Ce livre El Alejandrino offre un double avantage : d'abord lire
Mario Vargas Llosa comme poète dont les vers rendent hommage à autre poète, le merveilleux et brillant
Constantin Cavafis (ou Cavafy pour les français). le titre "L'alexandrin" évoque la double identité du poète grec
Cavafis, né à Alexandrie, toujours à la frontière spirituelle et géographique de la Grèce et de l'Egypte, poète qui n'appartient qu'à lui-même, aime l'errance et le vagabondage, ne porte aucune bannière et n'a pour patrie que sa langue poétique. Hantée de mémoire et de tradition classique qu'il démythifie, la poésie de
Cavafis est fragile sagesse penchée sur le mystère du désir et de la beauté.
Le deuxième avantage réside dans les illustrations des vers de
Vargas Llosa : cinq superbes lithographies réalisées par le grand artiste
Fernando de Szyszlo, figure majeure de l'avant garde péruvienne, ami de longue date de
Vargas Llosa, et qui a initié toute l'Amérique Latine à l'art abstrait.
Vargas Llosa,
Constantin Cavafis et
Fernando de Szyszlo réunis dans la douzaine de pages d'un petit ravissement littéraire
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