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4,07

sur 3445 notes
Retrouver les bulles et les brumes d'Adamsberg, la finesse de l'humour vargasien, la saveur des mots et les trouvailles pleines de grâce et d'humanité, le réjouissant mariage de l'inventivité et de l'érudition, le mélange de profondeur, de gravité, de noirceur et de drôlerie, de fantaisie, de légèreté qui se dégage de l'univers de Fred Vargas, c'est toujours un grand plaisir.
Bien sûr, ce n'est pas réaliste, mais on s'en fout, c'est prenant et tellement agréable à lire.

Mon seul regret : j'aime beaucoup Danglard, il fait partie de ces personnages décalés, cabossés, originaux, qui sont un des grands charmes des romans de Fred Vargas. le "vrai" Danglard m'a manqué, Veyrenc est moins attachant, moins étonnant, et le couple d'enquêteurs qu'il forme avec Adamsberg moins captivant.
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Bravo commissaire Adamsberg: une enquête difficile et brillamment élucidée mais non sans mal! Où l'on voit le duo « commissaire-second » voler en éclat , où l'on voit deux petits bijoux-enquêtes secondaires étonnantes- se glisser dans l'intrigue principale, où l'on redécouvre avec intensité tous les membres de cette brigade talentueuse et où l'on apprend que la « recluse » la plus meurtrière n'est pas celle que l'on pense, qu'elle n'a pas nécessairement 8 pattes mais décidément le bras long.
Une affaire inextricable en apparence, complexe et fouillée, un suspens a rebondissements, où l'intuition légendaire du commissaire déclenche une vraie pêche miraculeuse … du vrai Vargas!
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Dès les premières pages nous sommes ferrés dans la nouvelle énigme à laquelle doit faire face Adamsberg et son équipe. Il s'agit cette fois d'une drôle d'araignée qui sème la mort et semble choisir ses cibles. Retrouvez l'énergie, l'humour, l'ambiance de cette brigade hors normes et savourez la toile tissée par Fred Vargas.
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Un peu tiré par les cheveux, les coïncidences qui guident notre brave Adamsberg et une partie de son équipe, la dissidence étant comme d'habitude menée par l'ambitieux.... Danglard!

Fred Vargas nous plonge dans l'ambiance d'un orphelinat des années 40, les harcèlements abjectes qui s'y sont déroulés et qui pourraient justifier une vengeance 50 ans plus tard?

L'auteure tisse sa toile et nous balade où elle veut mais j'ai parfois trouvé le livre un peu lent et un peu long...
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A chaque fois que je lis un livre de Fred Vargas, je me dis qu'elle n'en a pas écrit assez et que je les lis trop vite. C'est déjà mon dernier Adamsberg et ça me rend triste. J'adore l'ambiance qu'elle sait créer au commissariat, entre Adamsberg, ses adjoints et ses lieutenants. C'est particulièrement vrai ici dans le début du livre où Adamsberg revient d'Islande et traite des affaires, secondaires pour l'intrigue mais qui montrent bien son fonctionnement et la confiance qui le lie à ses collègues.

Le fil directeur des enquêtes de ce livre est la violence faite aux femmes et les pulsions de domination. J'ai trouvé à ce niveau-là que cette enquête était plus glauque que les précédentes même si Fred Vargas sait très bien instiller de la légèreté dans le ton, qui permet d'éviter un récit pesant malgré les sujets abordés.

J'ai un peu moins aimé cet opus que les précédents à cause de deux choix de l'auteur: la brouille avec Danglard qui est résolue de façon lapidaire alors que le début du roman faisait apparaître au contraire une relation très apaisée. Des coïncidences dans l'enquête ainsi que quelques facilités d'enquête m'ont un peu gênée, en particulier la facilité avec laquelle Froissy et Mercadet trouvent les informations sur internet : Dans l'ensemble, l'enquête va très vite, on a l'impression que Fred Vargas veut traiter trop de sujets : l'évolution des personnages, de leurs relations, des violences faites aux femmes sous beaucoup de formes, des pulsions de destruction, des représentations psychiques des serpents et des venins… trop de sujets qui en font un livre plus fouilli où on se laisse moins porter que dans les autres enquêtes. Adamsberg apparaît plus que dans les autres opus comme vraiment clairvoyant et je trouve qu'un équilibre a été un peu rompu dans ce roman.

Ça reste un grand plaisir de lecture car j'adore les personnages que Fred Vargas fait vivre sous sa plume et j'ai trouvé l'enquête intéressante et tortueuse.
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Si vous aimez les bêtes à huit pattes, les mystères moyenâgeux, les cold cases et autres ressorts psychologiques, le tout arrosé à la garbure et au madiran, bienvenue, vous serez chez vous dans « Quand sort la recluse » !

Dans ce dernier tome (à ce jour) de la série des Adamsberg, on retrouve notre commissaire du sud-ouest préféré de retour à Paris après un séjour islandais provoqué par des soucis professionnels et personnels, rappelé par ses ouailles perdues par le cas d'une femme écrasée par son mari ou son amant, le choix n'est pas vaste mais la résolution compliquée. Compliquée parce que la brigade est fragilisée par la dérive d'Adamsberg, qui ne semble plus trop savoir où il est ni comment diriger ses collaborateurs. Ce qui ne s'arrange pas quand son attention se fixe contre vents et marées sur un fait divers : trois hommes âgés sont morts des suites d'une morsure d'araignée recluse. Celle-ci n'est pas censée mordre, étant très peureuse et retirée dans son abri, et surtout son venin n'est pas censé être mortel à si faible dose… Pour Adamsberg, il y a donc anguille sous roche, ou plutôt murène sous rocher (vous comprendrez le jeu de mots à la lecture), mais avant de mener son enquête, il va falloir motiver son équipe, ce qui n'est franchement pas gagné… une fronde étant menée par Danglard, le vieil adjoint d'Adamsberg.

Fred Vargas réussit encore une fois un très bon polar, malgré un début un peu foutraque pendant lequel je me suis demandée où elle voulait en venir : avant d'attaquer dans le dur, il va falloir assister à une enquête sur un meurtre qui n'a rien à voir, et une série d'actions musclées pour arrêter un violeur qui n'a pas plus de rapport… Mais la dame est une reine de la double lecture, et il y aura un lien assez ténu (du domaine de l'interprétation ceci dit), et il ne faut pas s'arrêter à ces péripéties. Car une fois aspirée dans l'enquête principale, érudite et tortueuse, je n'ai plus pu m'empêcher de tourner les pages pour en savoir plus, sur cette araignée, mais aussi les femmes qui s'emmuraient vivantes pour faire pénitence (ce qui m'a rappelé Carole Martinez et son très beau « du domaine des murmures »), jusqu'au rebondissement final, un peu téléphoné toutefois (j'avais deviné et pourtant je ne cherche pas à trouver la solution quand je lis un roman policier). Car c'est ici le seul bémol de l'ouvrage pour moi : certes Adamsberg est brillant, mais les éléments s'enchaînent quand même trop bien, lui ouvrant une autoroute vers la résolution du mystère (les personnages-clés arrivent au bon moment, les informations aussi, et facilement).
« Quand sort la recluse » est néanmoins un bon polar, de facture classique mais efficace, et permet un bon moment de lecture prenante.
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Quand sort la recluse … j'en deviens une ! Happée par l'atmosphère de ce roman, plus rien ne pouvait me perturber dans ma lecture !
J'ai retrouvé avec un grand plaisir Jean-Baptiste Adamsberg et ses collègues dans une enquête des plus bizarres : des meurtres dont l'arme serait une araignée, une recluse.
Ce roman nous donne l'occasion de rencontrer tout un bestiaire varié : les araignées bien sûr, mais aussi des oiseaux, martins-pêcheurs, merles et pigeons, et un chat pacha.
L'ambiance n'est pas très zen au coeur de l'équipe : Danglard « est un con », qui s'oppose avec hostilité à cette enquête mais heureusement Retancourt est un roc inébranlable, et Adamsberg peut aussi compter sur Noël et les autres.
C'est donc un bond dans le passé avec cette enquête qui nous ramène 70 ans en arrière, dans un orphelinat où les enfants étaient loin d'être des anges.
Une lecture passionnante.
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De belles retrouvailles avec le commissaire JB Adamsberg ! Des personnages attachants et originaux, beaucoup de péripéties, un livre qui ne se lâche pas ! J'ai également beaucoup aimé découvrir avec effroi et intérêt à la fois, le monde des recluses, ces araignées, et aussi ces femmes qui se faisaient emmurer vivantes ! A chaque fois Fred Vargas partage avec son lecteur sa culture très étendue, sans aucune lourdeur didactique ! Décidément une de mes autrices contemporaines favorites.
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J'avoue que je ne comprends pas l'engouement qu'il semble y avoir pour ce nouveau roman de Fred Vargas.
Fan de la première heure des romans de cette auteure, de son personnage d'Alsemberg, de ses intrigues d'une originalité sans pareille et d'une qualité psychologique de ses personnages rare, j'avais déjà été très déçu par son précédent opus.
Les intrigues se font de plus en plus alambiquées, le commissaire Adamsberg n'est plus un fin limier mais un être quasiment paranormal. L'intrigue n'avance qu'à coups d'intuitions totalement invraisemblables, à l'instar des coïncidences; par exemple, il a justement été confronté à la recluse dans son enfance. Ça alors ! Et, quelle coïncidence Danglard a une soeur mariée à un des potentiels méchants de l'histoire ce qui autorise à créer un conflit aussi absurde que non crédible entre les deux personnages, etc...).
Tous ces personnages de flics sont hyper intelligents, hyper psychologues, hyper performants. Tous, tour à tour ont des fulgurances invraisemblables qui provoquent des illuminations dans le cerveau divinatoire du commissaire. Tous s'expriment brillamment grâce au vocabulaire hors du commun dont ils disposent collectivement (j'aimerais bien en voir des brigades comme celle là !).
Bref, trop c'est trop. À moins de souffrir d'une naïveté sans bornes, impossible de croire à cette histoire acadabrantesque, à sa progression faite de coups d'éclats sortis de nulle part, écrite dans un langage prétentieux et boursoufflé.
À force de rechercher l'originalité et un style littéraire ampoulé, Fred Vargas dérive définitivement vers le n'importe quoi.
Je me contraindrai à le prochain parce que j'en ai tant aimé. J'espère que ce ne sera pas le dernier.
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J'ai plié ce livre le cul sur le sable, j'ai presque pas vu la Mer. Emporté dans les méandres tortueux d'Adamsberg, sa boule de neige m'embruant l'esprit me cachant les embruns. Les araignées occultant les crabes, les martin-pêcheurs gommant les mouettes, les recluses effaçaient les corps étalés au soleil. Fred Vargas vous m'avez volé 3 jours de vacances ; vos personnages m'ont empêché de boire l'apéro, j'ai fait cramer les saucisses sur le grill à gaz pensant aux 2 flics, Violette et Matthias se délectant de pièces à griller ; j'ai foiré tout mes carreaux à la pétanque, peut-être même que j'ai chopé un mec au front.
Je ne vous lirais plus, vos livres sont addictifs, mais je suis faible alors j'y reviendrais avec un immense plaisir.
Grand amateur de San-Antonio je mets vos personnages au même niveau ils sont devenus des icônes.
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