Avalanche Hôtel

Comme le dit Niko Tackian : "Un roman est une aventure et celle-ci restera gravée parmi les plus belles".
J'ai été touchée au coeur par cette enquête menée tous azimuts par Joshua Auberson "simple flic de la police de Vevey".
Car cette enquête n'est pas seulement une simple enquête policière.
C'est aussi et, je trouve, surtout, une enquête passionnante sur la mémoire des hommes et des lieux.
Et qui pose ces questions existentielles : qui sommes-nous réellement , qu'est la mémoire ?
cf P 120
"Cette métaphore nous questionne sur notre cerveau, nous savons qu'il se régénère en remplaçant ses cellules, nous savons qu'il utilise une partie d'un bagage nous reliant à la longue lignée de nos ancêtres... mais nous au milieu de tout ça, qui sommes-nous réellement ? Et quels souvenirs nous appartiennent vraiment ?"
Cet auteur est une découverte pour moi, grâce à Babelio bien sûr. Bien évidemment, compte-tenu de mon coup de coeur, je lirai d'autres romans de cet auteur que j'ai vraiment beaucoup apprécié.

Joshua est un homme ordinaire, un simple lieutenant de la police cantonale de Montreux, mais après avoir séjourné sous plusieurs tonnes de neige, ses neurones se mettent à pédaler dans la poudreuse. Il ne sait plus distinguer le rêve de la réalité, dans sa tête tout se mélange entre souvenirs enfouis et représentations oniriques qui l'emmènent 30 ans en arrière sur les traces d'une jeune fille disparue.
Découvert en version audio ce roman m'a captivée dès les premières pages et je me suis enfilé les 5h20 d'écoute dans la même journée. L'atmosphère étrange, l'accumulation de mystères, tout contribue à rendre cette lecture addictive. C'est si original que je m'attendais à un bouquet final époustouflant ou percutant à la façon de Laura Kasischke. Mais non, la seule surprise que réserve le dénouement concocté par Nicolas Tackian est de se montrer fort médiocre, pas du tout à la hauteur du reste de l'histoire, et voire plutôt cucul la praline. Etonnant de la part d'un auteur qui ne semble pas manquer d'imagination...
J'ai apprécié le petit nombre de dialogues de ce roman car si Olivier Chauvel lit fort bien, je ne l'ai pas supporté quand il interprète les différents personnages et surtout Sybille, la collègue de Joshua, qu'il a totalement massacrée. Ça commence à me devenir pénible d'entendre des voix ridicules et qu'on hurle brutalement dans mes écouteurs ! Par contre, les petits intermèdes musicaux ont été bien agréables et relaxants pour mes pauvres oreilles ☺

Mon premier contact avec Niko Tackian le romancier s'est fait autour de Tomar Khan, son héros récurrent. La qualité des deux premiers volumes de cette série reposait sur ce personnage charismatique aux prises avec ses démons et ceux de la société. Pour varier, à la manière d'un Franck Thilliez, l'auteur a décidé d'alterner chaque année sa production avec une histoire indépendante. Nous voilà donc, dans « Avalanche Hôtel », livre à la couverture glaciale et énigmatique sur fond d'Overlook.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'univers annoncé est respecté. La neige fait partie intégrante du décor et le manoir joue son rôle ténébreux. Au milieu de cette immensité immaculée, le personnage principal s'intéresse à deux affaires policières séparées de quarante années. Seulement, victime d'un accident, il est handicapé par une amnésie qui le balade entre songe et réalité. A ses côtés, le lecteur a lui aussi du mal à ne pas perdre pied dans cette intrigue mentale. Il s'accroche à tous les éléments afin de reconstituer le puzzle et comprendre ce qui lie les deux incidents.

Même si certains évènements sont un peu tirés par les cheveux (surtout au niveau des rêves), la mécanique fonctionne et je n'ai ressenti aucun temps mort dans ma lecture. Telle une caméra, l'écriture cinématographique de Niko Tackian élabore les images et on se laisse porter par le scénario. le suspense est porté par un flou chimérique et les pages défilent sans nous laisser de répit.

En conclusion, ce petit thriller rempli parfaitement sa mission de casse-tête. L'auteur a su créer une ambiance froide et mystérieuse qui vous captivera jusqu'à la dernière ligne. Je regretterais seulement la brièveté du roman, qui aurait peut-être mérité plus de profondeur afin que l'on puisse s'attacher aux personnages et vivre plus intensément les péripéties de cette histoire assez complexe. Ce n'est donc pas le meilleur Niko Tackian, mais cette aventure, toute en efficacité, synthétise parfaitement le savoir-faire de l'écrivain.
Lien : http://leslivresdek79.com/20..

En bref :
Lecture bof bof, qui ne me laissera pas un gros souvenir…

De quoi ça parle ?
D'un homme qui se réveille dans une chambre d'hôtel nu, et surtout avec la mémoire en vrac. Il suit un inconnu et se retrouve sur une piste de bobsleigh. Il se réveille à l'hôpital , 38 ans plus tard. Rêve ou réalité ?

Mon avis :
Plutôt intriguée par le départ, je partais avec un bon sentiment dans cette lecture. Joshua est-il fou ? A-t-il des pouvoirs surnaturels pour traverser les années ? A-t-il vraiment connu l'hôtel en Janvier 1980 ?

J'aime beaucoup l'écriture de Niko Tackian, que j'avais découvert avec “Celle qui pleurait sous l'eau”. Mais il faut dire ce qui est, je suis un peu moins emportée par ses intrigues. C'était cousu de fil blanc, et les indices parsemés en début d'intrigue n'ont fait que me mettre sur la voie finale. J'ai d'ailleurs survolé la fin, ça ne m'a pas surprise, et c'est ce que j'aime dans un thriller, être bernée, trompée, dupée, tout sauf trouver la fin du roman…

Je ne sais pas si je réitérerai l'expérience avec cette écrivain, j'avais déjà eu ce sentiment avec l'autre roman que j'ai lu. Dommage… J'aime vraiment ça façon d'écrire et les dialogues de ses personnages.

Je ne sais pas ce que l'auteur a pris par la queue, mais apparemment pas des lézards !

Page 247, il écrit :
« le lézard glissa sous le muret pour échapper à son prédateur. Peine perdue, Joshua le saisit par la queue avant de le tirer face à son visage. La petite bête se débattait, ondulant son corps luisant dans tous les sens. Puis la queue céda sous son poids, mutilation nécessaire à sa survie. »

Avant de pratiquer l'autotomie, un lézard n'attend pas d'avoir été extrait de sa cachette puis levé en hauteur par la queue. Et le poids de la bête n'est pour rien dans la perte de son organe ! En cas de grand danger, le lézard fuit en abandonnant sur place sa queue, la laissant s'agiter seule, accaparant ainsi l'attention de l'ennemi.

La construction d'une intrigue à partir de souvenirs « hérités » par l'enquêteur (souvenirs de faits ni vécus ni entendus) est plus gênant que l'approximation précitée. Ce manque de crédibilité du récit est dommage car l'auteur a par ailleurs un réel talent de conteur à suspens. Chaque chapitre s'achève sur une question, et la réponse devrait se trouver plus loin.

Je me suis laissé totalement laissé porté par le récit de l'histoire et vraiment, j'ai fait bien fais, il dormait paisiblement dans ma PAL, et j'ai bien fait de l'emmener en vacance dans ma valise également.

L'histoire se passe en Suisse à Montreux, il fait assez froid et une tempête se prépare. Un policier qui se retrouve enseveli sous la neige s'en sort, mais avec des souvenirs qui lui reviennent en mémoire.

Des souvenirs d'un hôtel le " Bellevue Palace hôtel ", font surface dans sa mémoire, mais il ne sait pas si c'est un rêve ou s'il se passe un événement marquant en 1980.

Alors il enquête et plus il va creuser à la recherche de la vérité et c'est ainsi qu'il va trouver des éléments qui bout à bout va lui révéler ce qui se passer dans cet hôtel.

Mais il est à mille lieux d'imaginer ce qui lui tombera sur le coin du nez.

Roman où le suspense et bien présent, et cela, jusqu'au bout, l'atmosphère est vraiment froide, glaçante, avec cette, neige qui se glisse de plus en plus vers une grosse tempête et qui réussit à donner le ton au récit.

Je pensais que le roman était orienté vers le thème de la mémoire, mais non il y a plusieurs thèmes qui se rejoignent : vérité, famille, mémoire, adoption, neige, syndrome de Marfan et bien d'autres encore, et cela, sur un roman très court et addictif, avec un dénouement final auquel je ne m'y attendais pas.

On pourrait ici croire que c'est un roman fantastique au départ et bien non, c'est un thriller.

Ce que j'ai également apprécié, c'est que l'auteur ne passe pas par quatre-chemins, chapitre court, l'histoire est planté, et en aucun cas , j'ai été perdu.

Bref, il va droit au but, l'écriture et incisive et addictive.

Cela fait déjà quelques années que je suis les parutions de l'auteur, il me reste son petit nouveau à lire et je serais à jour en attendant son prochain.

J'ai bien aimé cette lecture palpitante et riche en mystère.

" Que restait-il de notre petite enfance ? Nous nous rappelons parfaitement que nous n'avons pas toujours su parler où penser avec des mots et pourtant, notre première langue, nos premières pensées nous sont inatteignables.Dissimulées dans la matière sombre, attendant le moment propice pour se révéler."

Bienvenue à l'Avalanche Hotel, palace perché sur les hauteurs de Montreux! le début installe un décor froid, mystérieux et inquiétant, rappelant un peu Shining. On a tout de suite envie de suivre Joshua, qui se réveille sur le sol d'une salle de bain dans la peau d'un agent de sécurité au début des années 80. Une jeune fille, cliente du palace, a disparu. Joshua est désorienté, il ne semble plus savoir ce qu'il fait là ni qui il est. Il va suivre un mystérieux personnage, Clovis, jusque dans la neige où....Réveil en 2020, Joshua est flic! Maintenant il va falloir dénouer les fils, liens et noeuds de cette situation très étrange et comprendre qui est vraiment ce Joshua.
Un livre plein de promesses, une écriture fluide mais...de nombreuses pistes sont amorcées puis abandonnées, ça m'a laissée sur ma faim. Je trouve que les personnages sont plutôt fades (à part Sybille, assez fun et aventurière), finalement peu attachants. J'ai l'impression que l'auteur Niko Tackian s'est un peu perdu dans son récit, en voulant réunir différents genres et de multiples références (hommages?).
Je pense essayer un autre livre histoire de vérifier ou non mon avis sur cet auteur. En attendant cet Avalanche Hotel n'a de renversant que le nom!

Après nous avoir fait passer du temps avec Tomar Khan, Niko Tackian change de registre et nous fait passer du temps en compagnie de Joshua.
Celui ci se réveille un matin dans la chambre 81, de l'Avalanche Hôtel, après une chute dans sa salle de bain. Mémoire en trotte, perdue, il suit un barman assez étrange dans la neige.
Dès lors Joshua se réveille, il a été emporté par une avalanche et sauvé de justesse. le jeune flic enquête sur la disparition de Catherine Alexander, un cold case datant de 1980.
Avec sa partenaire, Sybille, Joshua va fouiller et remuer le passé afin d'offrir une dignité à la disparue.
Et il prêt à accepter le prix à payer ?

J ai beaucoup aimé ce roman. le début est un peu long à se mettre en place, mais le final est intéressant. La banalité du héros princale nous permet plus facilement de nous procheter.
Livre assez court de 270 pages, qui se lit facilement et fait passer un bon moment.

Polar moyen à mon goût, la fin prévisible.

Je suis mitigée sur ce roman policier. J'ai beaucoup aimé la fin et le dénouement. L'intrigue à du mal à se mettre en place avant la moitié de l'histoire. J'ai failli abandonné plusieurs fois la lecture. La récompense était au bout de mes efforts. Tout s'explique et le puzzle se met en place dans les derniers chapitres. Je n'ai pas trop apprécié les personnages qui sont assez caricaturaux et le style de l'écriture.