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3,66

sur 848 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce polar et ses cours chapitres délivrent davantage un message fort pour la cause féminine plutôt qu'une enquête à suspens. Au vu de la simplicité de l'affaire, on devine aisément le coupable au bout de quelques chapitres. Mais c'est le manque de preuves et l'envie de faire justice de Rhonda qui nous pousse à vouloir connaître le dénouement de cette histoire.⠀

L'auteur délivre un bel hommage aux femmes fortes de ce roman. En tant que femme et avec l'ampleur des féminicides en France, il est impossible de ne pas s'attacher à l'histoire de la victime, Clara Delattre. ⠀
La mère de Tomar, Ara, représente ceux qui entendent à travers les murs, mais qui agissent. Elle m'a beaucoup touchée de par son histoire et son courage. ⠀

De son côté, Tomar Khan tente d'éclaircir une affaire personnelle et nous offre une intrigue plus rythmée. Est-il passé du côté obscur lui aussi ou un simple cauchemar le hante ? ⠀
N'ayant jamais lu d'autres romans de l'auteur, j'aurais préféré en savoir plus sur ce personnage atteint d'épilepsie et sur son passé. Je pense qu'il est peut-être préférable de lire les précédents tomes pour mieux le cerner lui et son équipe.⠀
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Temps de lecture : un peu moins de trois heures (pour un lecteur moyen : 300 m/m)

Un mot sur l'auteur : Niko Tackian est un auteur de polars français né en 1973. Il est également scénariste (notamment de BD) et réalisateur. Il produit un roman par an.

Synopsis :


Que faut-il en retenir ?
Et bien déjà, c'est un court roman. En gros, une bonne soirée de lecture et un peu le matin suivant pour ma part… à 18,5 euros, c'est à réfléchir. D'autant que traiter deux enquêtes en si peu de pages (plus une histoire secondaire concernant la mère du héros)… bah ça fait plus très lourd pour développer une histoire. Conséquence, des personnages survolés et vraiment peu de difficultés pour résoudre les soucis. Est-ce que c'est bien écrit ? Oui (mais pas non plus exceptionnel). Et l'histoire elle est bien ? Oui (mais pas non plus exceptionnel).
Je suis (vous l'aurez compris) un peu déçu et ce, d'autant plus que j'aime bien Tackian (pour ses BD notamment).

Pour conclure :
En outre, une dernière chose me chiffonne. Les gens qui traitent les sujets d'actualité (ici le harcèlement moral fait aux femmes). J'ai toujours la diffuse sensation que leur sujet s'en trouve dilué : est-ce un sujet qu'ils traitent par conviction ? Pour surfer sur la vague ?
En résumé, trop court, trop « tendance »… à réserver aux inconditionnels de Tackian.
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Petit polar-triller sympatique. sont évoquées les conditions des femmes victimes de violences conjugales ou annihilees par leur conjoint ou partenaire sans qu'aucune action judiciaire puisse etre efficacement menée.
Mais là, le policier- justicier (a-t-il tué son père ? Violent envers sa mère, elle même ex combattante kurde) rétablit- à sa facon- l'ordre moral et sociétal. Avec l'aide bien sûr de sa compagne, elle même flic sous ses ordres.... Egalement est décrit le nouveau pôle policier remplacant le tres connu et vétuste 36 quai des orfèvres.
Prix des lecteurs sélection 2021. (bon public )
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"Celle qui pleurait sous l'eau" est un roman policier dont le format m'a fortement fait penser à un épisode de série télévisée. En effet, l'enquête est rapidement menée et trouve sa solution avec peu d'obstacles. le nombre de suspects est relativement bas et le coupable facilement identifiable.

Pour étoffer le tout, Tomar Khan, personnage leader, fait lui-même l'objet d'une enquête interne. Bien qu'apparemment liée à un précédent tome, l'histoire s'appréhende sans difficulté aucune et renforce cette impression d'épisodisme. On pourrait même considérer un troisième fil narratif, bien que plus en filigrane, du côté de la mère de Tomar Khan.

L'ensemble cible un sujet d'actualité : les violences faites aux femmes. D'actualité parce que mis en lumière depuis peu seulement auprès du grand public, notamment en ce qui concerne les processus sous-jacents et les tentatives d'actions pour les contrer.

C'est très certainement la partie qui m'aura intéressé le plus alors que tout l'axe narratif, plus personnel, sur la contre-enquête de Khan dans le milieu de la drogue m'a plutôt rebuté. Pourtant, l'histoire de "celle qui pleurait sous l'eau" manque de profondeur et de consistance. le sujet est trop survolé et aurait mérité un vrai développement ne serait-ce que d'un point de vue psychologique. Un comble quand le sujet concerne un "meurtre psychique".

Je remercie Babelio et les éditions Calmann Levy pour cette excursion dans le Bastion.
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J'avais déjà lu du @Niko Tackian mais j'ai fait la connaissance ici de Tomar Khan et de son équipe.
Tout commence dans une piscine parisienne en plein milieu de la canicule, ce lieu de fraîcheur devient alors scène de crime. Crime , est ce vraiment un crime, les éléments sur les lieux ont tendance à prouver qu'il s'agit d'un acte désespéré, un suicide.
Alors que Tomar fait connaissance de la nouvelle substitute du procureur, Rhonda elle n'accepte pas la thèse du suicide et décide d'approfondir son enquête. Elle décide donc de suivre son instinct de flic et veut savoir ce qui la dérange dans ce suicide évident, tandis que Tomar, mis à pied, aidé de son mentor Berthier doit mener sa propre enquête pour s'innocenter dans l'affaire Belko.
Et il y a Ara, aussi, la maman de Tomar, elle qui par son héroïsme discret va donner la clé pour résoudre cette enquête.
Roman qui reste intéressant à lire car on apprend une nouvelle forme de meurtre : le meurtre psychique qui pousse au suicide forcé et qui va faire que les flics vont devoir adopter de nouvelles formes d'enquête comme l'autopsie psychologique.
De plus le point fort du roman est la violence faite aux femmes (physique ou morale) , thème très actuel (malheureusement) dans notre société. Les personnages forts de ce roman sont les femmes : Clara la victime, Rhonda l'enquêtrice, Ovidie Metzger la nouvelle substitute, Isabelle Mellinsli avocate qui va aiguiller Rhonda sur le suicide forcé et Ara qui va donner la clé par son héroïsme muet pour faire tomber le coupable.
C'est donc un bel hommage à la Femme et à la condition féminine, un bel hommage à celles qui pleurent sou l'eau….celles qui souffrent en silence.
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J'avais beaucoup aimé l'ambiance de "Avalanche hôtel", et je n'ai donc pas hésité à replonger dans la nouvelle enquête de Tomar Khan, héros récurrent, flic borderline, parricide, en proie à une épilepsie neuronale (je ne connaissais pas, mais pour simplifier, le stress génère une amnésie) et de son équipe.
C'est peut-être moins bien ficelé que l'épisode précédent (deux ou trois agacements par rapport à certains "clichés" comme la Proc "aux yeux de biche"... ) mais ça se lit avec plaisir, le polar ménageant un (trop léger) suspens..
Ce qui m'embarrasse le plus, finalement, c'est que ce polar suive une sorte de mode, et surfe sur le phénomène social de la lutte contre les violences faites aux femmes. le sujet est tellement "dans l'air du temps" que je me suis sentie prise au piège, pas convaincue qu'il n'ait été écrit pour d'autres raisons...
Alors, même si j'aime ce personnage complexe, même si l'intrigue est suffisamment fournie, j'ai ressenti un manque d'enthousiasme et j'espère que sur un prochain tome, l'auteur aura simplement envie de nous offrir une enquête pas trop "formatée"...
Un bon moment de lecture malgré tout !
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Un livre, deux enquêtes !! (deux fois plus de plaisir 😍)

Une lecture agréable avec des chapitres relativement courts.

Une ambiance lourde, inquiétante 😱 sur fond de violences psychologiques 🤕

Néanmoins, une intrigue un peu courte et qui manque de complexité 🧩 donc une fin un peu trop évidente. Dommage...
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1ère lecture de cet auteur. On sent qu'il y a certainement d'autres livres avant sans que cela n'empêche de comprendre. En revanche la rapidité de l'enquête, sa progression sans embûche et le peu de mystère sur les tenants et aboutissements m'ont clairement plus gênée. Je ne me suis pas sentie investie ni accrochée par les personnages... Je réessairai surement avec un autre titre mais pour celui ci c'est une déception et un sentiment de polar baclé.
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Une nouvelle enquête de Tomar Khan et de son équipe dans la lignée des précédentes : si l'intrigue n'est pas des plus originales, on se laisse facilement porté par la plume de l'auteur et par l'engagement qui se dégage de son texte. On en apprend également davantage sur notre personnage principal, qui reste toutefois aussi intriguant qu'attachant, et que j'ai hâte de découvrir davantage.
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"CELLE QUI PLEURAIT SOUS L'EAU" DE NIKO TACKIAN (EDITIONS LE LIVRE DE POCHE): TOMAR KHAN IS BACK
Pas toujours convaincue par l'écriture et l'univers de Niko Tackian, il n'empêche que ses meilleurs romans restent pour moi les polars où il met son flic Tomar Khan aux manettes pour des enquêtes pragmatiques et un peu musclées. Celle qui pleurait sous l'eau, sans casser trois pattes à un canard, a au moins le mérite de faire crédible et simple. Peut-être un peu trop simple…

J'étais vraiment contente de retrouver le flic récurrent de Niko Tackian… mais finalement déçue que ces retrouvailles soient si courtes et si peu empreintes d'empathie! Alors que franchement l'auteur tient là un personnage qui mériterait d'être davantage étoffé et développé pour en faire un incontournable parmi les autres Coste, Sharko ou Servaz.
Mais Tomar Khan traverse cette enquête tel un fantôme. Un brin détaché pour se concentrer sur sa petite personne et faire la lumière sur la mort d'un collègue dont il ne sait plus trop bien si c'est lui ou non qui a mis ses mains autour de son cou. La résolution de ce volet manque de coeur, même si elle ne manque pas d'action et à aucun moment je n'ai tremblé pour lui.

Quant à la résolution du suicide de Clara, qui est quand même l'intrigue principale du roman, l'auteur décide de mettre Rhonda en première ligne. Version #MeToo. Alors oui, Niko Tackian arrive à faire passer ses messages autour de la violence faite aux femmes et du suicide forcé mais au détriment d'une enquête sans surprise, ni véritable tension. Dommage aussi d'avoir introduit le personnage de la nouvelle substitut du procureur, Ovidie, qui semble en avoir sous la pédale mais que l'auteur ne fait jamais appuyer à fond sur le champignon.

Une enquête un brin trop plate pour me contenter complètement. Il aurait fallu davantage lâcher les chevaux, Monsieur Tackian!
Lien : https://www.facebook.com/unl..
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