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3,79

sur 2622 notes
L'apparition d'un dessin de Michel-Ange chez un grand expert parisien est suffisamment rare pour que l'on soupçonne qu'il s'agisse d'une oeuvre volée, probablement à la Bibliothèque vaticane, dans ce cas précis.

En déplacement dans la capitale italienne pour, on le suppose, élucider le mystère, l'expert est assassiné pendant une fête devant le palais Farnese. Lors de l'enquête, un mystérieux évêque, un triumvirat d'étudiants, rebaptisés de noms d'empereurs romains, mais aussi une femme fatale et sa fille naturelle vont s'ingénier à brouiller les pistes. Une attitude qui, tour à tour, va attirer sur eux les soupçons d'un policier italien pas très malin et ceux d'un Français pas si perspicace...

Ce troisième roman de Fred Vargas a déjà en gestation les qualités des oeuvres qui ont fait sa célébrité : humour, personnages peu conventionnels qui donnent corps à une intrigue bien construite, et ambiance singulière. Ici j'ai aimé l'atmosphère romaine qui, irrésistiblement, rappelle celle de la Dolce Vita de Fellini. À ne lire rien que pour ça, et pour le reste.
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Après la déception de « Sur la dalle », j'avais envie de retrouver un bon vieux Vargas.
"Ceux qui vont mourir te saluent" date de 1994 et j'avais dû le lire à sa sortie, autant dire que je ne m'en souvenais absolument pas, sauf vaguement le contexte romain...

Trois amis, rebaptisés Néron, Tiburce et Claude, sont étudiants à Rome, unis comme les doigts de la main, pour étudier mais surtout pour sortir et profiter de la vie nocturne romaine.
Le père de Claude est expert en art à Paris, et fait un voyage express à Rome pour enquêter sur un mystérieux dessin original de Michel-Ange qui pourrait avoir été volé à la Bibliothèque Vaticane.
Dans la dite-bibliothèque, travaille son ami, l'évêque..., qui est aussi un ami d'enfance de sa femme et qui veille sur les trois jeunes étudiants.
Et j'allais oublier l'envoyé du gouvernement français, chargé d'enquêter tout en étouffant les frasques des trois jeunes...
Le trio amitié / meurtre / Vatican se met en place et va se déployer tout en fantaisie pour notre plus grand plaisir.

Là je retrouve ce qui a fait connaître Fred Vargas, un contexte artistique et historique, un religieux iconoclaste, un humour grinçant, des dialogues savoureux, et des personnages originaux, attachants et provocateurs.
A lire ou même relire pour une bouffée de plaisir et de fantaisie, je pense d'ailleurs relire un ou deux romans dans la série des "Evangélistes" (que l'on a un peu oubliés au profit d'Adamsberg ensuite...)

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J'ai acheté ce livre l'an dernier suite à l'excellente découverte du style de Vargas grâce aux « Temps Glaciaires ». le résumé de celui-ci m'avait intrigué au moment de la fouille de la bibliographie de l'auteur dans la librairie. L'avantage de donner comme consigne moins de 300p me permet de lire mes pioches dans les temps et de rattraper mon retard des mois précédents (dont 3 pavés…).

Troisième roman que je lis de Vargas : une excellente découverte, une déception et une histoire qui sort de l'ordinaire. Les personnages principaux portent des noms d'empereurs romains avec comme contexte notre monde actuel. Les chapitres sont courts et grinçants. Où Vargas veut-elle nous amener ? En fait, ce ne sont que des surnoms et l'histoire part assez rapidement sur un décès suspect peut-être lié à de la vente d'oeuvres d'art entreposées au Vatican. Quand l'enquête semble close et le meurtrier coincé, tout repart de plus belle car rien n'est ce qu'il paraît. Vargas est très cynique dans ce roman mais en même temps, elle ne parle pas pour rien et tout est calculé. Rien n'est laissé au hasard dans cette courte histoire et je me suis laissée surprendre à chaque rebondissement. Cette lecture a été plus longue que prévue à cause de la fatigue engendrée par le boulot mais à aucun moment, je ne me suis ennuyée avec celle-ci.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une excellente découverte et je remercie Realita de me l'avoir pioché pour Septembre. J'ai encore deux livres de Vargas dans ma PAL, j'espère que je les apprécierai autant que celui-ci et « Temps Glaciaires ». « Pars vite et reviens tard » a été l'exception et il semblerait que je préfère le style plus récent de Fred Vargas. Si vous êtes amateurs de policier à l'humour un peu décalé et le style grinçant, je vous conseille très fortement de découvrir ce hors série de Mme Vargas, il vaut le détour. Pour ma part, il faudra que je continue à découvrir sa bibliographie.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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(Au départ, des personnages que je trouvais originaux et sympathiques, Néron, Tibère et Claude, un cadre, la ville de Rome, un personnage intéressant : l'évêque, mais hélas, une histoire pas très captivante : des meurtres surviennent, on pense que l'on va suivre l'enquête des deux policiers, Ruggieri et Valence, mais non, les renseignements qu'ils obtiennent tombent du ciel d'un coup, on ne sait pas comment il ont travaillé ni comment ils ont eu ces informations. On assiste donc à des scènes de tiraillements entre personnages, des rivalités, des règlements de comptes... et puis c'est tout ! Dommage !
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Ce que j'aime, quand je lis un roman de Fred Vargas, c'est le dépaysement : l'intrigue est atypique, la plume est poétique, les personnages originaux.
Cerise sur le gâteau, dans cette histoire, Ceux qui vont mourir te saluent, on part à Rome, et trois des personnages qui tissent la trame ont des noms d'empereurs romains : Claude, Tibère et Néron. C'est le père de Claude qu'on retrouve assassiné. Expert en art de renom, Henri Valhubert soupçonnait en effet un trafic au coeur même de la Vaticane, la bibliothèque du Vatican.
Henri est aussi frère de ministre, et celui-ci ne veut surtout pas que l'affaire lui éclabousse les chaussures. Il dépêche donc sur place un enquêteur bien particulier, Richard Valence.
Fausses pistes, souvenirs, mélancolie, secrets... Vargas nous emmène en douceur et avec fantaisie. Un vrai plaisir de lecture.


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Pour certains, lundi c'est ravioli et pour d'autres vendredi, c'est poisson. C'est par de petites remarques anodines que l'ambiance de certains film ou roman est posée.

Donc, le vendredi, monseigneur Vitelli, évêque à Rome, reçoit à dîner sa pupille Gabriella, Laura, la mère de celle-ci et belle-mère de Claude, présent également, ainsi que les deux amis de ce dernier surnommés Tibère et Néron. Et oui, un trio d'empereurs bien singuliers et au demeurant fort peu sympathiques, venus à Rome étudier les arts.
Mais voilà, la dolce vita risque de prendre fin, le père de Claude, célèbre expert en art, annonce son arrivée, sous prétexte de mettre à jour un vol d'antiquités appartenant à la bibliothèque vaticane. Mais est-ce vraiment de cela qu'il s'agit ? Tout ce petit monde là a bien des choses à cacher qu'il ne ferait pas bon de dévoiler sur la place publique. Pour le moment, d'ailleurs, il n'y a rien à craindre, monsieur Valhubert (père de Claude) a à peine eu le temps de poser les pieds devant le palais Farnese que le voilà assassiné.
Les services de police français dépêchent alors, sur place l'inspecteur Richard Valence...

Pas vraiment enthousiasmée par ce polar. Non, aucun personnage n'a retenu mon attention. Ils sont tous antipathiques au possible. C'est agréable d'avoir des personnages insolites, hors norme, mais quand ils le sont tous, ça devient pesant. de plus, l'intrigue n'est pas la plus réussie de Fred Vargas. Bref, je me suis ennuyée un peu au cours de la lecture. Malgré tout, je reviendrai sur les traces de cette auteure que j'apprécie.
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Vol d'un dessin de Michel-Ange et meurtre d'un richissime qui nous emmène à Rome à la vaticane (librairie du vatican). Car le fils, ainsi que ses deux amis d'enfance, y font leurs études sous la protection d'un évêque. On y trouve également la fille cachée de sa femme dont il semble qu'il a été tué pour ce motif. Paru en 1994, je préfère ces derniers romans. Comme quoi Fred Vergas s'améliore comme le bon vin en…
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Un Fred Vargas se lit toujours agréablement. Celui-ci qui se passe à Rome avec entre autres, trois jeunes gens se faisant appeler du nom de trois empereurs romains Claude (c'est son vrai nom) Tibère et Néron, un évêque aux idées larges, une enfant cachée, une très troublante femme, la Vaticane (entendez la Bibliothèque), un trafic d'oeuvres d'art, sans compter l'enquêteur solide comme un roc, ah et n'oublions pas un empoisonnement à la cigüe, avait un côté un érudit et suranné qui avait tout pour me plaire.

Challenge ABC 2017-2018

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Après avoir découvert un trafic de dessins anciens,Henri Valhubert se rend à Rome, devant le palais Farnèse. A l'occasion 'une fête Henri est empoisonné..C'est Richard Valence qui doit mener l'enquête...
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Pour une première lecture de Fred Vargas, réalisée dans le cadre du Challenge Solidaire 2024, je n'ai peut-être pas fait le meilleur choix… ce roman étant un des premiers de l'autrice.

Toujours est-il que cette courte enquête ne m'a pas vraiment passionnée.

Nous voilà à Rome, avec un mort par empoisonnement, sur fond de probable trafic d'oeuvres d'art issues des archives du Vatican.
Ajoutez à cela un trio d'étudiants ( Claude, Tibère et Néron) pour le moins déjantés et qui jouent aux empereurs, un évêque un peu particulier, deux énigmatiques jolies femmes, un inspecteur de police italien un peu rapide à tirer ses conclusions (vous aussi, vous trouvez ça cliché ?), et un envoyé spécial au charisme très spécial aussi, appelé à mener sa contre-enquête.

Faîtes chauffer le tout et vous obtenez un plat de spaghettis un peu trop cuits, à détricoter en 190 pages.

C'est d'ailleurs la seule chose qui aurait pu réellement m'évoquer l'Italie, les spaghettis, car je suis restée sur ma faim en terme d'ambiance et d'immersion. Cette histoire aurait pu se dérouler quasiment n'importe où, je n'aurais pas vu de différence. Il m'a vraiment manqué des descriptions de lieux, de senteurs, de bruits… tous ces petits détails de vie qui font que l'on se fond dans un décor, qu'on le hume et qu'on s'en imprègne. Là, je ne me suis pas immergée, je ne me suis retrouvée ni à Rome, ni au Vatican.

La seule chose que j'ai bien ressentie, c'est cette sorte de malaise poisseux au contact de l'étrangeté des personnages, dont aucun n'a d'ailleurs réussi à attirer ma sympathie. Tout le reste était factuel, froid, lent, comme désincarné.

Et si je salue l'humour caustique, truffé de références à l'histoire antique, entourant nos trois jeunes «empereurs », j'ai eu beaucoup plus de mal à adhérer au trop plein d'originalité, flirtant même avec la schizophrénie, qui les concernait. C'était carrément trop loufoque pour moi.

Et puis si vous me connaissez, vous savez que sans un minimum d'affect et d'émotions, je suis bien difficile à appâter. Malheureusement, avec ce roman, je suis restée de marbre et quasi insensible au sort des personnages…

Même l'enquête, si on peut l'appeler ainsi, a eu du mal à me tenir en haleine. J'aurais pu me satisfaire du manque d'action, mais le suspense et la tension psychologiques n'étaient pas non plus au rendez-vous.
Sans compter que les soupçons que j'avais eus dès le début s'étant révélés exacts… je n'ai même pas été surprise par l'épilogue.

Bref, n'étant pas grande lectrice de polars, je pense tout simplement ne pas avoir été la bonne cible pour ce roman, qui ravira sans aucun doute bien des adeptes du genre.
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