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4,08

sur 3466 notes
Faut-il avoir un esprit normal pour une construire une intrigue aussi bien tordue ? Car il faut bien le reconnaitre Fred Vargas, dans ce livre, nous manipule aisément. Hé vas-y que te trimballe d'un suspect à l'autre, que je te la joue sur plusieurs tableaux. Arrive ce moment où je supplie à genoux : Grâce cékil'tueur, et surtout pourquoi !
Heureusement pour moi, pauvre lecteur, l'auteur prend son temps. le temps de nous présenter les personnages, les éléments à charge, ou à décharge d'ailleurs, l'ambiance du commissariat etcétéri etcétéra. Diable c'est tout de même un polar de près de cinq cents pages, y a de quoi faire en termes de narration malgré cela on ne s'y ennuie pas une seule seconde.
Comptez pas sur moi pour parler de l'intrigue. Juste cela tourne autour d'une araignée que je ne connaissais pas et surnommer la recluse. La pauvre vivre toute seule, comme ça, sans rien … Je pourrai pas …
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Des amis qui aiment ses polars, un téléfilm de Josée Dayan, que je ne voulais pas voir avant d'avoir lu le bouquin, et me voilà embarqué dans mon premier Fred Vargas. Et je ne suis pas déçu. Pourtant je ne suis pas un fan du genre. Mais là je retrouve la patte d'une romancière à la forte originalité, qui soit créer son univers, et des caractères marquants. Je pense aux quelques séries de polars qui m'ont accroché: les enquêtes de frère Cadfael d'Ellis Peters, le juge Ti de van Gullik ou le commissaire Brunetti de Dona Leon. Nous avons affaire à un entrecroisement d'intrigues et d'histoires personnelles, qui se recoupent avec l'enquête principale ou pas, pour maintenir l'incertitude. le commissaire est bien entendu atypique. Il est fait appel à de multiples savoirs (historiques, psychanalytiques, ...) mais sans lourdeur. Et surtout une interrogation sans fond sur la noirceur de l'âme humaine et sur la chaîne sans fin des souffrances reçues et infligées. En deux mots, j'ai adoré.
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Adamsberg quitte les brumes de l'Islande, sort de sa réclusion, pour nous livrer un excellent polar.

En fait, il ne sort pas tout à fait des brumes, on dirait plutôt que comme Magellan, il voguera à travers les brumes de fausse piste en cul-de-sac pour trouver enfin le détroit qui le mènera à la solution.

On a fait revenir Adamsberg pour résoudre un meurtre, mais c'est une série qu'il découvrira par hasard et qui lèvera aussi le voile sur les souvenirs d'enfance refoulés.

La recluse, c'est d'abord une araignée au venin toxique, une petite bête dont l'évocation fera frémir les arachnophobes, transformant presque ce polar en roman d'horreur…

Mais normalement la recluse n'est pas mortelle et la recluse n'attaque pas, mais une étrange mutation a-t-elle transformé la discrète en arme meurtrière?

Et que diriez-vous d'y ajouter une citation assassine?

Un polar intelligent comme je les aime!
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« Quand sort la recluse » démarre sur les chapeaux de roue, le commissaire Adamsberg tout juste rentrée d'Island, où il passait de formidables vacances mélancoliques, résout une affaire de meurtre avec préméditation et met sous les verrous un violeur récidiviste. Mais alors pourquoi, tout à coup, s'acharne-t-il à vouloir à accuser une araignée de meurtres en série.

Ça y est, ça couvait depuis pas mal de temps, Danglard en est sûr, Adamsberg c'est dans le plafond qu'elle se trouve son araignée.

Adamsberg, le pelleteur de nuage n'est plus fiable. Adrien Danglard a peur, alors il tente de mener la fronde contre son plus vieil ami.

Cette histoire d'araignée recluse qui donne la mort, il en est convaincu, va décrédibiliser tout le commissariat. Alors Danglard devient con, ce qui étonne tout le monde, car dans ce microcosme de doux-dingue plutôt efficace en tant que policiers, d'habitude c'est Noël, le flic con.
Fred Vargas ou le polar poétique, quand Adamsberg se fie à ses protopensées on peut être sûr que l'enquête va nous emmener loin, très loin. Il y aura un drôle de bestiaire, une Loxosceles reclusus bien sûr, mais aussi une murène odorifique, un pigeon ramier, un merle fluet, un chat aboulique, des blaps puants et une lecture audacieuse de « La chèvre de monsieur Seguin ».

Le lecteur, en sécurité, retrouve avec plaisir le quotidien du commissariat le plus cool de la terre, le chemin sera long, Vargas sait prendre son temps, digresse avec adresse, musarde, creuse, observe et introspecte, le lecteur complice l'accompagne car il ne doute pas que la romancière retombera sur ses pattes qui sont, chez l'araignée, au nombre de huit comme chacun le sait. Et puis il aura Rétancourt amoureuse…
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Pendant que le commandant Danglard écluse sort la recluse. le poison de cette araignée qui se diffuse dans le corps de sa proie a localement des effets que seule une bande amusent.
Peut-être des meurtres. Adamsberg a des bulles gazeuses qui lui donnent des intuitions alors que son équipe le récuse.
Un bon moment de lecture que l'on ne se refuse pas, à moins que les outils de Vargas ne s'usent. Mais avec le temps, on le sait, rien ne résiste à une telle équipe malgré les criminels et leurs ruses.
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Cette fois ci, Fred Vargas nous entraine à la poursuite de la recluse. Mais de quelle recluse s'agit il ? L'araignée ou la femme enfermée ? Et si les 2 s'étaient alliées ?...
Encore une fois, l'auteure nous sert une enquête plus que fouillée avec de nombreuses ramifications insoupçonnées, des rebondissements et des personnages auxquels on s'attache ou qu'on adore détester. Adamsberg sillonne la France à la recherche de cette recluse bien mystérieuse.
J'ai encore été charmée par l'écriture, tenue en haleine par l'enquête et j'ai enrichi mes connaissances sur les recluses. Les deux.
Donc le but est atteint : Très bon moment de lecture. Dommage que pour le moment, ce soit le dernier de la série...

Pioche de Juin 2022 choisie par Zazaboum
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Il y a dix ans pile, lorsque j'étais apprentie libraire, j'ai lu "l'homme aux cercles bleus" ; n'ayant pas du tout aimé, j'ai "décidé" que je n'appréciais pas Vargas.
Lors de mes vacances, je suis tombée en panne de livres, et j'ai été dans une librairie française à Barcelone. J'ai décidé de redonner une chance à Vargas en prenant "un lieu incertain" et "quand sort la recluse". Bien m'en a pris, j'ai adoré ces romans.
Trois hommes vieux succombent à des piqûres d'araignée (appelée la recluse car elle se planque). Si pour tout le monde cela semble accidentel, Adamsberg s'interroge. En fouillant le passé de ces hommes, il découvre que c'était de petits salopiaux, des brutes et des violeurs. Qui s'est vengé de ces tristes sirs ?
Si quelques fois j'ai été dubitative quant au comportement de ce commissaire atypique, force est d'avouer que ce roman policer est très prenant. Fausses pistes, une enquête bien ficelée avec des personnages attachants.
Mes goûts ont dû changer, et maintenant je me lance dans la lecture de tous les ouvrages de Vargas !
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Avec quelle impatience et quelle jubilation j'ai retrouvé Adamsberg et son équipe ! Excellent cru que ce dernier roman!

Un régal arachnéen, devrais-je dire.... car une araignée d'un type particulier, la recluse, est au centre de la toile tissée par un assassin...Plusieurs hommes âgés sont déjà morts, piqués par ces recluses, et des pistes( fausses et vraies à la fois) vont conduire Adamsberg vers un orphelinat où une bande de monstres a semé il y a longtemps la terreur, et a commis des viols.

le commissariat est mis à mal car, dès le départ, Danglard s'oppose à Adamsberg de façon imprévue et peu compréhensible, ce qui compliquera l'enquête.

Notre inspecteur lunaire saura faire éclater les bulles dispersées de son esprit et dissiper les brumes, pour atteindre une vérité terrible et triste...

J'avais deviné l'identité du coupable assez vite mais cela n'a en rien gâché mon plaisir de lecture. L'humour des conversations, la tension entre Danglard et Adamsberg, le double sens de la recluse, les recherches archéologiques(que l'auteure connaît bien....), la finesse psychologique , tout m'a enthousiasmée dans ce livre! Ah! On ne cherche évidemment pas une grande vraisemblance, mais on se laisse sans hésiter entraîner dans les déambulations mentales et physiques du si attachant Adamsberg. Vivement la prochaine enquête !
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Une nouvelle enquête du commissaire Adamsberg et de son équipe.
Les enquêteurs vont devoir démêler la toile des meurtres commis… par une sorte d'arachnide peu commune.

A peine débarqué d'Islande, Adamsberg se retrouve impliqué dans l'enquête sur la mort de plusieurs octogénaires ayant succombé à la morsure d'une araignée appelée Recluse et dont l'espèce a pourtant quasiment disparu du territoire français. Un épisode comportant un bestiaire impressionnant et des épisodes de l'histoire religieuse peu connus.

Fred Vargas est l'une de mes auteures françaises de littérature policière favorite. Et ce récit me conforte dans mon opinion.
L'auteure prend le temps d'installer l'intrigue. A l'instar du flegme du protagoniste, on se laisse porter par la plume toujours exquise de l'écrivaine. La description des lieux, les personnalités atypiques qui composent l'équipe du commissaire Adamsberg et leurs dialogues truculents ont fait de cette lecture un très bon moment.
Cet opus emprunte une note plus grave que ceux que j'ai pu lire jusqu'à présent de cette auteure. Il y est question de la condition féminine et de vengeance. Difficile d'en dire plus sans spoiler. A travers une vaste toile d'émotions , le lecteur passe par la perplexité face aux différentes pistes suivies par les enquêteurs, le sourire lors des échanges entre les personnages mais aussi l'horreur et le dégoût lorsque l'écheveau se démêle et que le mobile est mis à jour.

Une auteure et des personnages que j'ai toujours autant de plaisir à suivre.
Un très bon moment de lecture et un épisode qui se place dans mes préférés de cette série.
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Adamsberg est de retour ! qu'on se le dise ... Un grand un très grand Vargas , un Vargas comme je les aime Quel plaisir de retrouver les brumes de notre commissaire, ses bulles gazeuses ses proto-pensées.. Adamsberg et sa brigade qu'il compare à un voilier de Magellan cherchant le passage vers le Pacifique . Cette fois-ci direction Nîmes . La toile s'affole la recluse a sévi deux victimes à son actif . Mais comment est-ce possible ? C'est compter sans Adamsberg et son équipe . Je vous laisse en bonne compagnie , tout ne se passera pas comme prévu mais le port sera atteint .
Ceux qui aiment Vargas foncez ceux qui ne la connaissent pas encore n'ayez aucune hésitation . Bonne lecture à tous .
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