C'est parti, mon génie !... pour un album de 48 pages, peu inspiré et répétitif.
Le ton est donné dès la première historiette. Celle-ci ressemble furieusement à du déjà vu et à un prétexte commercial pour appâter les fans. Quoi ? Basile sur le départ ?! Il faut absolument que j'en sache plus. Et bien rassurez-vous : vous saurez ce qui se passe et la conclusion pourra susciter une indignation légitime. Tout ça pour ça ? Sentiment d'autant plus justifié que Wilbur avait un potentiel suffisant pour être davantage exploité.
Que dire de plus sur le reste de l'album sinon qu'il végète ? La plupart des gags sont tirés en longueur pour parvenir à un dénouement prévisible qui ne suscite, au mieux, qu'un faible sourire. Raoul tente bien quelques facéties mais elles ne parviennent qu'à ralentir l'inévitable. Seule l'invention de la police d'assurance viendra apporter de la surprise, encore qu'elle se paie au prix d'un comique de répétition difficilement supportable. La seule véritable innovation tient ici à ce que Basile soit capable de damner le pion à son maître bien plus souvent que d'habitude.
Que retenir ici ? E bien pas grand-chose : les dessins si caractéristiques de la série demeurent envers et contre tout, un atout indéniable. La rondeur des traits, les petits gags et détails laissés en arrière fonds, tout cela reste sympathique même si l'effet de ces attentions est usé. Dommage qu'il n'y ait que des petites cases et aucune d'illustration de grand format, ce choix aurait été franchement le bienvenu pourtant. Certains jeux de mots sont assez savoureux, mais ils se font également rares. Basile se distingue également pour cette invention.
Une nouvelle fois, cet album confirme que les auteurs vivent sur leur acquis même si l'inspiration n'est plus au rendez-vous. Un petit conseil : ne vous laissez pas tromper par la première de couverture vous risqueriez d'être déçu(e)…
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Je trouve ces histoires de Léonard et son disciple (et n'oublions pas le chat Raoul et Bernadette la souris) très drôles.
Mais cependant, il vaut mieux les lire à petites doses, dans un magazine hebdomadaire, que toute une BD d'affilée. Ça devient un peu répétitif, et j'ai regretté dans ce volume la part très importante consacrée au "massacre" de Basile par son inventeur de patron, planches après planches.
Apprécié par contre l'essai de remplacement de Basile par un autre disciple.
Qui s'avère être une perle, un modèle du genre, et finalement, rien de tel pour regretter Basile.
Bien aimé aussi la planche où le chat se plaint d'arriver trop tard dans l'histoire.
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Les albums se suivent et se ressemblent : un peu d'humour, mais très léger ; certains gags intéressants mais sans plus... les histoires de Léonard manquent toujours cruellement d'originalité et d'humour.
C'est répétitif, avec toujours les mêmes idées album après album : les blessures du Disciple, l'hôpital, le tromblon...
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- J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle !... Je commence par ...??
- Euh... Disons : la bonne !...
BLAM
- Euh... Alors la mauvaise ?...
- Vous voyez quand vous voulez !
Je suis le seul au monde à avoir un disciple qui repousse les limites de l'étrange jusqu'au bizarre !
[Raoul le chat] CETTE HISTOIRE DURE DEPUIS HUIT IMAGES ET JE N'APPARAIS QUE MAINTENANT ?!?...
Ça, ça va vous coûter cher !... J'appelle mon avochat !
Allô? Maître Oboulododo ??... Raoul chatigré à l'appareil
- ... Les tôles ondulées...
- ... et les vaches aussi !...
- ?
- Ben oui, quoi !... Les tôles ondulées... Les tôles ont du lait... Donc : les vaches aussi !...
- me remplacer ? Mais je suis irremplaçable ! ...
- c’est vrai qu’il faut se lever tôt pour trouver quelqu’un qui se lève aussi tard !
La plus grande image du monde