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3,8

sur 472 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quel merveilleux petit livre ! plein de poésie, de charme, de finesse, d'humour ...
Avant de quitter le rivage, de larguer les amarres et de voyager en compagnie d'Homère et de Sylvain Tesson qui tient la barre, il faut ronger notre impatience en lisant son avant-propos.
Nous découvrons, ravis ce que ce voyage dans le temps nous réserve ! Voguer, rêver, nous instruire, côtoyer les dieux, partager leurs agapes, perdre volontairement le temps, le retrouver, nous ressourcer en nous plongeant dans les eaux bleues mais tumultueuses de la Méditerranée, en étant, quelques fois happés dans les tourbillons de l'histoire, de la vie… Un voyage chimérique mais si réel, si actuel, une expérience spirituelle …
Une lecture festive qui m'a permis de revisiter avec grand plaisir ces narrations épiques, magiques, mythiques que j'étudiais au lycée, de celles qui m'ont fait aimer avec passion l'Histoire.


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♫Nos vies sont une guerre
où il ne tient qu'à nous
De nous soucier de nos sorts,
de trouver le bon choix,
De nous méfier de nos pas,
et de toute cette eau qui dort,
Qui pollue nos chemins,
soit disant pavés d'or.
Mais quand reverrai-je,
de mon petit village,
fumer la cheminée
et en quelle saison,
mais quand
reverrai-je ?♫
Ulysse- Ridan - 2007
Cette chanson reprend le célèbre poème Heureux qui comme Ulysse de Joachim du Bellay, extrait du recueil Les Regrets de 1558.


Il y a de la musique dans les haut- parleurs
tu me fais planer,
Je prends l'avion dans deux heures
"Iliade" la rumba dans l'air, pépère
Je t'ai suivi dans tes galères avec mes mers
Vas y Francky c'est bon
"Oh dis say" bon bonbonbon
Iliade , Odyssée époque début secondaire
J'pouvais pas dire "j'adore", plutôt Es père
des pensées d'Arcs, va dors ...
Stop ou ANCKOR
Face à Homère
derrière t'as la terre
l'Eternel ou l'effet Mer
"Poème de la force" selon Simone Weil
Sylvain, Tesson père !
Homere que la ville est belle
sans ces putains de camions
de gazoil et de goudrons...
Je ne puis rien vous dire
DIVIN, Objectivation d'une Présence
Devant tant de beautés j'en suis réduit au silence
Grand yeux de chouette, ceux de ton Athéna
Puis-je avouer un amour pour tes dieux
quand devant l'Homère t'as ?

En somme, vivre reviendrait à aller, en chantant, vers un sort promis.
p 180

L'adjectif est un nimbe autour de l'être
Il désigne l'Aura du héros
Dieu que c'est beau
Décidé, je t'emmène sur mon ile déserte.












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Lire L'Iliade et l'Odyssée en classe fut une énorme claque et le début d'une passion pour la mythologie, la Grèce, les îles, la mer, les dieux et les héros. Homère m'apporta un texte magnifique, une histoire dont on ne se lasse pas et là, commenté par Sylvain Tesson avec son humour et ses pensées pertinentes, ce ne pouvait être qu'un énorme coup de coeur.
Lire l'ILiade, assister au combats, j'avais oublié à quel point Homère ne lésinait pas sur les coups, les blessures, les têtes coupées qui roulent par terre , certains auteurs de nos jours n'ont rien à lui envier, cette violence dont nous nous plaignons parfois est déjà là.
Puis se balader d'île en île, avec L'Odyssée et suivre les aventures d' Ulysse et réaliser que les monstres qu'il affronte sont à l'image de nos peurs.
Finalement, rien de nouveau sous le soleil et deux mille cinq cents ans plus tôt,les héros se prennent pour des dieux et refusent d'être oubliés, la course à la célébrité existait déjà. Les dieux trop humains se laissaient aller à leur passion, à leurs amours et à leurs désamours. Et les hommes doivent faire avec. Il faut choisir entre renoncer à sa petite vie tranquille, ne plus s'appartenir et être l'esclave de l'histoire pour avoir droit à la postérité;
Le sens et le but de la vie se posait déjà .
Homère nous offre une réflexion sur la guerre, le pouvoir, la mort (peur de l'oubli) plus un conte initiatique avec Ulysse, ce héros dont tout le monde parle mais qui n'a qu'une idée rentrer chez lui quelles que soient les épreuves qui l'attendent.
En fait, Un été avec Homère commenté par Sylvain tesson c'est transposer notre mode de vie, notre vision du monde pour comprendre Homère et découvrir son génie et son intemporalité : on se battait pour l'honneur, nous nous battons pour l'argent. Moins de transcendance plus de matérialisme. Rien de nouveau, juste certaines idées qui sont passées de mode. de ce livre que je relirai certainement, j'ai beaucoup aimé aussi cette phrase parmi tant d'autres :
La paix paraît un trésor étrange. Celui que nous négligeons quand nous en disposons et que nous regretterons une fois perdu. Phrase qui de nos jours avec la canicule pourrait être remplacée par : la Terre, un trésor étrange que nous négligeons quand nous en disposons et que nous regretterons une fois perdue.
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Sylvain Tesson propose dans cet essai un grand voyage avec Homère et ses héros : Ulysse, le plus prestigieux, Achille le guerrier sauvage, Hector l'homme d'honneur défenseur de sa ville et tous les autres, dieux et déesses, Circé la magicienne, Nausicaa aux bras blanc, Polyphème , les sirènes et bien d'autres.

Après un aperçu de la géographie homérique, carte à l'appui, Sylvain joue de la lumière des îles avec une invite permanente pour ses lecteurs à rejoindre ces sites imprégnés de mythologie grecque.

Il développe sa réflexion sur l'Iliade et l'Odyssée en analysant le pourquoi de la guerre de Troie et celui du long cheminement d'Ulysse avant de retrouver Ithaque. Il explore ce qui fait l'héroïsme de ces grecs antiques et en recherche vainement leurs successeurs dans le XXIème siècle numérique, où les victimes sont à tort assimilées à des héros.

Il ne manque pas de commenter le comportement des dieux mythologiques, cherchant encore, malgré son athéisme proclamé, des similitudes dans les différentes religions monothéistes. Les interactions entre les dieux et les hommes sont largement développées.

Et puis, une belle réflexion sur l'inéluctabilité de la guerre, "notre mère", ce mal dont personne ne veut mais qui adviendra malgré tout, avant même la volonté de quelques-uns. Comme Homère, Sylvain approche la démesure, les excès de toutes les violences, encore celle d'Achille pouvait trouver une motivation, mais de nos jours elles persistent en donnant même la perception d'une amplification.

De nombreuses références historiques, littéraires et poétiques, avec l'inévitable Du Bellay, viennent agrémenter le texte de Sylvain dans lequel s'intercalent les vers d'Homère qu'il a choisis de célébrer et de commenter.

Il ne manque pas de s'intéresser aux mots d'Homère, à la construction de sa versification chargée d'épithètes et d'analogies.

C'est donc très beau de redécouvrir la portée de ces deux poèmes étroitement liés à travers la méditation d'un véritable écrivain voyageur capable, lui aussi, de jouer avec la symphonie des mots et des phrases pour donner une dimension lyrique à cet été avec Homère.
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Un été avec Homère…Chouette ! Un ciel d'azur, des murs blancs immaculés, une mer bleue cobalt et les histoires grandioses qui me faisaient rêver quand j'étais petit garçon. Achille, Hector, Priam, les deux Ajax, Agamemnon sacrifiant Iphigénie, Cassandre, Ulysse se glissant hors du cheval et la belle Hélène, si belle dans les péplums des années 60 que nous regardions émerveillés, assis sur les tabourets de la MJC. Zeus, Aphrodite élue de Pâris, Poséidon vengeant le Cyclope son fils, Héra, Hermès et, protégeant Ulysse, Athéna. Chouette, je vous dis.
Sylvain Tesson réussit dans cet ouvrage court, agréable et pertinent à nous promener dans les grands thèmes d'Homère qui nous le rendent finalement aussi proche que fabuleux. La thèse principale est que rien n'a changé depuis Homère, «l'homme (serait) toujours le même personnage, mêmement misérable ou grandiose, mêmement médiocre ou sublime, casque sur la plaine de Troie ou attendant l'autobus sur les lignes du siècle XXI ».
L'Iliade et l'Odyssée balaient des problématiques toujours d'actualité : la guerre est toujours présente, la paix n'est qu'un intermède qu'il est gravissime de considérer comme définitif ; la fureur d'Achille après la mort de Patrocle finit par émouvoir même les dieux. Sa violence est excessive et l'auteur fait le parallèle avec la façon dont nous traitons la planète : « le tombereau de déchets sous lequel nous ensevelissons la planète ne ressemble-t-il pas à ces charretées de corps versées par Achille dans le fleuve ? »
Et puis, au détour d'un vers, d'un commentaire, on découvre un Sylvain Tesson surprenant, bien loin du conformisme ambiant, celui qui est plus que majoritaire dans les medias qui l'ont accueilli pour ces émissions de radio dont est tiré ce livre.
Certains diraient réactionnaire. Est-ce une insulte ? Je ne le crois pas, je suis même persuadé du contraire. Ca commence avec, je cite : « Une meute d'idéologues en charge de réformer l'école est parvenue en cinq décennies à saigner les études antiques. Selon eux, il serait élitiste d'apprendre les langues mortes. » Gageons qu'ils soient plus efficaces à l'abri de leur ministère qu'ils ne l'auraient été trente siècles plus tôt sur la plaine de Troie. Il ne faut pas grand courage pour assassiner des langues mortes. Qu'Homère aurait-il bien pu faire de ces pâles figurants ?
On poursuit avec le filtre de la vision socio-marxiste de la société actuelle en totale opposition avec l'héroïsme grec où prince et manants peuvent être grands ou vils selon leurs caractères et leurs actions. On continue avec les féministes outrancières, « bien mal inspirées de vouloir être les égales des mâles alors qu'elles lui sont supérieures » car « L'Odyssée n'aura été qu'une série d'aventures vécues par des hommes mais fomentées par des femmes ». Les multimilliardaires de l'économie digitale ne sont pas non plus épargnés, puis vient le tour des « prétendants de Pénélope » et comme on dit vulgairement, là ça fait mal. Si vous croyez reconnaître dans les prétendants du XXIème siècle nos politiciens actuels, vous avez sans doute gagné. « Par prétendants, il faut entendre courtisans. Ce sont ces tartuffes, marquis poudrés et brigueurs de cour dont L Histoire connaîtra tant d'avatars. Ils se presseront toujours au seuil du pouvoir de la même manière qu'ils grouillaient aux pieds de Pénélope, vulgaires, insolents. Ils rampaient au pied du trône d'Ithaque. Leurs réincarnations se disputent aujourd'hui les mânes des républiques ».
Et pour finir en beauté, « Dans l'Iliade, le mur symbolise la protection et la souveraineté en même temps que la limite assignée à la société. Un mur, comme une frontière est un trésor précieux et le malheur menace quand la brèche est ouverte. Deux mille cinq cents ans après Homère, les promoteurs d'une planète aplatie, sans nations ni frontières, devraient un jour s'asseoir à l'ombre paisible d'un rempart et méditer l'Iliade ». Non, vous ne rêvez pas, un intellectuel ose dire que les frontières peuvent encore être utiles et protectrices. Homère serait-il, lui aussi, réactionnaire ? Il ne risque plus grand-chose mis à part d'être mis de côté, puis lentement oublié. On en revient à « la meute d'idéologues » du début et on se dit que ces sapeurs sournois et silencieux n'ont pas encore tout à fait mis à bas la muraille de culture et d'héritage que l'oeuvre fabuleuse d'Homère représente. Résistez comme les combattants de Troie ou comme Pénélope, lisez et faites lire Homère !
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Je souhaiterais que Madame Hidalgo, maire de Paris, (cfr page 231) entende ce pour quoi Sylvain Tesson est prêt à militer.
Et qu'avant l'événement "Toutes et tous en toge" et le hurlement de l'Iliade, on hurle "Un été avec Homère".
Toutes et tous, tous âges confondus, aborderaient les rivages de Homère, les pépites de Sylvain Tesson amenant à voir, à entendre, à comprendre sans juger ce qu'il advient de notre monde.
"L'histoire est un éternel recommencement" clame-t-on avec fatalisme ou sans mesure réelle de ces paroles.
Sylvain Tesson approche par son analyse, sa fougue lucide, ses coups de griffe qui sont SA griffe, son ironie, l'essence même de l'Iliade et l'Odyssée, qui, du fond des temps, gardent leur acuité.
Universalité du propos.
Leurre et inutilité de toute transcendance.
La nature dans son essence divine.
Percevoir et être dans "le champ d'émerveillement" offert à nos yeux.
Modération des passions : "Rien de trop" (Delphes).
Négativité de l'espoir (cfr Albert Camus)
L'Hubris omniprésente, ...
Sylvain Tesson aime la langue, Sylvain Tesson aime jongler avec les mots.
Cette jonglerie n'est jamais gratuite mais au contraire pertinente.
Certaines atteignent même la fulgurance comme on peut toujours l'observer dans les textes de Sylvain Tesson.
"Un été avec Homère " marque l'esprit par le judicieux parallèle entre le chef d'oeuvre antique et les temps que nous vivons.
C'est un livre nécessaire.
En cela, il occupe une place privilégiée parmi les livres à lire, à relire, à diffuser.
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Exquise et passionnante randonnée à travers l'oeuvre d'Homère avec pour guide Sylvain Tesson, écrivain-voyageur, philosophe amateur et stégophile – aimant grimper sur toute sorte de toits, parfois au péril de sa vie. J'ai été impressionné par le style de l'auteur et son art de rendre proche de nous les héros de l'Iliade et ce baroudeur malgré lui nommé Ulysse ... ou bien "Personne" !
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Ce joli ouvrage s'est reposé sur une table cet été, et c'est le troisième et dernier exemplaire que je posséderai, du moins je l'espère, les deux premiers m'ayant été « empruntés définitivement » par de la jeunesse de passage , et ce à ma plus grande joie.
C'est donc en plusieurs épisodes que j'ai retrouvé l'Odyssée, cette grande fresque violente et en grande partie maritime où tout converge vers Ulysse qui finira par se réinstaller dans son bon droit, avec la bénédiction des dieux.
Quelle épopée, quel souffle ! Autant d'émotion qu'au lycée lorsque mon professeur de langues dites mortes m'a fait découvrir Homère et ses merveilleux livres de l'Illiade et l'Odyssée.
Que de beaux et bons souvenirs , merci à S.Tesson d'ainsi les réveiller.
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J'aime Sylvain Tesson, le mec, l'écrivain, ses bouquins.
J'habite une île grecque, en face de Tinos, un ermitage, depuis 15 ans.
Je n'ai pas lu l'Iliade et l'Odyssée, à part les quelques extraits proposés par le "Lagarde et Michard" de mes années d'école.
Shame on me! Ντρόπη μου!
"Un été avec Homère" allait-il me permettre de combler cette regrettable lacune ?...

En fait, dans la première partie, Tesson ne fait que résumer l'Iliade, puis l'Odyssée, en mentionnant quelques citations afférentes aux principaux événements de la guerre de Troie, et du retour d'Ulysse à Ithaque.
Je pensais apprendre, et... je n'ai rien appris !

Mais l'intérêt est ailleurs : il est dans le rattachement de l'ode d'Homère à notre ère, et ces similitudes insoupçonnées sont surprenantes, souvent drôles, même si parfois un peu tirées par les cheveux.
L'histoire de la guerre de Troie et celle du voyage d'Ulysse prennent alors une toute autre dimension, une dimension intemporelle et passionnante !

Arrivé à la moitié de ma lecture, que me réserve l'autre moitié ?

Débarrassé de la contrainte de nous raconter L Histoire, l'auteur s'attèle à développer des thèmes péchés au hasard du texte d'Homère, afin définir la nature de "l'homme grec" selon Homère, et en la comparant à celle de l'époque actuelle.
C'est passionnant, brillant, et.. consternant !
Et quand l'auteur entreprend d'analyser les relations entre les dieux de l'Olympe et les hommes, alors l'écriture devient sublime ! Oserais-je dire qu'elle touche... au divin ?

Faute de déchiffrer Homère, lisez Sylvain Tesson !


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Une petite précision technique avant de commencer : le véritable titre du livre n'est pas « Un voyage avec Homère », mais « Un été avec Homère, voyage dans le sillage d'Ulysse ». Cette édition reprend « Un été avec Homère », en l'enrichissant d'illustrations de différentes sources, celles qui ont alimenté le documentaire diffusé ce printemps sur Arte, « Voyage dans le sillage d'Ulysse ». En fait, ce voyage en voilier effectué par Sylvain Tesson était surtout dans le sillage de Victor Bérard, un érudit du siècle dernier qui non seulement a traduit les poèmes homériques, mais a essayé de relier les différents épisodes de l'Odyssée à des lieux réels des rives et des îles de la Méditerranée.
Lorsque j'étais lycéen en classe de première (il y a plus de cinquante ans…), je faisais partie du petit groupe des « hellénistes », et notre programme comportait l'Odyssée. Et quand nous avions passé un temps plus ou moins long et difficile à traduire un passage, notre professeur nous accordait, en guise de récompense, la lecture de ce même passage dans la traduction de Victor Bérard, celle-là même qui a été retenue dans l'édition de la Pléïade.
Après avoir découvert ce printemps le film diffusé sur Arte, j'ai été vraiment très heureux qu'on m'offre le livre de Sylvain Tesson qui complète très bien le documentaire en « retournant aux fondamentaux », c'est-à-dire au texte d'Homère (alors que le film d'Arte est plutôt consacré au « cadre géographique »).
Après les analyses de Jean-Pierre Vernant (L'univers, les dieux, les hommes), de Pietro Citati (La pensée chatoyante) et bien d'autres, Sylvain Tesson apporte son éclairage personnel sur l'oeuvre poétique d'Homère. Et on s'aperçoit que cette oeuvre fait partie des immenses monuments de la culture humaine, au même titre que par exemple les « Variations Goldberg » de Bach : après des centaines d'analyses ou d'interprétations, il y a toujours quelque chose de nouveau qu'un esprit curieux peut y découvrir. N'est-ce pas simplement parce que ces oeuvres sont un reflet, un condensé parfait de l'humanité ?
Avec son style habituel, Tesson extrait à partir de l'Iliade et de l'Odyssée, plusieurs thèmes, par exemple celui de la mémoire (ne pas oublier qui on est ni d'où on vient), celui de la démesure (la colère d'Achille), celui de la guerre, propre au genre humain. Il dresse un parallèle entre les héros antiques et les hommes du XXIème siècle, avec des commentaires souvent caustiques mais toujours percutants dans leur formulation.

C'est un régal à déguster d'une traite, ou par petits extraits grappillés dans ce livre qu'on peut garder toujours à portée de main, pour passer soit des heures, soit quelques minutes avec Homère.
Encore merci, Sylvain Tesson !
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