TOC… A contrario, on ressent une profonde aversion pour ses deux amis au fil des pages.

Ce roman ne plaira clairement pas à tout le monde. Notamment à cause de toute la violence et la perversion que l'on y trouve. Si vous décidez tout de même de tenter le coup, sachez que vous n'en ressortirez pas indemnes.
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C'est l'histoire d'une gamine comme les autres, avec des parents alcooliques et un fratrie unie ! C'est aussi l'histoire d'une amitié entre 3 jeunes. C'est aussi l'histoire d'un désastre (qui aurait été mieux comme titre). Toute cette vie va exploser avec l'adolescence et les changements qu'elle provoque et qui vont les amener à l'impensable, l'irréparable... Qui va miner Eva pendant 15 ans et l'entraîner dans une sorte de démence sentimentale.
De nombreux lecteurs n'ont pas apprécié certains passages crus mais c'est grâce à ceux-ci que l'auteure nous fait vivre ce que Eva ressent - physiquement et psychologiquement.
Et puis ce passage est relativement court. Assez court pour qu'on ne puisse pas qualifier ce livre de "voyeurisme".
Le style narratif m'a beaucoup plu et je ne peux que chaudement recommandé même si ce livre est dérangeant à plusieurs niveaux... Notamment en nous renvoyant notre nombrilisme, notre égoïsme et notre indifférence en pleine face !
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Dans ce roman de 420 pages, Lize Spit raconte l'histoire de trois jeunes enfants dans un petit village anversois, à la fin des années 90 et au début des années 2000. Les enfants en vacances courent les rues du village en toute liberté, jouent, refont le monde. le reste du temps, la vie s'écoule lentement entre la famille, l'école, les sorties entre copains. Tout n'est pas rose dans leur vie, loin de là : famille dysfonctionnelle, fratrie fragile, isolement, rumeurs et commérages. Heureusement, il y a l'amitié. Quoique.

Le roman alterne les souvenirs de l'été 2002 et le présent d'Eva, la narratrice, en 2015. On sait dès le départ que quelque chose de grave s'est passé cet été-là et qu'elle prépare une vengeance.

Certes, l'histoire est extrêmement bien construite et rédigée avec une plume précise et réaliste. On attend la chute en sentant monter la tension et les non-dits piquent sans cesse notre curiosité. Elle dresse un portrait assez juste de cette période entre deux eaux qu'est la fin de l'enfance et le début de l'adolescence. Celle où on aimerait grandir et à la fois rester enfant car l'avenir angoisse ; celle où on est capable, dans la même journée, de cruauté et de douceur, de haine et de compassion. La jeune auteure a le sens de la narration et nous propose également une galerie de portraits d'une précision chirurgicale, dressant un portrait au vitriol de la campagne flamande et de sa bonhomie apparente. Cette peinture flamande est certainement l'objet d'une longue observation avant de pouvoir obtenir un tel rendu. Mais les adultes sont tellement dysfonctionnels dans ce village qu'on se dit parfois que c'est too much.

Malgré ces indéniables qualités, j'ai été déçue. Sans doute attendais-je trop de ma lecture après les critiques dithyrambiques lues et le succès de ce roman. Il y a d'abord... (la suite sur le blog)
Lien : http://argali.eklablog.fr/de..
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La couverture de ce best-seller en terre flamande donne le ton. Oui, le lecteur va être bousculé ! Notons que déjà, en librairie, j'ai entendu fuser des remarques du genre : " Quelle horreur cette petite fille qui fume, c'est un scandale, on ne devrait pas l'exposer ainsi !!! " ( en plus habillée façon Cyrillus!). Donc, en 2018, alors que des enfants font leur éducation sexuelle dès 8 ans sur Youporn et sont les victimes de l'hystérie libérale parentale qui les jette dans des officines éducatives mercantiles misant sur l'entre soi, on fait les gorges chaudes devant une photo, certes loin d'être innocente, car exprimant cette errance bien contemporaine face à ces chérubins à qui on transfère nos angoisses.
Les trois héros sont loin de fréquenter une école élitiste, se contentant de celle de leur village des Flandres. Eva, Pim et Laurens sont devenus inséparables car les seuls représentants d'une classe d'âge. Ils passent donc toute leur scolarité ensemble jusqu'à l'entrée au lycée et malgré leurs différences sociales, restent très soudés. Eva, fille d'un employé de banque suicidaire et d'une mère avalant autant de psychotropes que d'alcool, pourvue d'une soeur bourrée de T.O.C., traîne une image de pauvresse dans une commune où tout le monde s'épie. Pim, est fils d'agriculteur et a perdu accidentellement un frère. Laurens, fils d'un couple de bouchers/charcutiers, jouit d'une vie meilleure mais se révélera à l'entrée de l'adolescence un poil perturbé. Lors d'un été commun, entre ennui et montée de sève, ils vivront des moments qui marqueront à jamais. Nous retrouverons Eva, unique fille du trio, personnage principal de cette histoire, lors d'un retour dans ce village une bonne décennie plus tard...
Aucune amabilité dans ce roman qui cultive une verve hyperréaliste en égrenant un ( long) chapelet de souvenirs très naturalistes, formidablement bien écrits, respirant presque le vécu. Rien ne nous est épargné, du traitement anti poux à la mayonnaise jusqu'à la masturbation forcée avec des outils de jardinage. Cependant, malgré un montage alternant la journée d'Eva revenant dans son village et ce lourd passé, la sauce a du mal à prendre. Même si l'on sent que derrière toutes ces anecdotes vraiment noires s'en cachent d'autres, encore pires, l'accumulation sur trois cents pages n'apporte pas vraiment une vraie tension ni un supplément d'âme à cette sordide histoire. Il faudra attendre les 100 dernières pages pour que le rideau ...obscurcisse encore plus les âmes et nous prenne aux tripes....Mais là...quel final !
Roman des troubles adolescents, flingage en règle de la douce enfance, récit de la déshumanisation d'une société repliée sur elle-même, portrait également du rejet social, " Débâcle" porte bien son nom et plongera le lecteur dans une noirceur absolue... bien plus encore que cette couverture goguenarde veut bien le laisser penser. Oui, les âmes sensibles qui aiment le parfum des roses et les belles amours pourront éviter ce chemin ou alors chausseront de grandes bottes pour patauger dans le purin.
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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