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sur 3284 notes
Voilà un livre qui me prouve que la littérature existe encore; un livre puissant par l'écriture et brillant par sa richesse. Si bien qu'après avoir tourné la dernière page j'en suis toujours un peu étonnée.
Sans doute cet étonnement est en partie dû à la quantité de livres médiocres qui encombrent les tablettes des librairies et qu'on ne peut pas toujours éviter.
Mais celui-ci est tellement bien écrit et l'intrigue tellement bien construite que malgré le nombre de pages (800) on ne s'ennuie pas une fois. L'intrigue, les personnages, le rythme, le ton, le langage, tout est parfait. Sans compter les descriptions : que ce soit un sourire, une personne, un tableau, un meuble, New York, le désert, aucun mot n'est de trop et tous ensembles ces mots contribuent à créer l'atmosphère si riche de ce livre.
L'histoire nous nous fait voyager de New York à Las Vegas, de l'atmosphère feutrée des demeures riches de l'Upper West Side au chaos des familles dysfonctionnelles de Vegas. Philosophie, histoire de l'art, drogues, Proust, mafia russe rien n'est laissé au hasard, rien n'est superficiellement décrit. Si un des personnages restaure des antiquités on apprendra tout sur les différentes qualités du bois, les vernis, comment rendre « authentique » un faux, comment les écouler et les rendre encore plus « authentiques » en multipliant les transactions. Si un autre prend de la drogue, on saura tout des effets ressentis de la première fois à l'accoutumance, et de l'illusion de pouvoir arrêter à temps.
Donna Tartt, nous fera découvrir de ces amitiés d'enfance qui naissent dans la misère et durent toute une vie, du pouvoir que l'art a de changer une vie, de l'immortalité d'une oeuvre d'art et de sa beauté qui se transmet de générations en générations même si chacun l'appréhende à sa manière, de la façon dont les gens dvieillissent et deviennent matures, de l'effet que cela fait d'être toujours en amour avec quelqu'un qui ne veux pas partager cet amour. de la condition humaine aussi et des questionnements qui l'ont toujours entourée.
What if one happens to be possessed of a heart that can't be trusted—? What if the heart, for its own unfathomable reasons, leads one willfully and in a cloud of unspeakable radiance away from health, domesticity, civic responsibility and strong social connections and all that blandly held common virtues and instead straight toward a beautiful flare of ruin, self-immolation, disaster? If your deepest self is singing and coaxing you straight toward the bonfire, is it better to run away? Ignore all the perverse glory your heart is screaming at you? Or is it better to throw yourself headfirst and laughing into the holy rage calling your name?
Mais surtout, Donna Tartt, nous permet d'appréhender un peu mieux ce qu'est le syndrome post traumatique et comment ceux qui le subissent vivent l'angoisse d'être un survivant et une réalité légèrement décalée de celle des autres ce qui fait qu'on ne peut pas vraiment comprendre ce qu'ils vivent et qu'ils ne guérissent jamais vraiment.
« But sometimes, unexpectedly, grief pounded over me in waves that left me gasping; and when the waves washed back, I found myself looking out over a brackish wreck which was illuminated in a light so lucid, so heartsick and empty, that I could hardly remember the world had ever been anything but dead »
Et toute la tragédie de ce livre tient au fait qu'une mère et son fils, un jour, s'arrêtent dans un musée qui va exploser et que l'un des deux survivra et l'autre pas.
5 étoiles sans hésitation.
http://xstinec.blogspot.ca/
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En fait, je n'ai pas compris pourquoi ce roman provoquait autant d'ire que de passion. Diablement habile, ça c'est sûr. Des morceaux de bravoure haletants, mais aussi de longs passages de déréliction très émouvants (Ah la descente aux enfers de Vegas, très drogue, philo et rock and roll) avec des héros au coeur brisé qui pleurent leur maman sans jamais se demander pourquoi elle a épousé la brute qui leur sert de père...
Theo, ce n'est pas très original, cherche amour et sécurité. Et je ne pense pas que la scène primitive soit l'attentat qui tue sa mère : je la verrais plutôt du côté de la famille d'Andy qui se débarrasse du jeune orphelin sans le moindre regret apparent. Et comme on n'est jamais trahi que par ceux qu'on aime, Theo connaîtra tous les abandons: père indigne, amantes amoureuses, mais jamais de lui, mentor trop heureux d'être débarrassé des considérations bassement matérielles, ami indélicat...
Le roman s'arrête quand Theo accepte sa solitude, dépouillé de tout mais prenant son destin en main, car c'est de lui que viendront toutes les solutions. J'ai vraiment adoré cette rédemption grave et tristounette qui nous dit que le mieux est toujours médiocre et insuffisant, mais qu'il a au moins le mérite d'exister.
Et puis, il y a le dernier chapitre. Nullissime. Comment cette femme qui nous a montré pendant plus de 1000 pages qu'elle possédait un art consommé (quoique parfois académique) de la narration peut-elle écrire des phrases aussi grotesques que: "...il n'y a qu'en s'avançant dans la zone intermédiaire, le liseré polychrome entre vérité et non-vérité qu'il est tolérable d'être ici et d'écrire cela, tout simplement." "Tout simplement ", ouais.
Mon conseil: déchirez soigneusement les dernières pages. Les premières aussi sont superflues, tant le procédé du retour en arrière est éventé.. Et lisez le reste qui est quand même mutatis mutandis un truc plutôt sympa.
Et si 1000 pages ne vous suffisent pas, allez faire un tour sur le site du Monde et lisez le reportage intitulé "Un Rembrandt dans mon placard", l'histoire vraie d'un homme pris d'une passion dévorante pour un chef d'oeuvre qu'il vola.
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Un peu déçue par « le maître des illusions », j'étais assez réticente à entamer la lecture de ce pavé de 1100 pages.
- page 150 : aucun ennui pour l'instant
- page 400 : nickel, ça continue à bien rouler
- page 500 : un léger vertige en constatant que je n'en suis pas encore à la moitié. D'autant que le séjour de Théo à Los-Angeles est plutôt angoissant
- page 550 : wouaouh : semi-victoire, j'en suis enfin à la moitié, et Théo est rentré à New-York.
- Page 611 : Enfin, Théo est sorti de l'enfance sans autre nouveau drame, le voilà adulte
- Page 800 : encore des rebondissements, et une grosse surprise, tant pour Théo que pour nous. Combien il en reste ? Ah oui, encore 300 pages quand même
- Page 900 : On tourne en rond dans les problèmes d'alcool, de drogue, de mariage, d'antiquaires véreux. Je commence à en avoir marre. Hâte d'en finir avec les 200 pages qui restent

Quel bonheur d'avoir terminé ! Je vais en choisir plein de tous petits après ça.
C'était bien en plus, agréable à lire, mais franchement, 1100 pages ! C'est de la folie douce ! Je pense que bien des passages de drogue et de délires auraient pu être passées. Quoique !
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Ce livre, je l'ai achetée après avoir lu @le maître des illusions, mais étant donné que c'est un pavé, je me le suis réservé pour mes vacances, pour prendre le temps de l'apprécier à sa juste valeur.
La première partie a était captivante, j'ai était submergé par son récit, ses peurs, sa solitude… Mais la partie où il était adulte a été plus difficile à lire, je me suis ennuyé, je n'ai pas cru à son histoire, le harcèlement qui subit, son attente interminable à Amsterdam m'a semblé un sacrifice, une punition…
La fin est splendide, la dernière page est un hymne à la vie. Je l'ai relue trois fois. Un délice.
@Donna Tartt est une auteure insolite, ses écrits sont très différents de ce que j'ai déjà lu auparavant.
Ses textes sont longs, elle décrit régulièrement tout le long de l'ouvrage les faiblesses de ses personnages : la drogue, l'alcool, leurs souffrances, leurs peines… On ne peut donc que s'attacher à eux : Théo, Boris, Hobie et Pippa et tant d'autres.
Je ne vais pas vous écrire un roman, ça ne servirait à rien, je terminerais par cette phrase de l'auteure : Et j'ajoute mon propre amour à l'histoire des amoureux des belles choses, eux qui les ont cherchées, les ont arrachées au feu, les ont pistées lorsqu'elles étaient perdues, ont oeuvré pour les préserver et les sauvegarder tout en les faisant passer de main en main….

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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J'entame toujours un roman fleuve avec une légère appréhension....
Vais-je aller au bout ? Me tiendra-t-il en haleine jusqu'à la toute fin ? Ne serai-je pas tentée de lire certains chapitres en diagonale ?
Heureusement, il y a aussi le frisson du départ vers l'inconnu, la curiosité d'un nouvel univers qu'on espère passionnant.

Donna Tartt semble coutumière des "pavés" en littérature et, ma foi, c'est pour moi une belle découverte.
Je n'irais pas jusqu'à dire que mon attention ne s'est jamais relâchée car, c'est vrai, il y a quelques longueurs et beaucoup de digressions mais sa plume est agréable, très imagée et parvient aisément à rendre l'atmosphère du récit palpable au point de créer parfois chez le lecteur un sentiment de malaise.
On a envie d'aller plus loin dans la psychologie des personnages, de comprendre.

L'histoire tourne autour du choc post-traumatique subit par Théo suite à un attentat terroriste dans lequel sa maman laisse la vie.
D'abord recueilli par la famille de son meilleur ami, récupéré ensuite par son père absent, alcoolique et endetté, le jeune garçon lutte à la fois contre la perte cruelle de sa mère et un sentiment de culpabilité.
En compagnie de Boris, rencontré à Vegas, il va se réfugier dans les médicaments et l'alcool et finir par se droguer.
La passion de sa mère pour les oeuvres d'art, qui leur a valu de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, sera pour lui le fil ténu qui le relie à son souvenir.
Un petit tableau du peintre Fabritius dérobé au musée parmi les décombres et représentant un oiseau attaché à son perchoir, sert de fil rouge au récit et semble être à l'image de Théo prisonnier de ses addictions et de ses peurs.
Il est aimé pourtant Théo...et l'une de ses plus belles rencontres est le vieil antiquaire-restaurateur Hobie.
Un homme au grand coeur et aux mains en or, impacté lui-aussi, indirectement, par l'attentat et qui va lui apprendre avec passion les ficelles du métier.

Une lecture aussi longue demande beaucoup de concentration, d'obstination, de patience.
À part quelques chapitres, dont le séjour de Théo à Vegas assez éprouvant à lire et émotionnellement difficile, mon intérêt n'a pas faibli.
Quelques beaux enseignements sont à tirer du dernier chapitre qui sonne un peu comme une morale.

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Le chardonneret du roman est un tableau peint par Carel Fabritius en 1654, de petite dimension il est exposé au musée Mauritshuis à La Haye. Fabritius a été élève de Rembrandt.

Bon vous l'avez compris le tableau est la pierre angulaire du roman, celui qui servira de fil conducteur à ce roman de 1300 pages durant lesquelles nous suivrons la destinée de Theo Decker sur une quinzaine d'années.

Le début du roman se passe dans une chambre d'hôtel à Amsterdam où Theo se souvient et nous raconte le jour où il s'est rendu au MET, avec sa mère, l'année de ses treize ans. @Donna Tartt m'a alors propulsé dans une analepse onirique de plus de 70 pages au coeur du célèbre musée, j'en suis sorti vidé, lessivé, abasourdi et émerveillé par la perfection de ce plan séquence à la Sebastian Schipper dans Victoria. Me voilà happé par l'histoire pris au piège moi aussi tel l'oiseau mais il n'y pas de chaines, pas de cadenas : juste les mots, les phrases et le talent de @donna Tartt qui me retiennent prisonnier de ce bijou littéraire, les nuits sont courtes mais tellement belles.

"Ce n'est pas la raison qui fait aimer une oeuvre d'art. C'est plutôt un chuchotement secret provenant d'une ruelle."

Je ne vais pas vous raconter l'histoire de Theo, ce serait divulgâcher votre plaisir. Sachez simplement que Theo, tel Raskolnikov, est prisonnier de ses angoisses, de sa culpabilité, il passera par tous les artifices pour rendre sa vie plus supportable et oublier ses mensonges, quelques instants éphémères dont il lui faudra s'affranchir pour exister car contrairement au personnage de Dostoïevski il y a peut-être une lumière au bout du tunnel pour Theo Decker.

@le chardonneret est formidablement cinématographique et pourtant elle prend son temps @Donna Tartt, elle développe la psychologie de ses personnages, leur donne une assise sur la durée, les dévoile par petites touches, les rendant profondément humains. Ici pas de place pour le manichéisme comme Boris le démontrera à Theo vers la fin du roman.

Une narration éblouissante, étourdissante qui nous emmène de New-York, Las Vegas et Amsterdam.
Un grand roman, j'ai adoré.

Challenge Multi-défis
Challenge pavé
Challenge USA
Pioche dans ma PAL
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Difficile d'expliquer pourquoi j'ai tant aimé ce roman.

Il y a évidemment Theo et son adolescence impitoyablement tragique liée éternellement à un petit tableau d'un petit volatile. Theo, lié à son pote Boris dans une course à la décrépitude. Lié au bienveillant Hobie qui lui, remédie à la décrépitude de vieux meubles avec minutie et affection.
Il y les drames, l'amour, la beauté. Chacun pouvant cruellement/heureusement exister indépendamment des autres.

Donna Tartt appose le soin qu'il est nécessaire d'apporter à l'âme humaine, sur celui qu'il est nécessaire d'apporter aux oeuvres d'arts auxquelles les humains auront donné une âme. Sans que cela ne paraisse inapproprié.
Donna Tartt a permis à Theo de me conter cette histoire avec talent et sensibilité.

Si je ne peux pas expliquer précisément pourquoi j'ai tant aimé ce roman, c'est parce que le grand art, c'est avant tout fait pour être ressenti.
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Bon sang de bonsoir, critiquer un ouvrage contemporain aussi important me paraît insurmontable…. un léger descriptif peut-être.

Une explosion terroriste dans un musée lie le destin de Théo à celui d'un inconnu, à celui de l'amour de sa vie et à celui d'une oeuvre d'art (ainsi que de son peintre et de son sujet, un tout petit chardonneret prisonnier de son sort). En même temps cette même explosion lui enlèvera l'être le plus cher à ses yeux, sa maman, dont le regard posé sur son souvenir évoluera au fil de l'histoire, car au départ, il y a un refus du vivant devenu trop soudainement souvenir, l'impossibilité d'intégrer l'information, le cerveau sait mais le coeur refuse l'évidence, l'impression qu'il ne pourra plus continuer à battre après, mourir aux autres, à petit feu, tout en continuant à vivre.

Les dialogues sont fins, clairvoyants, sans faux-semblant et très humoristiques, c'est une histoire mais surtout l'évocation, sans fard mais avec beaucoup d'humour du long cheminement d'une vie recouverte du sombre voile du stress post-traumatique, qui enlève les filtres sociétaux, transforme la relation au monde, fait disparaître des êtres aimés et apparaître des relations et rencontres que l'on aurait cru impossible. Une quête de sens insatiable et qui peut paraître insurmontable au même titre que la disparition. Dans un premier temps aussi, l'incroyable surréalisme de la réalité des prises en charges amicales, sociales, récupération affective et intérêts financiers. Un geste change des vies, être là au mauvais moment au mauvais endroit ou retourner la situation et voir cela comme étant le bon moment le bon endroit. Est-ce possible ? Un geste nous démoli et malgré tout nous construit.

Très grande qualité d'écriture, j'ai dévoré.
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Je suis ressortie de ce pavé, 787 pages d'une écriture dense sans aucun temps mort, ébahie. D'un côté l'histoire de Théo, jeune garçon au destin sombre. Il perd sa mère à l'âge de 13 ans lors d'un attentat à New-York, alors qu'ils visitent une exposition. Un vieil homme mourant lui tend une toile et une bague. le jeune garçon groggy et choqué les prend et sort à la recherche de sa mère qu'il ne retrouvera pas. Son père, alcoolique et irresponsable a déserté le domicile, quelques mois auparavant. Théo va être hébergé par des parents d'un ami d'enfance jusqu'au jour où son père, accompagné d'un femme, vient le chercher et l'emmène au Texas. Entre temps il a retrouvé le propriétaire de la bague, une belle rencontre qui le sauvera plus tard. Je vais arrêter là le déroulement du récit et de la vie de Théo, le meilleur moyen de connaître la suite, passionnante, est de vous plonger dans cette histoire. de l'autre l'art, les références artistiques, littéraires et autres, jetés, ici ou là au fil de l'histoire. J'ai trouvé une perle : une référence à notre Nabila nationale, page 236, par la bouche de la belle mère de Théo : “Allo quoi !” Et oui Donna Tartt a beaucoup d'humour même dans ses romans les plus sombres. J'ai apprécié les trois quarts de l'histoire. Je désespérais de voir Théo s'en sortir dans sa vie d'adulte, j'en avais marre de le voir faire les mauvais choix de se complaire dans la drogue, de fréquenter des personnes qui lui attiraient des ennuis. Comment une enfance malheureuse détermine la vie d'un adulte ? Je crois que tout est expliqué dans cette oeuvre magistrale !
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Donna Tartt nous plonge dans le monde de l'art avec "Le Chardonneret" tableau de C.Fabritius peintre flamand du XVII ème mais aussi gràce au travail de restaurateur de meubles de Hobie personnage hyper attachant de ce roman. Ce petit tableau est d'une certaine façon le point d'orgue dans la vie de Théo. A 12 ans sa vie bascule lorsqu'il est victime d'un attentat dans un musée de New York. Il perd sa mère et se retrouve en possession de ce tableau dans des circonstances dramatiques sans qu'il puisse, évidemment, mesurer l'impact de cet instant sur son devenir. C'est un roman foisonnant et passionnant.J'ai été très émue par la justesse des sentiments de cet enfant face à la mort de sa maman, puis impatiente de suivre le cours de sa vie et d'en connaître le dénouement. Au début de ma lecture j'ai un peu retrouvé de l'ambiance de Luca di Fulvio et certainement du fait de la capacité de D.Tartt a déclencher un reel attachement pour ses personnages et à camper un décors qui éveille la curiosité et le désir d'intégrer son intimité. La suite du roman m'a entraînée vers un univers bien plus noir et violent dans lequel on frôle l'auto -destruction et tous ses comportements "à risque".Les personnages sont cependant d'une singularité magnifique. Leur rencontre nous conduit à voyager en permanence entre la lumière ert l'obscurité, l'espoir et la dépression, le romantisme et le réalisme le plus déprimant! D.Tartt sait provoquer la gamme de toutes les émotions. Pour ma part j'avoue avoir été stressée par le cheminement de Théo, désirant pour lui d'autres choix, tremblant de ses comportements et même impatiente d'arriver à la fin du roman en espérant une résolution romanesque et heureuse !
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