Ce manga reprend le célèbre conte d’Andersen du même nom, mais il y rajoute une touche plus moderne. Pour ma part, j’ai bien aimé, mais rien d’étonnant à cela, car j’adore les contes.
Comme dans le conte originel, il est question d’une petite fille et d’allumettes qui semble exaucer les chimères. Mais tandis que dans le conte le personnage de la fillette brûle elle-même les allumettes dans ce manga, il s’agit d’un véritable commerce. Rin une petite fille au style gothique en a fait son moyen de subsistance. Elle propose à certains passants une boite d’allumettes contre un an de leur vie.
Chaque chapitre est indépendant du précédent puisqu’il s’agit de l’histoire d’un personnage comme c’est le cas dans un recueil de conte. Le seul fil conducteur dans tout cela est Rin. A chaque nouveau chapitre, on découvre l’histoire d’un personnage qui a choisi d’acheter les allumettes de Rin, mais comme vous pouvez vous en doutez ces allumettes ne sont pas inoffensives. Elles confrontent les personnages à ce qu’ils sont en réalité et malgré les avertissements de Rin cela les mènent bien souvent à leur perte. On découvre ainsi les différents vices de la nature humaine.
Il y a également une certaine chronologie dans le déroulement des événements, car on suit Rin qui va rencontrer d’autres vendeurs de rêves qui semblent être assez proches d’elle. Ainsi, il y a tout de même un léger suspense.
Le graphisme est assez bien réalisé, le décor est parfois un peu glauque suivant les histoires, mais les expressions des personnages sont bien rendus. De plus, les pages colorées au début de chaque ouvrage permettent aisément d’imaginer les couleurs des pages suivantes.
Malgré tout, j’ai trouvé certains chapitres un peu longs selon le rythme de l’histoire. C’est dommage, car j’ai survolé certaines histoires afin de passer ces passages où selon moi, il manquait de fluidité.
En bref, j’ai bien aimé ma lecture qui m’a permis de découvrir le fameux conte d’Andersen, mais ce n’est pas un coup de cœur.
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