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sur 4042 notes
J'ai lu très rapidement ce témoignage à la fois nécessaire et tellement dérangeant devant l'acceptation de la situation par une époque heureusement révolue, du moins je l'espère.
Il est fort bien écrit, il s'agit là d'un livre longuement réfléchi.
On a beau le savoir, on prend pleinement conscience de l'effet destructeur à long terme d'une telle relation.
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Je viens de regarder la vidéo de l'émission Apostrophes de 1990 où Bernard Pivot recevait Gabriel Matzneff. Tout le monde admiratif de cet écrivain (inconnu pour moi avant cette lecture) dont le talent consiste à vanter les bienfaits de la pédophilie dans ses écrits, pendant que seule, Denise Bombardier, auteure québécoise ose s'insurger contre l'impunité dont bénéficie ce monsieur, c'est à vomir. Nul doute qu'à cette époque post-soixante-huitarde, le milieu littéraire était encore au-dessus des lois.

Heureusement que depuis la parole se libère et c'est grâce à des livres comme celui-ci. Page 203, l'auteure, doutant de la qualité de son témoignage, dit qu'elle aurait été soulagée si une des nombreuses adolescentes passées par les mains expertes de G. l'avait fait avant elle. Rassurez-vous, Vanessa, personne n'aurait fait mieux que vous, il me semble que vous avez trouvé les mots justes pour décortiquer les mécanismes tortueux de l'emprise qui peut se glisser dans la relation entre un adulte et un enfant. Il vous a fallu du temps pour atteindre la maturité et prendre le recul nécessaire, mais tout cela transparait dans votre écriture posée, pudique, loin de toute hystérie.
Peut-on reprocher à une jeune fille de 13 ans de ne pas avoir dit "non" alors qu'autour d'elle, les adultes au mieux fermaient les yeux, au pire approuvaient cette relation ? Un témoignage révoltant qui au final pose la question primordiale sur l'âge du consentement. Un pavé dans la mare pour ceux qui se croyaient au-dessus des lois, qui entraîne enfin une prise de conscience sur la fragilité des mineurs. Un prologue magnifique et une réflexion intéressante sur le pouvoir des livres et de ceux qui les font. Une réussite !
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Vanessa Springora a bien écrit une oeuvre littéraire, pour redevenir sujet de sa propre histoire. Ce faisant, elle inverse le processus pervers qui la condamnait, après avoir été objet de jouissance , à demeurer objet littéraire, clouée dans des livres écrits par un autre comme un papillon par un collectionneur ,sa vie exposée aux thuriféraires d'un auteur pour lequel un certain milieu avait beaucoup de complaisance. Y avait-il une autre solution pour cette éditrice, que de devenir elle-même autrice de ce très beau et courageux livre, où chaque mot est juste, pour se libérer de l'emprise sociale et psychologique du séducteur adulte sur l'enfant qu'elle fut? Pour elle, il n'y en avait pas, et donc elle écrit sous ce titre une véritable création littéraire, pour dire enfin la réalité des événements qui l'aliénèrent au bon plaisir d'un homme en âge d'être son grand-père. Sur un plan Juridique ce livre est également précieux car il permet de distinguer l'amour de l'emprise et partant d'interroger dans ce cadre la notion de consentement.
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Récit courageux et pertinent d'une adolescente encore présente derrière la plume de l'adulte devenue.

Ce témoignage circonstancié d'une victime d'un prédateur sexuel stigmatise à raison un individu, mais aussi une époque révolue de tolérance sexuelle, de permissivité en éducation et complaisance intellectuelle, face à des comportements à la marge.

Aujourd'hui, certains s'offusquent d'un retour à l'ordre moral et de la déferlante de règlements de comptes que les femmes engagent, autant devant les tribunaux qu'en littérature et autres témoignages, surfant sur la vague #MeToo.
Méthode drastique, parfois excessive, mais je dirais que c'est de bonne guerre, pour ce que collectivement elles ont pu ou peuvent encore subir ...

Vanessa Springora apporte sa pierre à l'édifice par une autobiographie qui a provoqué un buzz médiatique et un tremblement de gêne et d'indignation dans le cercle fermé de l'édition et des littérateurs.
200 pages de narration pour évoquer un père inexistant, une enfance solitaire et trop libre dans une famille de divorcés et une précocité sexuelle. Un contexte parfait pour le piège des griffes d'un manipulateur, improbable pygmalion encensé pour ses écrits littéraires, dont elle fait un tableau révoltant.
Des faits qui ont justifié l'ouverture par le Parquet de Paris d'une enquête plus générale sur « viols commis sur la personne d'un mineur de 15 ans », au préjudice notamment de Vanessa Springora.

Au-delà de l' «auto-thérapie» que l'écrit apporte à l'auteur, on peut placer l'importance du témoignage sur le registre éducatif pour faire connaître à nos adolescents la pédocriminalité, et les notions d'emprise et de manipulation. le récit, aisé à suivre, dynamique dans sa construction, distancié dans les faits, ouvre à la discussion intergénérationnelle.
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J'ai envie de dire : "J'ai lu. L'ampleur des dévastations de l'emprise psychologique, des abus sexuels, son air de ne pas y toucher, de ne pas faire de mal. Je l'ai lu le Consentement". Mais je crois que j'ai surtout envie de retourner le livre et ne pas trop m'y attarder, parce que ce combat là, de V. m'a bouleversée. Terriblement vrai et répulsif.
Après avoir reposé hier Chavirer de Lola Lafon, Les mots de Vanessa Springora allaient enfin pouvoir prendre le chemin jusqu'à moi. Et l'indicible monde -dans lequel elle a traversé son adolescence, fait sa vie aujourd'hui, dans lequel ils ont vécus, dans lequel on vit tous- l' indicible monde allait pouvoir trouver une place sans trop effondrer le reste qui peine à tenir debout. Ce monde insidieux est une voie à faire éviter à nos enfants, les en protéger.
A partir de quand mes ado vont lire le Consentement? Comment les confronter à la réalité glaçante de notre monde?
Ce témoignage couvre tout ce dont on a besoin pour comprendre. Il aurait même pu être plus violent, plus haineux. Il est sage, plein de sagesse d'une femme qui a du en monter des marches pour sortir de ses ténèbres. V. écrit qu'elle aurait aimé qu'une autre le fasse à sa place. Cette phrase a fini de me plonger dans sa tourmente. Ses mots résonnent d'appel à l'aide, de solitude, d'incompréhensions adultes, de prise de recul abasourdis.

Livre indiscutablement important pour l'auteure. Pour les lecteurs. Pour nous tous.
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Ce qui est formidable dans le récit de Vanessa Springora c'est qu'elle réussit l'exploit de ne pas être dans la vengeance ni dans sa victimisation face à un homme qui l'a abusée en toute impunité.
« le consentement » est un livre très intelligent qui m'a passionnée parce qu'il montre de façon simple comment une adolescente peut être sous l'emprise d'un prédateur sexuel.
Elle raconte comment elle devient amoureuse de Gabriel Matzneff, écrivain célèbre de cinquante ans alors qu'elle en a treize. Il lui écrit sans arrêt et elle est à la recherche du plaisir d'être reconnue par une figure paternelle. Il va la soumettre avec son consentement parce que personne lui dit (et en premier lieu sa mère qui autorise cette relation) qu'elle peut l'aimer mais qu'elle ne doit pas vivre sous la coupe de cet homme.
Il y a dans le récit de Vanessa Springora une analyse sociologique, celle d'un milieu et d'une époque. Un certain nombre d'intellectuels dans les années 80 revendiquaient une libération sexuelle dans le déni de la pédophilie. D'ailleurs, elle montre bien que personne ne se met jamais à la place des enfants ou des adolescents concernés puisque leur consentement semble acquis. L'adulte qui abuse est considéré comme un expert qui va éveiller l'enfant la sexualité. C'est la thèse que défend Matzneff dans « Les moins de 16 ans » un livre qui l'a fait connaître et que je ne lirais jamais.

Vanessa Springora est forte puisqu'elle réussit à le quitter alors qu'elle est encore toute jeune car elle comprend qu'il n'est pas normal d'aller à Manille pour coucher avec des petits garçons de onze ans. Elle portera pourtant très longtemps la culpabilité d'avoir été utilisée y compris à des fins littéraires car Matzneff a construit ses livres sur l'abus de faiblesse des adolescentes qu'il convoitait (car elle n'est pas la seule) en faisant passer cela pour de l'amour.
Il lui faudra trente ans pour écrire et prendre le chasseur à son propre piège en l'enfermant dans un livre comme il a fait avec elle. Et elle a bien fait.

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Je l'ai enfin lu...
Vous vous rappelez de ce livre qui a tant fait polémique ? J'avais très envie de le lire à l'époque mais j'ai préféré attendre un peu pour pouvoir me faire ma propre opinion et me détacher de tout le tapage médiatique que sa sortie a suscité. le lire aujourd'hui m'a permis de prendre plus de recul et ne pas me laisser influencer par les diverses critiques que l'on a pu entendre.
"Le consentement" raconte l'histoire de V., 14 ans, qui tombe amoureuse de G., un célèbre écrivain de trente ans son ainé. G., qui la séduit ouvertement, va exercer sur elle une emprise qui laissera sur la jeune fille une marque quasi indélébile. Plus qu'une relation "anormale", le roman dénonce également le milieu littéraire qui passe sous silence le comportement honteux de cet écrivain qui affiche publiquement et décrit clairement dans ses romans son attirance pour les très jeunes filles et les très jeunes garçons.
Wahou ! Quelle claque ce roman ! Je ne savais pas à quoi m'attendre et j'ai été scotchée ! Par la qualité de l'écriture, tout d'abord. le récit de Vanessa Springora est magnifiquement bien écrit : il est authentique, les sentiments qu'elle éprouvait à l'époque sont décrits avec beaucoup de recul et de maturité, il n'y a aucun passage inutile, l'histoire est fluide, on a du mal à lâcher ce roman une fois commencé. Une vraie merveille littéraire.
Ce qui m'a scotché également, c'est l'espèce de complaisance et l'hypocrisie qui règne dans le milieu littéraire face au comportement de cet espèce de prédateur ! Comment peut-on éditer les récits de relations amoureuses entre un homme et des petits garçons âgés de 11 ans ! Là vraiment, ce silence me dépasse ! Surtout venant d'un milieu d'érudits !
Il faut une sacrée dose de courage pour publier un texte comme cela, surtout compte tenu du protagoniste principal. Bravo et merci à Vanessa Springora pour ce récit si touchant et écrit si intelligemment !

Lien : https://mademoisellechristel..
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Le consentement ! Quand y a-t-il consentement ? de nos jours, on pourrait croire que cette notion est devenue plus claire, ‘meeto' oblige. S'il n'y a pas de oui ferme, c'est non ! Est-ce que cela suffit ?
Avec son livre, Vanessa Springora nous répond non !
Bien sûr, il faut remettre le récit dans le contexte de son temps… Est-ce pour autant qu'il faut trouver ce contexte d'alors normal ? D'accord, il faut tenter de faire la part des choses puisque ce récit est, essentiellement, issu d'une seule source… Est-ce pour autant que le point de vue est suspect et doit être rejeté ? Evidemment, il faut s'interroger sur les influences et antécédents familiaux, la précocité sexuelle de l'enfant, le manque de réactions de la part de l'entourage, du monde scolaire, de la police… Est-ce pour autant qu'il n'y a pas eu d'âme d'enfant, d'adolescente, de jeune femme en souffrance ? L'erreur serait de lire ce livre pour son histoire, seulement avide d'en connaître le dénouement ou de le lire avec, pour seule préoccupation, l'envie de pointer tout ce qui pourrait apparaître suspect, vérité arrangée ou complaisance narcissique. Il ne faut lire ce livre, avec pudeur, que pour les questions qu'il pose à notre société, notre conscience.
Le Consentement est un livre dérangeant. On ne peut guère développer de sympathie pour aucun des personnages même si tout est écrit pour qu'on cloue au pilori un écrivain G, innommable, ogre pervers qui abuse des autres et s'en glorifie. Comme bien d'autres lecteurs, je suppose, j'ai eu envie de réclamer justice contre cette plume dévoyée, contre ces parents absents en tant que tels mais bien là pour accepter l'inacceptable, le viol de leur enfant. J'ai aussi eu envie de distribuer quelques bonnes paires de claques à V. pour la remettre à sa place, à hauteur de ses treize ans, la ramener à un peu de jugeotte, de raison ; la mettre devant sa réalité et la pousser à prendre la décision d'arrêter sa dérive, d'appeler à l'aide et de saisir les bouées lancées…
Mais l'essentiel n'est pas là. le noeud de ce désastre, c'est la manipulation de mineure qui, plus est, est opérée par ‘un ami de la famille' avec le consentement de l'entourage. Ce livre est un courageux travail de vulgarisation de ces mécanismes psychologiques utilisés par des mentors abusifs, des pseudo-directeurs de conscience, des adultes, parfois parents, incompétents. Tous, ils refusent d'ouvrir les yeux et d'assumer leur rôle éducatif qui est de conduire un enfant vers la liberté, l'autonomie et la joie ; tout le contraire de l'assujettissement, de la dépendance et de la souffrance.
Je ne sais si, avec le Consentement, une écrivaine est née. Ce n'est pas sur base d'un tel récit cathartique qu'on peut le dire. Si tant est qu'elle reprenne la plume avec, je le lui souhaite, des sujets moins douloureux pour elle-même, Vanessa Springora aura tout le loisir de nous convaincre de sa qualité d'écrivaine. Quoi qu'il en soit, ce livre restera une pierre sur le chemin d'interrogations et de réflexions que notre société doit mûrir. Comment déjouer les pièges d'une éducation permissive par abandon des responsabilités parentales ? Comment éduquer nos enfants à être eux-mêmes, à devenir objet de leur propre respect et à se développer dans un souci constant de la recherche d'une autonomie éclairée par la sagesse et la bienveillance d'une société qui respecte l'intimité tout en favorisant les contacts humains empreints du respect inconditionnel de chacun.
Ce sont toutes ces questions que soulève le livre de Vanessa Springora, celles-là et, bien sûr, l'incontournable question de la complaisance d'une opinion publique qui se nourrit encore trop souvent du glauque et s'aplatit devant les pseudo-mentors médiatisés à outrance.
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Que dire de cette lecture ??
Que je me sens choquée ? indignée ? en colère ?
Choquée de constater qu'à la fin du 20ème siècle, en France, une toute jeune fille (V.), à peine adolescente, a dû se débattre seule pour échapper à l'emprise tant psychologique que physique d'un pédophile / éphébophile de 30 ans son aîné, et ayant abusé d'elle pendant plus de 2 années !
En même temps, ce n'est pas son père (qui l'a abandonnée alors qu'elle n'avait que 6 ans) qui aurait pu la sauver. Lorsqu'il découvrira la nature du lien qui unit sa fille à cet homme, il n'aura d'autre réaction que de se mettre dans une colère noire, avant de fuir. Incapable de protéger sa fille, cette dernière ne reverra plus jamais son père.
Et que dire de sa mère ?
Lorsque V. trouvera enfin le courage de se libérer de l'emprise de son prédateur, sa mère aura pour unique réaction de s'apitoyer sur le sort du violeur de sa fille ("le pauvre, tu es sûre ? Il t'adore !").
Indignée de constater :
- qu'un médecin a pu proposer à cette toute jeune fille (alors âgée d'à peine 14 ans) de pratiquer une "légère" incision afin de lui permettre d'accéder "enfin aux joies du sexe".... 🤔,
- que la brigade des moeurs, et la justice se sont révélées incapables de protéger cette jeune fille comme elle aurait dû l'être...
En colère de constater qu'un tel monstre a pu, sous couvert de son statut d'artiste, agir en toute impunité, et continuer de ruiner la vie de sa victime des années après les faits, en publiant (sans son autorisation) des photos d'elle et des lettres qu'elle lui avait écrite alors que, sous son emprise, elle se pensait amoureuse de lui.

Ce livre amène à se poser beaucoup de questions, surtout à l'heure actuelle, alors que la parole des victimes et des femmes se libère de plus en plus.
Sans tomber dans la vulgarité, ce récit met en lumière la méthode des prédateurs du type de G.M
Dans les 2/3 du livre l'écriture est très nerveuse. On sent que la victime/auteure a besoin de se décharger de cette terrible histoire. Les faits sont exposés avec une certaine distance, bien que l'auteure restitue avec beaucoup de précisions les sentiments qu'elle a pu ressentir.
Dans la dernière partie du livre, vient le temps du questionnement, de la prise de conscience de la gravité, et de l'incongruite, de cette relation.

Je n'ai pas mis de note à ce livre car je ne sais pas comment lui en attribuer une.
Je dirai que c'est un livre percutant mais nécessaire.
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Dans les années 80, je suis tombée par hasard sur un livre de Gabriel Matzneff que j'ai lu entièrement. J'ai trouvé son écriture belle et déliée, mais il m'a tout de même paru incroyable que cet auteur puisse mettre sur le même plan dans son récit sa fascination pour la religion orthodoxe, les cancans du Paris mondain et des habitudes sexuelles manifestement pédophiles qui en principe sont punies par la loi. Il m'a semblé clair, après avoir lu son livre, que ce Gabriel Matzneff se permettait de banaliser des actes criminels d'une manière éhontée parce qu'il se sentait protégé par des personnages haut-placés dont certains avaient peut-être les mêmes travers que lui. Ecoeurée, j'ai jeté le livre.
Aujourd'hui, à la lumière de plusieurs affaires d'actualité récente concernant des accusations de viol et/ou pédophilie (le politicien DSK, le coming out "Balance ton porc", le producteur Harvey Weinstein, le célèbre photographe et réalisateur David Hamilton, le célèbre réalisateur Roman Polanski, l'actrice Adèle Haenel, le plasticien Claude Levêque et d'autres encore à venir certainement) on se rend compte que l'époque n'est plus à la sexualité post-soixantehuitarde ultra libérée et permettant tous les abus. Les victimes parlent et Vanessa leur a ouvert la voie avec son livre tiré à quelque 65.000 exemplaires.
Un pervers est quelqu'un qui ligote sa proie comme le ferait une araignée pour la manger vivante. Vanessa Springora a très bien su montrer, dans son livre, comment le pervers Gabriel Matzneff avait endormi sa méfiance pour l'attraper dans ses rets. Un grand bravo à toi Vanessa !


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