La petite fille aux allumettes est une très bonne lecture et très intéressante. Elle met mal à l'aise mais comme peut le mettre un thriller, les tréfonds de l'âme humaine.
Le travail sur la couverture est toujours aussi agréable, et le manga bénéficie de très belles pages couleurs sur lesquelles nos yeux s'attardent volontiers en début de tome.
Nous avons des histoires différentes mais parfois des liens entre elle, ce qui renforce encore le pouvoir et l'intérêt du titre.
Dans le tome 3, on a une mère exigeante qui pousse ceux qu'elle aime à être à 120%, cela n'a pas toujours été très bien vécu par son fils et il doute de son amour. Qu'en est-il ? Elle est maintenant morte, mais manque au petit fils qui l'a fait revenir grâce aux allumettes de Rin laissées maladroitement par son père.
On a 2 amies, avec une un peu moins chanceuse et boulotte. Mais quand elle s'en sort mieux, l'autre déclenche de vils et sombres sentiments. Pourra-t-elle lutter contre et préserver son amitié ?
On a ensuite un jeune homme qui tente de vendre des mangas, il en conseille qui ne se vendent pas. Cette histoire pose plein de questions intéressantes sur ce qui fait le succès d'un auteur, d'une oeuvre, sa légitimité ?
Ensuite, nous retrouvons un personnage et une force d'enfant, qu'une fois adulte on perd.
Une histoire venue d'ailleurs, une jeune femme enfermée, mais plane une étrange historie à son sujet.
La dernière est sur Rin et nous entraîne bien étrangement.
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