Mais qui est Carmen Sandiego ?

Carmen Sandiego est un personnage de fiction créé il y a plus de 20 ans. Que ce soit sous forme de jeux vidéo, de programmes télévisés ou depuis peu de feuilleton , ils combinent tous "aventure et action à des fins éducatives sur un ton humoristique et sans violence" (source Wikipedia).

C'est en faisant cette recherche sur le personnage avant de me décider à le lire que j'ai découvert cela. J'avoue que le concept m'a de suite plu et donné envie d'en savoir plus. de plus, avec la préface de Gina Rodriguez, l'actrice qui l'incarne dans la série Netflix je me suis sentie de suite à l'aise dans ce roman.

Avec "Mais qui est Carmen Sandiego?" J'entre dans le vif du sujet mais surtout dans son passé, son enfance ce qui l'a amené à ce choix de vie tout sauf routinier. Car Carmen est une jeune femme talentueuse et mystérieuse dans sa branche : le cambriolage de haut vol. Pourchassée par toutes les polices, elle les nargue et les titille toujours avec humour et sans heurt.
Tout débute sur une île secrète quelque part au milieu d'un océan. Un bébé découvert abandonné en Argentine y est conduit et va y être élevé par des personnages singuliers. Car sur cette île se tient une école. Et ce sont les cinq professeurs qui vont, aidés de nounous, essayer de lui enseigner la vie. Mais cette jeune femme est enfant unique et unique enfant sur cette île. Cela la rend facétieuse, curieuse et pleine de complexité.

Alors qu'elle n'a jamais eu de contact hors de l'île à part une comptable qui vient une fois l'an, un événement inattendu va briser sa routine et l'amener à reconsidérer sa vie sur l'île. C'est ainsi qu'elle va elle-même être amenée à étudier dans l'école assez spéciale de la VILE académie. Ici on va vous y apprendre à être vif, ingénieux, expert en furtivité, en un mot des voleurs hors pair.

En suivant cette jeune femme surnommée Black Sheep, nous allons pénétrer au sein de l'organisation du vol la plus célèbre et la plus étendue. Nous allons suivre leurs méthodes d'apprentissage, la concurrence entre les élèves mais aussi les amitiés qui s'y forgent.

Ce roman court, puisqu'il ne fait pas 300 pages est un bon aperçu de ce personnage complexe, talentueuse et mystérieuse qu'est la Femme en Rouge , la Duchesse de la Ruse ou encore « Maitresse du crime ». J'avoue que cela m'a donné envie de regarder plus attentivement les jeux vidéos et même l'une ou l'autre des séries animées qui sont sorties depuis sa « naissance » sur le sujet. le personnage est charismatique, ses aventures fleurent bon l'action et l'humour, et sa tenue rouge attire l'oeil. A découvrir donc sans attendre et quel que soit votre âge.

J'ai beau avoir largement dépassé l'âge, si tant est qu'il y ait réellement un âge pour ce genre de chose, je reste malgré tout une fan absolue de dessins animés. Et tout particulièrement ceux qui mettent en scène des personnages féminins forts et charismatiques, de quoi donner des exemples positifs aux petites filles. Comme c'est le cas de la voleuse international Carmen Sandiego.

Dans ce premier volume, inspiré des deux premiers épisodes de la série animée disponible sur Netflix, nous apprenons tout de l'identité de la jeune voleuse au manteau rouge : Carmen Sandiego. le temps d'un voyage en train avec un ancien ami, Carmen raconte son enfance puis son adolescence au sein d'une école du crime et comment par la suite elle est devenue le personnage mystérieux que certains nomment la femme en rouge.

Avant de vous donner mon avis sur ce premier volet de la novelisation de la série Netflix, c'est-à-dire l'adaptation en livre d'une oeuvre audiovisuelle, il est important de préciser que ce roman s'inspire de la série Netflix produite par l'actrice principale d'une autre série : Jane The Virgin. Et qu'il s'agit ici d'un reboot, soit une nouvelle version d'une série qui existait déjà dans les années 90. En effet Carmen Sandiego était en tout premier lieu le personnage principale d'un jeu vidéo interactif.

Maintenant ce qu'il y a à savoir sur le roman : il s'agit de la version papier exacte ou presque des deux premiers épisodes de la série. Aussi si vous avez déjà vu les deux sus-mentionnés épisodes, vous n'apprendrez rien de plus sur les origines du personnage de Carmen Sandiego. En revanche si vous êtes fan de cette jeune voleuse, héroïne globe-trotteuse au style inimitable, nul doute que vous passerez un bon moment en sa compagnie.

Comme dans la série animée j'ai apprécié la profondeur donnée par ce reboot au personnage de Carmen Sandiego, la justification de ses actes qui la rendent encore plus attachante et en font une héroïne forte et mystérieuse mais également touchante. J'ai également aimé le rythme soutenu de ce roman assez court mais suffisamment dense pour que le lecteur soit embarqué d'un bout à l'autre du récit.

Un premier tome porté par une héroïne forte et courageuse qui nous donne envie d'en apprendre encore d'avantage sur cette adolescente brillante et aux talents multiples. Un livre à mettre entre les mains de tous les fans de la femme en rouge, anciens comme nouveaux, pour leurs rappeler de bons souvenirs et peut-être donner à certains le goût de la lecture.

Mais qui est Carmen Sandiego ? est un roman dérivé de la nouvelle série d'animation de Netflix, qui porte le nom du personnage éponyme. de quoi remettre au goût du jour la franchise de cette énigmatique voleuse, toujours vêtue de rouge.

Avant de débuter cette critique, il est bon de préciser que je suis une fan inconditionnelle de Carmen Sandiego. Je l'admire depuis des années, et elle a toujours été pour moi une grande source d'inspiration. Peut-être est-ce pour cela que j'ai été tant déçue par sa nouvelle version...

Car oui, ce livre m'a moyennement emballée, pas à cause de l'histoire en elle-même, mais de l'orientation prise par le personnage. Quand on connaît Carmen Sandiego de longue date, cependant, il est difficile de juger d'un oeil objectif ce roman qui la métamorphose complètement.

Carmen a toujours été une voleuse. Mystérieuse, fascinante, dotée d'un charisme incroyable, portée par des ambitions tantôt démesurées, tantôt plus intrigantes... Mais une voleuse. Et c'est d'ailleurs cela qui faisait tout le sel du personnage : elle avait beau être du mauvais côté de la loi, on ne pouvait s'empêcher d'éprouver de l'admiration pour elle.

Mais ça, c'est terminé. Dans ce livre, Carmen est devenue la nouvelle Robin des Bois, qui combat l'injustice à sa manière et ne dérobe qu'aux voleurs des gains qu'elle redistribue ensuite pour la bonne cause. D'un personnage ambigu, on passe à quelqu'un de foncièrement gentil, qui n'oeuvre que pour le bien. D'accord, c'est un concept sympa (quoique très manichéen), mais pitié, pas avec Carmen ! Inventez une nouvelle héroïne, mais ne reprenez pas celle qu'on connaît déjà pour balayer son caractère et n'en conserver que l'enveloppe.

Bon, ça, c'était mon petit coup de gueule de Carmenaddict. Maintenant, passons à l'histoire en elle-même. Je dois reconnaître que pour ceux qui découvriraient la franchise, elle peut présenter un certain intérêt, mais c'est tout de même un livre très orienté jeunesse, avec les défauts qui vont avec.

Tout d'abord, le roman est très court et très rapide. J'aurais aimé en savoir beaucoup plus sur les leçons dispensées à la VILE Academy, mais on doit en voir une demi-douzaine en tout, ce qui est très peu pour une année d'étude. L'intrigue manque de profondeur, et surtout de détails et de descriptions qui auraient pu la rendre plus fournie.

Quant aux personnages, intéressants de prime abord (si on passe outre mes griefs contre cette nouvelle Carmen), on bascule à la fin dans le manichéisme susmentionné, puisque non contente de former des voleurs, l'Académie les transforme également en tueurs (d'où la défection de la jeune Black Sheep). En ce qui concerne quelqu'un comme Tigress, qui a toujours été plus ou moins cinglée, ce n'est pas très surprenant, mais quid de Gray ? de la Chèvre ? D'El Topo ? Comment peuvent-ils brusquement accepter de devenir des meurtriers sans le moindre état d'âme, alors qu'ils ne semblaient pas plus cruels que Carmen ?

En conclusion, je dirai objectivement que ce roman manque de teneur. Il ne raconte qu'une histoire de surface, qui ne s'attarde pas suffisamment sur les détails et les points importants. Subjectivement, j'ajouterai que je n'aime pas, mais alors pas du tout cette héroïne qui n'a de Carmen Sandiego que le nom. Fans de toujours, vous risquez d'être comme moi très désappointés.
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En terme consacré, je cumule : je ne connais pas du tout le personnage de Carmen Sandiego (apparue alors que je ne regardais plus vraiment la télévision) et je n'ai pas netflix ! Avantage : je n'ai pas d'idées préconçues face à ce personnage. Je me suis donc laissée emporter par Carmen, et par la découverte, dans ce roman, de ses origines.
Carmen est un personnage sympathique. Oui, elle est une voleuse mais elle a du panache - la difficulté ne l'effraie pas, non plus que la police. Il faut dire qu'elle est tout sauf discrète dans ses apparitions, et qu'elle dispose d'un soutien logistique de taille. J'ai bien aimé aussi le personnage du malheureux policier qui passe son temps à tenter de l'attraper et qui n'y parvient pas vraiment, malgré l'étendue de ses capacités, et quelques gaffes par-ci, par-là. Finalement, Carmen Sandiego s'inscrit dans une lignée qui a été inaugurée par le célèbre Arsène Lupin !
Alors oui, l'intrigue est facile à suivre, les personnages sont nettement caractérisés, "classés" si j'ose dire, et les apparences ne sont pas aussi trompeuses qu'on pourrait le penser. J'ai aimé découvrir l'école dans laquelle Carmen a été formée, avec ses cours originaux et ses professeurs un peu spéciaux.
Au final, ce roman est divertissant et agréable à lire, que demander de plus ?
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Merci à Hachette et à NetGalley france pour l'envoi !
Je ne m'attendais pas à aimer autant ! Malgré ses côtés assez jeunesse, j'ai totalement adhéré et j'ai été surprise de voir arriver la fin !Alors, oui, c'est jeunesse, et ça se sent surtout dans les personnages. Ceux-ci sont pour la plupart très plats et stéréotypés, y compris Carmen jeune. La palme revient aux professeurs, véritables clichés ambulants. On retrouve bien évidement tous les attendus du contexte "école" : les camarades de chambre (lesquelles sont mixtes, étrange), la fille pas sympa... Bref, rien de bien neuf.Certaines situations sont également assez improbables, mais on peut s'y attendre juste en lisant le résumé. Malgré tout, j'ai adoré. Je trouve ça très original et bien fait. On a toujours envie de savoir la suite, et je ne m'attendais pas du tout à la fin ! Carmen sait se remettre en question et c'est un personnage que j'ai beaucoup aimé suivre.De plus, pour une fois, ce roman ne prend pas les enfants pour des imbéciles. Il véhicule des messages sur la valeur de l'amitié, le courage, le bien, le mal... L'héroïne est une femme forte, un vrai modèle à suivre. D'ailleurs, les femmes sortent des sentiers battus dans ce roman, et c'est très agréable.Petit bonus, la préface, écrite par l'actrice qui prête sa voix à Carmen. C'était très intéressant de découvrir son vécu personnel sur la série (d'ailleurs maintenant j'ai envie d'aller la regarder) !
Une excellente découverte, presque un coup de coeur pour ce roman intelligent, qui a su me surprendre malgré quelque stéréotypés inhérent au public visé. Si vous avez des enfants dans votre entourage, c'est une excellente idée cadeau !
Lien : https://lireoclairdelune.wor..