Fred Vargas plante un décor qui m' a un peu dérangée, mais dans l' ensemble j' ai trouvé ce roman policier plaisant à lire.
Les personnages sont à mon goût trop surfaits, trop caricaturaux, trop dérangés, entre des policiers à la dérive qui ne trouvent d' éxutoire que dans l' alccol ou les femmes, entre un aveugle aigri qui se venge contre tout et contre tous, ou une femme perturbée elle aussi qui ne trouve comme passe - temps que l' adrélaline que lui procure ses filatures... trop c' est trop... et ça lasse au bout d' un temps...
Cependant j' ai apprécié la vision que nous donne l' auteur sur le monde de la police, où coexistent des petites rivalités et mesquineries quotidiennes en même temps qu' un sens de la responsabilité commune et de l' intérêt général, et une certaine forme de complicité.
L' enquête est assez lente à se mettre en place, beaucoup de passages m' ont semblé décousus par les divagations pseudo-philosophiques de certains personnages, mais le dénouement est très surprenant, l' imagination de l' auteur est très fertile en ce sens.
Le commissaire Adamsberg, personnage principal, est assez insaisissable et c' est peut- être au travers de l' étude plus approfondie de sa personnalité qu' on appréhende mieux ses méthodes particulières d' enquête, qui font grincer les dents de ses collaborateurs.
Il me laisse tout de même médusée, il n' arrive pas à la cheville d' un Hercule Poirot mais il a un je ne sais quoi qui fait son charme... peut- être son allure déglinguée et la finesse d' un raisonnement qui n' en ai pas un ... ça change légèrement des quelques policiers que j' ai pu lire.
Au final c' était plutôt pas mal pour ma première découverte de l' univers de
Fred Vargas mais ce n' était pas non plus exceptionnel.