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EAN : 9782842714710
48 pages
La Musardine (16/02/2012)
1.75/5   4 notes
Résumé :
Érotique - Public averti

Ce court texte a été écrit dans les années 90 par un étudiant bordelais. Il a été imprimé à 350 exemplaires en avril 1997 et vendu aussitôt… Remarqué par Jean-Jacques Pauvert dans son Anthologie des lectures érotiques et qualifié de « rafraîchissant » le livre emporte l’adhésion par sa spontanéité, sa verve et ses arguments implacables.
Stéphane Hessel s’est vraisemblablement inspiré de ce court texte pour écrire son « ... >Voir plus
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Que lire après Traité du boudin : A l'usage des prolétaires du sexeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Stéphane Tzara et son comparse Lucien Curval sont de jeunes hommes engagés. Fondateurs de l'Internationale Sagouiniste –en fait mouvement qui épouse plutôt les dimensions d'une cité universitaire- ils prennent position contre une multitude de dogmes qui concernent les choses du derrière.

Moches, sans charme, pas très drôle ni visiblement très éclairés du ciboulot, ils se dressent contre la dictature de la beauté et de l'amour courtois, non pas qu'ils éprouvent pour ces concepts vagues une réelle aversion, mais parce qu'ils sont hors de leur atteinte. Quoiqu'il en soit, même si leur combat avait été seulement idéologique, il aurait été gagné d'avance. La voie permettant de partir à la traque de l'amour courtois est déblayée depuis longtemps.

Mais là où Stéphane et Lucien apportent une petite touche d'innovation, c'est dans leur résolution sans appel de n'attirer exclusivement que des boudins dans leur lit –lorsqu'il y a un lit (la plupart du temps, une relation sexuelle avec un boudin ne mérite rien de mieux qu'un rebord de lavabo, une cuvette de chiotte ou un carrelage recouvert de vomi). Au fait, à quoi pensent les Sagouins lorsqu'ils parlent de boudin ? Rien de bien compliqué : cette dénomination englobe un large champ de catégories féminines, des moches aux coincées, des vierges aux mal-baisées, chacun pourra y trouver un met de choix. Tout un programme… qui pourrait même tenter le beau blasé, celui qui rumine ses amours trop parfaites avec une créature de rêve et qui souhaiterait introduire un peu de glauque, de sale et de sordide dans son existence.

Petit bémol à toutes ces parfaites histoires d'amour dégueulasses ? Elles réussissent toujours car, comme elles n'engagent à rien, et comme elles n'impliquent que des créatures faibles, elles ne se voient jamais refusées. Trois-quatre exemples et la boucle est bouclée. Plus rien à rajouter. de toute façon, on n'en demande pas plus. Au premier exemple on rigole, parce qu'il n'y a rien d'autre à faire (on pourrait rester indifférent, mais il ne faudrait tout de même pas passer pour un pudibond…) Au deuxième exemple on commence à regarder le nombre de pages et à faire le décompte du temps de lecture restant (le livre est très court de toute façon). Au troisième exemple, on se prend pour Freud et on diagnostique un très sévère cas de fixation anale chez les fondateurs de cette Internationale Sagouiniste. Boudin, caca, pipi, vomi, quéquette…. Un peu de régression ne fait pas de mal, on ne le dira jamais assez, et c'est toujours drôle de se donner l'impression d'être retourné en maternelle. Malheureusement, le niveau n'est jamais très élevé, et un thème qui aurait pu révéler des pépites de cruauté et de cynisme finit par n'être plus qu'une gentille blagounette qui circule de table en table dans le dos de l'instit.


Lien : http://colimasson.over-blog...
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Je suis tombée nez à nez avec ce livre lors du dernier Masse Critique et poussée par la curiosité je l'ai choisi. Impatiente même de lire ce manifeste contre les critères sociétaux de la beauté, de l'amour conditionné, sous conditionnement et stéréotypé, contre l'érotisme marketé... Bref j'étais déjà partie bien loin, bien trop loin.

Parce qu'au final sous un air faussement contestataire Stéphane Tzara lui ne se donne pas tant de mal.
À l'exception du premier chapitre d'introduction le reste est même en dessous de zéro et largement en dessous de la ceinture. C'est malheureux mais quand on vend une idée et qu'on ne livre finalement que du porno trash, limite un peu gore, on trompe sa clientèle et on ne vaut pas beaucoup mieux que ce que l'on dénonçait soi-disant.

Et c'est dommage, vraiment. Parce que l'idée est saine et plus qu'exploitable mais mal employée, vite bazardée en faveur de scènes orgiaques inutilement répétitives et à tendance misogyne... Parce que oui mesdames, les boudins ne désignent que des femmes bien entendu ! Et les boudins çà se fourrent, dans tous les sens, avec ou sans leurs consentement explicites, les boudins n'attendent que çà et disent non pour de faux, c'est bien connu. (Mine de rien je viens de vous résumer le livre en 2 lignes).

Sacrée déception donc que ce traité du rien du tout qui ne vaut même pas d'un point de vue purement pornographique de se le faire passer en douce entre copains de chambrée et encore moins entre copines.
Si on excepte quelques rares élans un peu piquants on ne peut même pas dire que ce soit bien écrit. Je lui vois tout de même une belle qualité : sa brièveté qui m'a à peine laisser le temps de penser à abandonner ma lecture...
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Le traité du boudin a l'usage des prolétaires du sexe, j'avoue le titre m'a intrigué. C'est un petit manifeste de l'international sagouiniste, une associtation d'au moins 2 membres.
L'auteur et membre fondateur du mouvement part du principe que pour "les moches", draguer les belles est une erreur et voué a l'échec, a partir de la, il se rend compte que "les boudins" sont a sa portée, frustrée et en manque et donc disponible.
Commence alors une nouvelle vie, faite de sexe avec tous les boudins et tournée vers la quete du plaisir a tout prix.

Le livre est assez drole, bon il faut pas se formaliser de la façon dont son traitée les femmes dans ce livre, l'auteur est un homme et c'est le point de vue d'un homme.
C'est par contre assez crue et donc a réserver aux yeux avertis quand meme. C'est tres court et tres rapide a lire, c'est meme un peu court j'aurais bien aimer lire d'autre aventure de nos deux sagouins.
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Ce livre n'a qu'un seul et unique mérite
Celui d'être très très court
Il ne vaut même pas un discours
Mais donne envie de sortir le White-Spirit.
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Horreur !
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Ce fascicule s’adresse aux prolétaires du sexe. A la masse innombrable des sans-grade, des pauvres cons, des mal-faits, des ratés, des pas beaux, des que moches. Aux « finis à l’urine », aux « bercés trop près du mur », aux « résidus de capote ». A tous les hommes qu’on ne remarque pas. A ceux qu’on ne remarque que trop. A tous ceux qu’on oublie aussitôt. A tous ceux qu’on dédaigne. A tous ceux à qui la nature n’a fait aucun cadeau. A mes frères, enfin.
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Gertrude aurait pu sans conteste prétendre à un poste de mannequin chez Olida. De type sanguin, la peau blanche veinée de bleu, grasse comme une truie, elle était en sus charpentée comme un bûcheron. Ses traits étaient sans délicatesse aucune, mais ses petits yeux bleus de cochonne étaient allumés d’une lueur de stupre. Elle enleva aussitôt son corsage, libérant une paire de seins assez flasques qui tombèrent mollement sur la prolifération des plis du ventre. Avec une violence que seul le rut peut conférer, elle me poussa sur le siège des vécés, puis s’acharna sur mon pantalon jusqu’à ce qu’elle parvienne à en faire jaillir ma queue furieusement gonflée.
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Lucien et moi avions découvert le filon. Pendant des années, nous nous étions échinés à tenter de séduire de jolies filles qui ne nous avaient rendu que mépris et froideur, alors que là, juste sous notre nez, dormait un véritable trésor. Des centaines et des centaines, des milliers et des milliers de femmes, dépréciées, conspuées, méprisées, nous attendaient, seins généreux de n’avoir personne à qui se donner, cons entrouverts comme autant de portes entrebâillées.
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[…] j’ai peut-être cédé à un racisme latent qui veut que les boudins soient toujours « les autres » (en l’occurrence, les femmes), pour paraphraser Jean-Paul Sartre, illustre boudin mâle. Mais peut-être, tout simplement, le mot « boudin » n’était-il pas péjoratif dans ma bouche. J’en ai tellement baisé que j’aurais mauvaise grâce à cracher dans la soupe.
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Des boudins ! Des boudins partout ! Des boudins dans tous les coins ! Toutes sortes de boudins : des tréteaux, des biques, des cageots, des laiderons, des grands chevaux, des petits veaux, des petites boules, des coincées du cul, des gros tas, des poufiasses, des connasses, des idiotes et des neuneu, des juste baisable, des tout juste baisables, des pas baisables, des imbaisables et mêmes des franchement imbaisables !
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