Le Journal de Tosa suivi de Poèmes du Kokin-shûd est un ouvrage souvent cité dans les annales littéraires du Japon ancien comme un des premiers exemples de "tanka-prose" (mon interprétation de ce genre d'écrit).
Malheureusement si nous nous laissons tenté par l'importance qu'on nous donne de ce journal, nous sommes rapidement déçus pas son manque d'originalité. le voyage étant parsemé de bulletin météo plus que de "tanka-prose". La traduction de
René Sieffert semble aussi avoir été bâclée, lui qui connaît bien
la littérature japonaise de ce temps et a fait des travaux d'une grande valeur dans le domaine.
Heureusement la dernière partie de poésie est plus à même de nous plaire.