Il est d'usage de dénigrer la littérature jeunesse d'avant guerre: c'est injuste.
Ce livre a été mis dans ma boite à livres et je l'ai lu avant de l'y remettre. Edition 1937!
J'ai pris plaisir à retrouver Trilby, je me souvenais très bien de
Poupoune au pays des navets, encore plus ancien. Je les ai lu vers 1955.
Des milieux sociaux très contrastés: Dadou et sa mère sont très pauvres, ils habitent une vieille roulotte sans confort. Pour vivre, ils vendent sur les marché mais à la sauvette: ils ne peuvent payer une place. C'est en fuyant la police que Dadou découvre une sorte de voiture où est allongé un garçon de son âge. Ils sympathisent et se donnent rdv au prochain marché, malgré la revêche nurse. Guy appartient à la grande bourgeoisie. Il vit dans le luxe mais n'en profite pas car il est toujours attaché sur sa planche: il est très malade et sa mère se désole. La météo ne permet pas de se rendre au marché et c'est la maman qui prévient Dadou et l'invite à venir tenir compagnie au petit malade. Ce dernier est mourant mais Dadou prie et l'enfant survit.
Certes c'est bourré de bons sentiments et cela finit bien mais cela n'empêche pas d'être ému.