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3,3

sur 1843 notes
"Pour ceux qui connaissaient Adamsberg, réfléchir ne signifiait nullement s'asseoir à une table, le front posé sur une main. Mais marcher de son pas lent, laissant les idées de toute sorte – il ne faisait pas le tri – flotter au rythme de sa marche, tanguer, se croiser, s'entrechoquer, s'agglomérer, se disperser, en bref les laisser agir à leur guise. Bien entendu, comme tout flic, il mémorisait les faits matériels et les témoignages.... " Mais quand les éléments pratiques résistaient et ne permettaient pas de désigner tel ou tel, alors il n'avait pas d'autres choix que de s'immerger dans l'univers des libres rêveries et de leurs idées envasées, de tenter de les faire éclore, de forcer leur naissance. Il ne connaissait pas d'autre méthode."

C'est pour ces divagations, ces lieux invraisembables qu'il arpente pour faire émerger des liens improbables et des hypothèses étonnantes que j'avais hâte de lire cette nouvelle enquête. Hâte aussi de retrouver cette équipe d'enquêteurs disparates et atypiques, Veyrenc, Mercadet, Rétancourt..., qui convertissent en faits et en preuves les errances de leur commissaire. Ils m'avaient manqués.

Mais voilà, ce fut une déception. Rien de catastrophique pourtant.

Les personnages sont singuliers et plutôt attachants, comme le Josselin le sosie de Châteaubriant (nous sommes près de Combourg) ou Johan l'aubergiste généreux.

Adamsberg a trouver un lieu ésotérique pour se "pelleter ses nuages", un dolmen sur lequel il peut s'allonger.

Alors pourquoi cela ne fonctionne t'il pas vraiment, au point que je n'ai pas trop accroché à l'intrigue?

Trop brouillon peut-être, trop d'improbable, trop de gendarmes en renfort. Et puis un Adamsberg très bavard, qui explicite beaucoup. Une intrigue compliquée qui mêle deux enquêtes, des vrais méchants, des histoires personnelles douloureuses, un coupable que j'aimais bien. Et en plus le très cultivé Danglard, resté à Paris, m'a beaucoup manqué...

Pour être honnête je ne me suis pas vraiment ennuyée, juste le regret des moments fabuleux passés dans l'univers si personnel de Fred Vargas et de ses personnages attachants.
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Snif, quelle déception :-(

Comme beaucoup d'entre vous… J'attendais moi aussi avec une grande impatience les retrouvailles avec ce cher Adamsberg et toute sa troupe de personnages secondaires hauts en couleurs.
Peut-être était-ce le bouquin de trop…

Je dois avouer quand même que pendant le premier tiers, et ce malgré une recette qui sentait déjà très fort le réchauffé, j'étais assez contente de ces retrouvailles. J'avais l'impression de remettre des pantoufles bien chaudes aux pieds. J'ai dû me rendre à l'évidence : ces vieux chaussons sont bien défraîchis, assez moches, et auraient mieux fait de rester au placard.

Qu'est-ce qui ne va pas ?
D'abord, les personnages. Ils étaient complexes, truffés de petites anecdotes et au centre de petites scènes bien cocasses; le dosage, jadis, était bon. Là, c'est grossier, répétitif, caricatural. le char Retancourt (Chuck Norris à côté, c'est de la gnognotte), Adamsberg qui ne comprend rien à l'orthographe (et l'autrice insiste dessus une fois, deux fois, trois…), Mercadet qui fait dodo avec une régularité digne d'un métronome… Quand d'autres visiblement n'ont pas beaucoup inspiré l'autrice (Veyrenc est particulièrement inodore et sans saveur dans cet opus). Déjà vu et déjà lu tout ça, aussi pas besoin d'en faire des caisses :-(
Quant aux nouveaux personnages, idem, hyper caricaturaux. le type qui passe son temps à faire à manger (et on ne fait que ça dans ce bouquin), et ces méchants très très méchants (bouh qu'ils sont vilains, en plus pour bien nous le faire comprendre, ils ont la tête de l'emploi ces bougres - quelle finesse, soupir) qui semblent sortis d'un polar très mauvais des années 50...
Enfin, ceux restés à Paris, l'autrice aurait mieux fait de les y laisser. On peut regretter qu'Adamsberg semble être parti en Bretagne en laissant toute sa vie derrière, mais quand l'autrice tente de nous rappeler qu'à Paris, Danglard s'affaire, c'est maladroit car inintéressant et décousu.

Bon, ensuite. le cadre. Ah, la Bretagne. Alors si vous voulez de la Bretagne un peu bébête qui préfère les légendes et les on-dit à la science et au bon sens, avec de la magie de vieux dolmen arrosé trouze mille fois de chouchen, vous êtes au bon endroit. Moi, ça m'énerve. Quel cliché. On est en 2024 ou en 1830, dans ce village ?

Ensuite, l'intrigue.
On a là tout un tas de choses absolument pas crédibles, c'est assez dingue.


Et puis l'intrigue dans l'intrigue. Looooongue, pas construite sur des faits mais sur les délires d'Adamsberg (qui a toujours raison, ça aussi c'est pénible à la longue) qui poétise… Déjà vu, déjà lu, et ça ne me fait plus sourire.
Parce que le final : hoplaboum, Grand Manitou, heu pardon, Adamsberg, a tout trouvé tout seul comme un grand. Alors il efface les 400 pages précédentes, qui dans le fond ne servent à rien, et nous résout tout ça avec un p'tit chouchen sans qu'on n'ait rien vu venir. Ahhh quel tour de force, alors. Déjà vu déjà lu, et ici, sans finesse, ni subtilité aucune. Ce final pendouille lamentablement.

Et pour couronner le tout, franchement certains passages auraient gagné à être relus et réécrits pour alléger certaines lourdeurs déplorables.

Résultat, énorme déception. Que s'est-il passé ? Où est passée la cocasserie de cette série ? Son intelligence ? Son peps ? Sa magie ? Son réalisme, aussi, quelque part ?
Alors, je crois qu'il faut se faire une raison : je pense qu'Adamsberg doit partir en retraite anticipée.
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Après six ans d'absence, j'avais plutôt hâte de retrouver Adamsberg et son équipe de flics aussi atypique que lui, d'autant plus que j'avais adoré "Quand sort la recluse".

Rapidement, je retrouve l'atmosphère de Vargas et je suis ravie de suivre notre commissaire près de Combourg, en Bretagne, sur les traces d'un sosie du célèbre Châteaubriant. La plume unique de l'auteure navigue entre poésie, absurde, envolée lyrique et réflexion philosophique pour mettre en scène une intrigue policière inédite qui va rassembler autour d'elle des enquêteurs aussi différents que complémentaires ainsi qu'un bestiaire inattendu. Une fois de plus, Adamsberg cache bien son jeu, il semble naviguer à vue mais il peut compter sur les compétences de chacun de ses collègues. C'est incontestablement un travail d'équipe, il est la tête et eux sont les jambes.
Et puis voilà qu'au détour d'une page, je ressens comme un léger ennui qui me gagne, notamment lors de l'entrée en scène de ce gang de truands, aux multiples pseudos. J'avoue que sans le talent de l'auteure qui sait nous emmener si loin dans ses délires et nous prendre en otage, j'aurais abandonné ma lecture. Trop long, trop de discours, trop de digressions autour des repas, des ombreux, des boiteux, des ombristes, des sorcières, des avorteuses, des voyoux... Trop de tout, voilà malheureusement ce que je retiens de cet opus.

Je n'accorde qu'un 10/20 à cette nouvelle aventure d'Adamsberg. J'ai aimé y retrouver la bienveillance ambiante où l'acceptation de la différence est un atout. Dommage que l'intrigue se perde dans des longueurs inutiles !
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Des répétitions sur une même page, des petites incohérences, des ficelles de scénario encore plus grosses qu'un rôti, une histoire très alambiquée, c'est certain ça agace un peu. Ça sent le bouquin écrit trop vite ou pas suffisamment relu.

Néanmoins après avoir lu tant de mauvais retours de ce tome là, je m'attendais à l'apocalypse. Et en fait non, j'ai plutôt bien aimé. Préféré même aux précédents de juste avant de la dame que je trouvais caricaturaux et poussifs (je n'ai absolument pas adhéré à la période pigeon).

Alors certes ce n'est pas le meilleur Vargas, je l'ai trouvé trop lent par moments, surtout la dernière partie, ( lue en sautant des lignes), lente et peu recherchée (coucou les agents MacGyver qui savent tout faire) mais globalement l'histoire reste le doudou confortable. Adamsberg n'y est pas insupportable (lui et moi ça a toujours été compliqué), s'il reste contemplatif, il se fait plus disert, et la virée en Bretagne dépeinte façon décor de cinéma est plutôt sympathique. On a là le plaid-polar réconfortant, qu'on enfile avec plaisir en regardant passer les dernières miettes de l'été.

Donc voilà c'était pas un chevalier du navet. Mais pas génial non plus.
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Fred Vargas revient après six ans d'absence avec son commissaire atypique, Adamsberg, dans un nouveau polar Sur la dalle, en pleine patrie du romantisme, au coeur de l'âme d'un dolmen, au pays de puces devenant, malgré elles, preuves à conviction d'une enquête où le(s) meurtrier(s) sera(ont) flatté(s) d'être arrêté par le “pelleteux de nuages”.

Brins d'histoire
En période de canicule plutôt anormale, Adamsberg est préoccupé par une scène presque de crime qui aurait pu mal virer, celle d'un hérisson qu'il s'empresse de vouloir sauver. En même temps, il est attiré par un article dans le journal local de Combourg où quelques semaines plus tôt il avait été amené à résoudre une enquête de tueur en série longtemps non élucidée.

Car, un énième soir de beuverie, le garde champêtre, Gaëlle Kévin, est retrouvé assassiné dans les rues de Louviec, petit village près du château de Combourg.

Puis, c'est Anaëlle Briand, jeune femme d'une trentaine d'années retrouvée, elle aussi poignardée. Elle animait avec sa cousine un magasin d'électroménager et était aimée de tous dans le village.

Tout semble accusé le Vicomte du lieu, Josselin, sosie de son ascendant célèbre, François-René de Chateaubriant du château de Combourg.

Ni une, ni deux, à la demande du ministère, Adamsberg quitte son 13ème arrondissement en abandonnant Danglard pour retrouver Franck Matthieu, commissaire de Rennes délégué sur Combourg avec qui il a déjà travaillé.

Une phrase incompréhensible de mourants, des ombres sur lesquelles il ne faut pas marcher sauf à vouloir du mal à son propriétaire, un étrange fantôme avec sa jambe en bois qui arpente les rues le soir venu, et surtout, Joachim, la copie conforme, que tout accuse, c'est une enquête bien alambiquée comme on les aime chez Fred Vargas !

Et, voilà des flics expérimentés de Paris obligés de faire du porte à porte pour trouver le propriétaire de puces dont les piqûres couvrent les cadavres !
Polar étrange et réaliste à la fois

Seule Fred Vargas est capable de balader son lecteur de cette manière et de l'imprégner d'un univers aussi onirique que décalé.

Adamsberg est toujours entouré de ses fidèles lieutenants : Rétancourt avec son physique improbable et son prénom si tendre, Veyrenc au buste romain, le seul a appelé le commissaire par son prénom, petit souvenir de leur enfance partagée, Mercadet, aux doigts si agiles pour craquer les verrous informatiques mais aussi au sommeil impérieux, etc.

Seulement, sans rien abandonné de son univers, Fred Vargas propose un polar certes étrange mais plus ancré dans une fiction crédible.

Écolo anxieuse, Fred Vargas, archéologiste de renom, ne change rien de ses alertes concernant la planète. Dès le début, l'écrivaine signale la chaleur excessive au mois d'avril. Et à l'heure où l'on sait que le futur ne sera pas meilleur que le présent, que le progrès n'amènera pas forcément le mieux pour l'homme, il n'est plus temps de raconter des balivernes ! La réalité est à prendre en compte…C'est ce que fait Fred Vargas !

Alors, pour continuer à combattre les brutalités du monde, Fred Vargas confronte le raisonnable Matthieu à l'évanescent Adamsberg et transforme ses polars oniriques mais improbables en une enquête complexe et réaliste néanmoins décalée. Et la confrontation devient savoureuse !

Car Adamsberg garde sa personnalité : un homme réfléchi même s'il ne comprend pas tous les méandres de ses pensées, terriblement encombré par les bulles qui l'assaillent, embarrassé par un trouble du langage qui le pousse à faire des contractions inconnues des dictionnaires, doutant de ses propres facultés avec son expression favorite “je ne sais pas ” et maladivement sensible. Homme de fraternité, il aime les différences, sait les accommoder pour mieux les révéler. Et, c'est avec sa diversité et celle de son équipe qu'il réussit à conclure ses enquêtes.

Même si la fantaisie d'Adamsberg le séduit, quelques fois, Matthieu en est énervé. Car ce dernier est un rationnel, carré avec ses interrogatoires et procédures parfaitement construites, assurant la logistique et l'archivage des preuves. Sans lui, pas de procédure à présenter à la justice !

En conclusion,
De cet équilibre délicat, Fred Vargas tire toute la force de ce nouveau polar ! Elle abandonne les rivages improbables de ses enquêtes commencées au siècle dernier pour immerger son commissaire, Adamsberg, et les membres de son équipe dans le combat de la brutalité de notre quotidien sans rien enlever de leurs personnalités. Une prouesse qu'il faut saluer !
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Le commissaire Adamsberg est sollicité pour mettre un terme à une série de meurtres près de Combourg où le descendant du Vicomte de Chateaubriant pourrait être le principal accusé .Entouré de son équipe ,il va vite mettre hors de cause l 'accusé car les victimes présentent des morsures de puces récentes qui indiquent que le meurtrier en est infesté .On retrouve Adamsberg et ses acolytes avec plaisir ,mais c'est un peu moins jubilatoire que les romans précédents .
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Lire Vargas c'est accepter implicitement un pacte de lecture qui peut se résumer en quelques phrases : une histoire absolument pas crédible qui a quelque chose à voir avec le conte, la légende, le mythe même ; des personnages qui ont tous une caractéristique particulière : le narcoleptique (Mercadet), la surpuissante (Violette Retancourt), le gars d'une humanité hors norme qui a l'air complètement à côté de la plaque : il ne sait pas prononcer certains mots, dit constamment « je ne sais pas », aime dessiner, s'allonger sur un dolmen, mettre les pieds dans l'eau et s'attache à un hérisson (Adamsberg bien sûr), le cultivé : lettres, histoire, architecture (le chef Danglard) …
Il se trouve que l'histoire se passe à notre époque mais franchement, si on enlevait les téléphones portables et les ordis, elle pourrait très bien se passer au 19e siècle voire au Moyen-Age…
Ajoutez à cela des bestioles (puces ici, araignées ailleurs…) Bref, si l'on accepte toutes ces bizarreries qui à mon avis font précisément tout le charme des romans de Vargas, on adore. Et je fais partie de ces gens qui adorent tout en comprenant parfaitement ceux qui détestent.
Alors ce dernier Vargas ? J'ai beaucoup aimé. de toute façon, il suffit que je retrouve tous ces personnages, je me laisse porter, peu importe l'intrigue (je me suis comme d'habitude paumée dans les personnages mais c'est sans importance), peu importe le lieu (ici un bled près de Combourg, où l'on retrouve trois quatre clichés bretons pour planter le décor : le dolmen, le chouchen et... le sosie De Chateaubriand…)
Voilà, je vous aurai prévenus…
Un flic qui propose à un autre flic mal dans sa peau d'acheter un âne parce que ce dernier a toujours adoré les ânes… moi je succombe … Franchement, je dois être aussi déjantée que Vargas…
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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C'est le grand retour du commissaire Adamsberg !
J'avais dévoré ses précédentes aventures et en avais gardé un tendre souvenir, celui d'un personnage attachant bien que déroutant. Ses méthodes (ou plutôt son absence de méthode) étaient plus intrigantes encore que les ressorts de l'enquête.
C'est toujours le cas, les personnages sont bien plus intéressants que l'intrigue, qu'il s'agisse du commissaire Adamsberg ou de personnages secondaires. Au point qu'on finit par oublier ce qu'on fait là. J'ai eu souvent l'impression d'assister à des discussions du café du commerce, celles où on spécule beaucoup mais où on ne sait rien ou pas grand-chose.
Bref, sympathique mais un peu long.



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Mais qu'est il arrivé à Fred Vargas ? J'ai lu tous ses romans policiers, sont certains sont excellents; et là je ne la reconnais plus. Ni le style, basique et formaté ; ni l'intrigue, un mauvais scénario de série B. Des méchants caricaturaux, une Retancour superwoman, un Adamsberg en chef de guerre.... quelle déception !
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Six ans … il aura fallu attendre six ans pour que Fred Vargas renoue avec le roman policier.
On s'est tellement attaché à ses personnages, Adamsberg, Retancourt, Valberg et tous les autres que les retrouvailles ne pouvaient être que heureuses.
Oui mais voilà, Fred Vargas nous a posé un lapin.
Elle tente de nous embarquer dans une histoire de superstition bretonne un peu mystérieuse, mais qui très vite manque de souffle et pour donner un peu d'épices à ce plat qui va s'avérer très fade, elle embarque une bande de petits malfrats qui ne fait pas pour autant prendre la mayonnaise. Et pour achever le tableau, un final surprenant qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe.

Bref, une histoire sans queue, ni tête, très alambiquée, qui s'étire en longueur à en devenir ennuyeuse et qui n'a pas assouvi ma faim. Fred Vargas nous a habitué à mieux. L'écriture n'est pas là et elle nous livre un brouillon d'histoire.

Si vous voulez découvrir l'univers de Vargas, ce n'est pas le livre qu'il vous faut. Quand sort la recluse, L'homme aux cercles bleus, Sous les vents de Neptune, Pars vite et reviens tard … ne vous laisseront pas sur la dalle.
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