Quel magnifique livre. Original et lumineux, véritable ode à la poésie et à la création, ce deuxième roman de
Martin Talbot rend hommage à la poétesse
Huguette Gaulin, figure importante de la poésie québécoise qui manquait à ma culture. Justement, le livre est imprégné de la poésie de la Gaulin, les pages en étant parsemées. J'aime bien les romans choraux et bien j'en ai ici été servi. Les personnages, à travers leur quête de sens individuelle, se chevauchent et sont amenés à se côtoyer de manière très habile. La construction de ce court roman est selon moi, sans faille. La confusion de la fin est effectivement superbe. Quatre étoiles bien méritées. Je me répète, mais c'est un autre gros coup de Stanke. ⭐️⭐️⭐️⭐️