Le remord ronge Nekhlioudov dans
Résurrection comme il ronge Raskolnikov dans
Crime et Châtiment de
Dostoïevski.
Le prince Dimitri Nekhlioudov culpabilisé par le souvenir de sa faute de jeunesse veut se racheter envers Katioucha Maslova fille de métayer.
Dandy dans sa jeunesse il devient ensuite activiste social. La relation entre ces deux êtres invite
Léon Tolstoï à exposer sa vision de la religion ( un petit côté antechrist ) et des "serviteurs de l'État" traitant les êtres leurs semblables comme des objets après des jugement iniques.
Au cours des déportations, il rencontre dans les prisons les idéologues révolutionnaires marginalisés comme l'eût été
Théodore Monod l'utopiste chez nos contemporains (enfin ... seulement coté utopie hein ! Monod était pacifiste amoureux du desert et n'a pas été en prison 😊)
L'amour, les attentes interminables , le doute les sempiternels questionnements , tout ce qui fait la vie apparaît sous la plume fluide de Tolstoï.
Ce roman publié en 1899 n'a pas pris une ride, posant les questions sur l'homme , son avenir.
Considéré comme la troisième oeuvre de
Léon Tolstoï après Guerre et Paix ;
Anna Karénine , cette chronique romanesque au début devient militante à la fin contre un système tyrannique qui, sous prétexte de protéger la société ne fais que perpétuer et accroître les maux qui la ronge.
Tolstoï , comme
Shakespeare restera un monument de la littérature. Cette humilité dans son écriture révèle quelque chose de plus fort de plus puissant d'intemporel !
Ces petit plus indescriptibles qui font les grands écrivains.