Vingt-six noeuds comme vingt-six points d'attache, autant d'événements liant les fils du destin des personnages en un genre de macramé tragique des temps modernes, dépeignant les relations confuses et souvent infructueuses de jeunes adultes guidés par leurs passions et leurs obsessions. Vingt-six noeuds, c'est aussi la vitesse du vent juste avant la tempête...
C'est d'abord mon oeil qui a été retenu, par la couverture arcanesque marquée d'un titre mystérieux, puis les mots ont fait leur effet. L'écriture est très belle, poétique et sensible – mais également assez distanciée, ce qui donne l'impression d'observer les personnages de très loin. Leurs histoires d'amour et de haine ne sont pas du tout gnagna, mais j'ai eu un peu de mal à me laisser convaincre par leurs agissements, peut-être trop émotifs et pas assez rationnels pour moi. Reste qu'il y a quelque chose qui semble vouloir relever du mythe, dans leurs rapports passionnels et leurs déchirements. Ça demeure un beau texte, même si je ne me suis pas sentie aussi investie dans ma lecture que je l'aurais souhaité.
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Montréal est très présent dans 26 nœuds, le premier roman de Bindu Suresh, une pédiatre diplômée en littérature de l’Université Columbia qui a déjà travaillé comme journaliste à The Gazette.
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Ce roman poétique prend aux tripes, une histoire de passion à la fois.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec