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Isulka la Mageresse tome 2 sur 2
EAN : 9782490417025
256 pages
Books on Demand (04/04/2018)
4.58/5   12 notes
Résumé :
Au nom de la Vieille Alliance, qui unit la France et l'Écosse depuis l'époque de William Wallace et Robert the Bruce, Isulka, mageresse de cabaret, et Scipione, spadassin vénitien, sont appelés au cœur des Highlands pour lutter contre une ancienne malédiction...
Quelque part entre victorian fantasy, cape et épée et mythes pictes, laissez-vous entraîner dans la suite des aventures d'Isulka et de Scipione.
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Je remercie Dorian ainsi que la maison d'édition Noir d'Absinthe pour la lecture de ce tome 2. Une belle couverture pour un second tome encore plus entraînant que le premier.

Nous retrouvons Isulka, Mageresse dans un "cabaret" montrant ses "pouvoirs" aux plus offrant. La magie fait toujours partie d'elle. Un an après les faits et gestes du tome 1, Isulka est légèrement sur les nerfs. Gagnant peu sa vie, elle fait de son mieux, surtout lorsqu'une bague l'empêche de toucher dans l'intimité quiconque sous peine de le voir se transformer en autre chose que l'être humain qu'il ou qu'elle est. Vint Deirdré, une jeune femme écossaise qui lui demande son aide de Mageresse. Après moults péripéties, Isulka va accepter sa demande et ainsi éviter d'être dans des ennuis qui lui vaudrait la pendaison. Pour sortir de Paris, la ville où le début se passe l'action, elles vont avoir besoin d'aide et la seule personne en qui Isulka a... confiance... est ce cher Scipione qui va se retrouver dans l'obligation de les suivre jusqu'en Ecosse. L'aventure ne fait que commencer !

J'avais beaucoup aimé le premier tome, et encore plus celui-ci ! Après que Isulka et Scipione soient passés par l'Egypte il y a une année, ils se retrouvent dans une aventure proche des Highlanders ! Les débuts mouvementés ne sont qu'un prélude à tout ce qui va leur arriver. Les personnages principaux ne vont pas être dans un hôtel 5 étoiles à se dorer la pilule en imaginant un monstre dans le fameux Loch ! Non, bien entendu, il va falloir à Isulka qu'elle découvre comment aider leur hôte Deirdré qui leur parle d'une Vieille Alliance. Avec ses deux frères et un père malade, ils ne savent plus quoi faire. La mort de ce dernier met tout le monde dans l'effroi, surtout qu'Isulka a disparu ! Bon je m'arrête là, car ce n'est que le début et vous comprendrez bien que nos personnages vont en prendre bien assez pour une vie entière.

Les descriptions des lieux sont tout simplement magique ! le décor est planté, les villageois, les problèmes connus et ceux qui sont liés à la magie sont mélangés donnant un bel ensemble. Les habitations, le domaine de Deirdré, tout ce qui l'entoure est très bien décrit, de telle manière que j'ai eu l'impression d'être à leur côté, sur un cheval, voyant les tenues rouges arriver de la brume. le mystère reste entier et je dois l'admettre, je me suis fait avoir sur toute la ligne ! Pas jusqu'à la fin, car on en apprend un peu plus à chaque page tournée, mais qui est derrière tout ce qui leur arrive est tout sauf drôle. La mort semble plus que proche, le passage d'un endroit à l'autre ne se fait pas sans douleur. Les légendes, les us et coutumes, les croyances populaires, la malédiction sont au coeur de ce que vont vivre les protagonistes.

Les personnages évoluent, surtout Isulka au niveau de sa magie. apprendre à contrôler ce feu qui vibre en elle est difficile et se laisser aller peu être fatal. Elle est parfois hautaine, parfois sauvage, elle n'hésite pas à donner de sa personne pour sauver ceux qu'elle apprécie. Scipione nous régale de nombreux combats qui nous montre son agilité, sa fourberie pour pouvoir survivre, mais surtout ses faiblesses. Comment résister à une femme ? C'est dur pour ce séducteur Italien. J'ai beaucoup aimé suivre ce qui arrive à Isulka. La découverte d'un autre temps, de personnages historiques et inventés et de voir comment tout cela se termine. J'ai beaucoup aimé suivre cette reine noire qui est capable du meilleur comme du pire.

Les complots sont partout. Comment faire confiance à quiconque surtout lorsque la langue n'est pas universelle ? Mélanger des légendes pour en créer de nouvelles est fascinant. Il y a eu tellement de batailles, pourquoi pas celle-ci ? Souriez ! le passé peut être modifié afin d'en donner plus de valeurs. et ainsi nous embarquer encore plus vite !

En conclusion, une nouvelle aventure qui détonne une fois de plus. J'ai adoré retrouver Isulka et Scipione dans une bataille épique. J'avoue que j'ai hâte de découvrir la suite de leurs aventures, car un train ne peut pas les séparer, pas vrai ?

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/isulka-la-mageresse-tome-2-la-vieille-alliance-dorian-lake-a145758970
Lien : http://chroniqueslivresques...
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J'ai poursuivi l'aventure à peine le tome 1 achevé, sans regrets ! Si pour moi, seules quelques heures s'étaient écoulées, pour Isulka et Scipione, un an avait passé depuis leurs aventures en Egypte. Fidèles à eux-mêmes, ils s'étaient éloignés — surtout fidèlement à Isulka, qu'on se le dise ! Mais bien évidemment, le destin n'allait pas les laisser seuls dans leur coin !

J'ai adoré "retrouver" (je ne l'avais pas quittée depuis bien longtemps !) Isulka et sa façon d'évoluer avec les autres personnages. Ce tome souligne un peu plus ce qui m'avait déjà titillée dans le premier : ses relations avec d'autres femmes sont bien plus intéressantes que celles avec les hommes. Elles portent un message de force, de sensibilité, de puissance, de fragilité. La Vieille Alliance, et La Pierre d'Isis aussi mais dans une mesure un peu moindre, met en avant cette facette du féminisme qui est parfois oubliée : des femmes qui se soutiennent, se portent vers le haut, apprennent l'une de l'autre, plutôt que de se combattre, se rabaisser et de dénigrer. Oh, ça n'empêche pas Isulka de se venger de l'une des demoiselles qui l'accompagnent, mais j'ai aimé que Dorian amène cela aussi, dans ses écrits. Et qu'il l'ai fait avec délicatesse, finesse (oserai-je dire "doigté" ? *sort*), sans nous le jeter à la figure.
Scipione est un peu plus en retrait, par rapport au tome 1, mais ses sentiments sont néanmoins approfondis, tout en subtilité. Enfin, "subtilité", je me comprends. Disons que Dorian suggère par les réactions de son personnage, plus que par les monologues intérieurs où les choses seraient écrites noir sur blanc. Il montre, sans nous dire vraiment. J'ai un peu peur que le pauvre Scipione ne se fasse malmener encore plus par la suite... et que, finalement, sa vendetta et son retour à Venise n'aient plus la même saveur qu'avant sa rencontre avec Isulka..

Dans ce second tome, j'ai également trouvé l'intrigue plus recherchée, plus approfondie. Moins facile. le rythme est toujours effréné, la preuve étant la vitesse à laquelle j'ai avalé les pages, encore une fois. Il y a quelques moments de pause malgré tout, pour souffler un peu, donner de la perspective à tout ce qu'il s'est passé, tout ce que ça implique, et les portes que ça ouvre. J'ai aimé chacune des scènes d'Isulka avec Dresilla... et j'ai grand espoir que, contrairement à Ankhfareh, cette dernière reste un peu plus longtemps dans l'entourage de la mageresse. Si ce n'était pas le cas, je n'en voudrais bien évidemment pas à Dorian... après tout, Isulka est faite pour ne pas s'attacher sur le long terme... et ça fait du bien d'avoir une héroïne qui n'a pas besoin d'une autre personne pour être complète.

L'univers s'enrichit également, toujours sur cette facette magique et mythologique. Ce n'est d'ailleurs pas pour me déplaire ! Je me demande si, après l'Egypte et l'Ecosse et leurs propres sources de magie, Dorian va nous montrer, pour le prochain (il y aura bien un troisième tome, hein ? rassurez-moi !), les origines de la magie d'Isulka. Car elle ne ressemble pas à l'égyptienne, ni à l'écossaise... et, peut-être que je me trompe, mais je doute que ses flammes ne soient pas liées à une autre mythologie... que chaque tome explore les mythes d'un pays, sans que la magie de l'héroïne ne soit liée à ceux d'un autre... je ne sais pas, ça me semblerait un peu étrange et... dommage ! J'ai peut-être un coeur plus mou que ce que je ne veux bien l'avouer, d'avoir envie qu'Isulka trouve enfin une "maison", un lieu où elle sera accueillie et aimée telle qu'elle est, plutôt que de faire des tours pour les endormis du cabaret !

Encore une fois, ce fut un excellent moment passé avec Isulka et ses compagnons. Il me darde de découvrir la suite de leurs aventures...! En attendant, je pourrais toujours me consoler avec Hex ^^
Lien : https://bertieandellie.weebl..
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Exceptionnellement cette chronique présente deux tomes ensemble, pour la simple raison que d'une part c'est un coup de coeur et d'autre part ayant lu les deux tomes d'une traite j'ai pu me rendre compte de la progression et des petits changements entre les deux romans ainsi j'avais envie de m'essayer à une chronique comparative des deux volumes.

Tout d'abord parlons un peu du tome 1:

Ce premier tome nous présente le personnage d'Isulka qui se définit comme étant une mageresse. Elle possède le don de contrôler le feu, ou plutôt de faire appel à lui et d'essayer ensuite de ne pas faire trop de dégâts avec! J'ai adoré ce personnage qui est loin d'être une héroïne, elle assume d'ailleurs ce fait et cela rend l'histoire plus réaliste. Attirée par l'appât du gain entre autre pour sauver sa vie d'un usurier peu scrupuleux elle se lance à la recherche d'une bague, la pierre d'Isis pour le compte d'un Anglais. Là elle fera la rencontre de Scipione, un bel Italien portant une Vendetta dans son coeur mais qui n'a pas les moyens financiers pour la mener à bien.

Les chapitres s'alternent entre les aventures de Scipione et Isulka. A la lecture du titre je ne me doutais pas que l'Italien prendrait autant de part dans l'histoire, le plaçant presque à la hauteur d'Isulka en personnage principal.

Nous découvrons Paris au XIXe siècle avec la construction de la Tour Eiffel pour l'exposition universelle de 1889 en toile de fond avant de partir en Égypte. Isulka a également un don certain pour s'attirer des ennuis. Heureusement Scipione est là pour l'aider bien qu'elle sache parfaitement se défendre. le seul reproche que j'ai à faire sur ce premier volume c'est que la partie vraiment magique du récit met du temps à démarrer à mon goût, même si cela renforce l'aspect un peu embrouillé de la secte de Seth où comme Isulka on se demande s'ils sont juste fous ou s'il y a plus derrière. La suite nous fait évidemment pencher pour la deuxième option même si la folie pourrait être proche de la foi ici…

Puis le tome 2:

Cette fois-ci l'intrigue est plus rapide: Isulka est abordée par une jeune écossaise mystérieuse qui réclame son aide pour défaire son île d'une malédiction. Bien que peu intéressée, Isulka devant échapper aux conséquences de ses mauvaises habitudes va finalement sauter sur l'occasion pour s'enfuir quitte à effectuer une bonne action en allant faire un tour en Écosse. Elle sera aidée par Scipione qu'elle n'a pas revue depuis 1 an, suite à leur dernière mésaventure qui a changé sa vie. (Je n'en dis pas plus pour ne pas trop spoïler). Ce dernier aussi gaffeur dans l'âme que notre mageresse (et c'est un euphémisme, il tue malgré lui ce spadassin italien) va finalement la suivre dans les highlands et c'est tant mieux. Ou pas.

Je crois que j'ai une préférence pour ce tome avec ces références au mythe Arthurien, ces paysages écossais, la description de certains rites païens, des références aussi à la Wicca et ses croyances.Le récit est rapide, les actions s'enchainent tout en nous donnant la dose d'informations nécessaires à la bonne compréhension du récit.

Les deux tomes relatent les aventures des personnages à un an d'intervalle. Malgré l'attachement non assumé qu'ils éprouvent l'un pour l'autre la vie les éloignent tout comme leur passé et leur condition instable.

Bilan

J'ai adoré découvrir la plume de l'auteur, je ne connaissais pas ce genre Victorian Fantasy, mais j'apprécie le côté humain de ces héros imparfaits et peu recommandables. Il y a une vraie progression chez Isulka qui dans le tome 2 semble réaliser et accepter son potentiel magique lui permettant de se sortir de situation bien fâcheuse. L'intrigue en se déroulant tantôt en Égypte puis en Écosse est originale et maintient le lecteur en haleine en le faisant ainsi voyager. A chaque étape on apprends les us et les coutumes de ces pays que nous découvrons avec nos deux personnages.
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Le premier tome était sensationnel mais le second est encore plus époustouflant. Une invitation à l'aventure sans fioriture. Une aventure entrainante et sensationnelle dans un monde où légendes et croyances s'entremêlent et prennent une dimension inimaginable.


Après l'Égypte, Dorian Lake t'entraîne sur les terres de l'Écosse où moult légendes ont façonné ce paysage aride. Terres de Highlanders pourvus d'un sens profond de l'honneur et de la famille où les codes stricts ne peuvent être pourfendus. Isulka la mageresse est embringuée par dépit dans un nouveau voyage au nom de la Auld Alliance. Son but : mettre terme à une malédiction qui met à mal les habitants de ces contrées lointaines. Scipione, loin d'être enjoué se joint au voyage afin de fuir les geôles de Paris. Ce duo réunit est tout autant délicieux. Leurs joutes verbales sont un pur délice. Isulka est toujours aussi sûre d'elle et courageuse. Elle n'hésite pas à jouer aux tête brulées et se met au devant de nombreux ennuis. Toujours maudite par la bague d'Isis (voir tome 1), elle va se donner corps et âme à cette nouvelle mission. de plus elle va en apprendre davantage sur ce pouvoir qui coule dans ses veines. Isulka la mageresse devient magistrale. Tout ce pouvoir lui donne l'aura d'une déesse. Tu retrouves une femme affirmé et splendide.
Scipione est toujours fidèle à lui même. Coureur de jupons averti, il n'hésite pas à soulever ceux de sa belle et intrigante hôtesse. Mais lorsque Isulka disparait il n'hésite pas à tâtonner de l'épée pour défendre son amie et son honneur.
Tous les deux sont embarqués dans un drôle de complot. Alors que Scipione tente de démêler la vérité et combattre les Anglais, Isulka est projetée dans le monde irréel où dieux et rois se livrent une bataille infernale. Un saut dans le passé époustouflant.


Dorian Lake revisite les légendes et mixe pour en créer une nouvelle : le roi Arthur (Arhur Pendagron), la table ronde, les chevaliers de la table ronde et La Reine noire (la Reine Margot) qui est, si mes souvenirs sont bons, la demi soeur du Roi Arthur, rituels. Un mix très bien maitrisé où est rajouté à tout ça le folklore local : Les Pictes, descendants des premiers habitants de la Caledonie. Ce livre est un condensé d'Histoire et de Légendes. Tu greffes à ça un soupçon de barbarie, des scènes sanguinolentes, de la passion, de l'amour, de la vengeance et de la haine et tu tombes directement dans un roman totalement subjuguant.
Je ne peux que tarir d'éloges sur ce second volet. La plume de Dorian Lake s'est affirmée et n'hésite pas à rentrer dans les détails. Une histoire parfaitement maitrisée de bout en bout.


C'est juste époustouflant et j'en veux encore !
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Après l'Egypte, notre mageresse embarque pour l'Ecosse. On retrouve dans ce volet la plupart des ingrédients du premier : duels d'épéistes, mêlée martiale titanesque, carnage impitoyable, affrontements magiques cataclysmiques, rituels sanglants, meurtres, cruautés, trahison… et aussi un brin d'humour pour alléger le coeur des héros autant que du lecteur. le schéma global reste comparable également : Isulka est séparée des autres protagonistes, elle vit son aventure de son côté, et Scipione, le bretteur italien, du sien. On suit ainsi les deux intrigues en parallèle, qui finissent bien entendu par se rejoindre. Monsieur joue le chevalier servant qui vole au secours de la belle demoiselle en péril alors que celle-ci n'en demande pas tant, elle a largement les moyens de se sortir par elle-même du danger et ne se retient pas de le faire savoir à son compère.

A ces ingrédients de base, l'auteur ajoute quelques condiments venant pimenter la recette : sexe et sensualité, l'occasion d'une brève réflexion sur la place assignée des femmes par la société et la religion en particulier.

L'héroïne se révèle à nouveau dans cet épisode une femme indépendante, de caractère, solitaire, débrouillarde, sans attaches, mais aussi puissante grâce à sa magie qui progresse encore. On fait également la connaissance de son alter-ego "démoniaque", la reine sorcière picte importée d'un autre âge. Avec ses pratiques barbares et son éthique discutable, elle nous ouvre les portes d'une magie encore différente, rituelle et primitive, éloignée de la philosophie 19ème siècle contemporaine d'Isulka.

J'ai apprécié ces personnages hauts en couleur, le voyage dans la brumeuse écossaise, ainsi que dans l'ancienne et mystérieuse contrée cachée, les péripéties et retournements de camps. Si j'avais un bémol à formuler, ce serait que j'aurais aimé recevoir davantage de réponses aux questions que je me suis posée au travers de ces récits : mieux comprendre les différentes magies et notamment celle de l'héroïne qui reste pour elle aussi très mystérieuse, en savoir plus sur la bague qu'elle porte, avoir plus d'informations sur les raisons de l'avis de recherche parisien qui la menace…

Cette nouvelle aventure s'enchaine bien avec la précédente, ce qui fait qu'on n'est pas déçu mais qu'on n'est aussi un peu moins surpris qu'à la lecture de la première.
Elle peut également se découvrir indépendamment.
Le troisième volet devrait se dérouler à Venise, reste encore à l'écrire, d'après l'auteur…
Des illustrations intermédiaires agrémentent le texte, un petit plus appréciable.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
— Qu’est-ce que donner la vie ? C’est à la fois l’acte le plus évident, car la vie naît en nous et se développe par elle-même, mais c’est aussi le plus puissant et le plus grand mystère de l’univers. Au départ de rien, nous offrons au monde un nouvel être, avec sa propre âme. Ce n’est pas une simple copie, mais bien plus que cela. C’est un acte divin. Chacune d’entre nous est une déesse, Isulka. Nos corps sont des temples, comme aucun homme ne le sera jamais. C’est pour cela qu’ils nous craignent et nous haïssent, car nous possédons le pouvoir de la création, alors qu’ils n’en sont que les spectateurs, écartés du grand secret.
Depuis la nuit des temps, ils inventent des dieux et des règles pour nous évincer du pouvoir, pour nous rabaisser. Arthur et ses chevaliers sont les serviteurs d’un dieu masculin, qui aurait créé le monde seul. N’est-ce pas la pire des absurdités ? Qu’un mâle donne la vie à tout un cosmos ? Leur dieu n’existe pas, il a été conçu pour nous opprimer et nous détourner de la vérité. Regardez ce qu’il bannit : le péché, le plaisir… Il rend impie le corps. Il rend impies nos temples. Car c’est là que se trouve la magie.
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La surprise ne fut pas vraiment le sentiment qui saisit Isulka lorsqu’elle découvrit que sa bienfaitrice était une femme aux cheveux noirs et à l’accent écossais.
Deirdré aida Isulka à se relever et à s’installer dans le taxi qu’elle venait de louer. Elle offrit même d’examiner les pieds passablement abîmés de la mageresse.
Isulka se concentra avant tout sur son souffle, court et laborieux, avant toute réponse. Bien qu’il fît assez froid en cet hiver de l’an 1889, chacun de ses muscles brûlait suite à son récent effort et une soif cruelle tiraillait sa gorge éreintée.
Deirdré Calloway eut suffisamment de grandeur d’âme pour laisser la mageresse reprendre ses esprits avant de finalement s’exprimer :
— Mes excuses d’arriver aussi tard. Quand j’ai entendu ces hommes parler de vous, j’ai su que quelque chose se tramait. Par contre, pour trouver une voiture, le soir, à Paris, c’est sanguinairement compliqué.
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La jeune fille quitta la tente et Isulka l’entendit courir au-dehors. Elle alla se regarder dans un petit miroir poli et, bien que s’y attendant, elle fut surprise de se voir dans ces atours médiévaux. Entre l’Égypte antique et Calédonia, elle avait la fâcheuse impression de se faire transporter d’époque en époque sans avoir un traître mot à dire sur la question.
Ses yeux se posèrent sur son ancienne tenue, laissée sur la chaise unique de la tente, et elle se rendit compte que le col de la robe était rougi. Elle la prit dans les mains et toucha l’étoffe : oui, du sang avait coulé au niveau du cou et imbibé le tissu. Pourtant, elle ne se souvenait pas avoir été blessée. Iain lui aurait-il ouvert le crâne en la frappant plus tôt ? Dans ce cas, ses cheveux auraient été dans un état abominable. Et elle l’aurait senti.
Ou alors, il s’agissait du sang d’un des Pictes, peut-être celui qu’elle avait tué par les flammes.
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Avait-elle raison au sujet de Dieu ? Isulka n’avait jamais été une fervente pratiquante, c’eût été grotesque pour une mageresse dont l’inquisition n’aurait fait qu’une bouchée si elle avait eu vent de ses activités. Mais de là à dire qu’aucun dieu masculin n’aurait pu créer le monde…
Pourtant, quelque part, cela paraissait logique. Dieu avait fait l’homme à son image ; or, c’était bien la femme qui enfantait. Cela n’avait pas de sens.
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Interview de Morgane Stankiewiez pour le compte de Livre et Lecture en Bretagne.
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