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3,3

sur 1844 notes
En mai dernier sortait le dixième (douzième, là j'ai un doute) roman de cette auteure mettant en scène le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg.
Plus de six ans qu'on l'attendait ce nouveau Vargas. Et l'impatience pour certain se faisait présente. Et les espérances autour de cette nouvelle histoire étaient à la hauteur de l'attente subie. Forcément cette longue parenthèse entre ces deux derniers polars n'a fait qu'augmenter notre envie de retrouver la bande à Vargas, cette équipe de flic que l'on a appris à connaitre et à apprécier au fil des bouquins.
Mais alors que nous raconte « Sur la Dalle »
Adamsberg quitte Paris pour la Bretagne afin d'enquêter sur des meurtres dont le principal suspect est un descendant De Chateaubriand. Josselin Chateaubriand qui ressemble à si méprendre à son illustre ancêtre, François-René et qui est l'attraction touriste de Louviec petite commune à une lieu de Combourg et de son château renommé.
Une nouvelle fois Vargas, utilise les légendes et l'histoire locale pour nous concocter son énigme. Il y est question d'un fantôme boiteux qui vient hanter les villageois et quand cogne sa jambe de bois sur les pavés, un mort est annoncé…
Et à Louviec il y a aussi les « ombristes », ces gens qui croient aussi à cette superstition qui dit qu'il ne faut pas marcher sur nos ombres sous peine de mettre à mal nos âmes et de raccourcir notre vie.
J'ai aimé aller me promener avec le commissaire Adamsberg du côté de la Bretagne entre Rennes et Saint-Malo.
J'ai aimé l'ambiance de ce village de mille deux cent et quelques âmes où tout le monde se connait et où tous s'épient pour mieux faire naître les rumeurs.
J'ai aimé retrouver le bestiaire de Vargas, car forcément on s'attend à voir apparaître des petites et des grandes bébêtes dans cette enquête. Et là on a ce qu'il faut, un hérisson, des bombyx et surtout des puces et leurs piqûres… Un âne et ânon aussi….
Et tout cela nous donne une histoire alambiquée à souhait. Une histoire où notre commissaire nonchalant, sensible et intuitif peut à loisir se laisser aller à « pelleter les nuages ».
Alors bizarrement, j'ai totalement adhéré à cette histoire. Je me suis laisser bercer par les conjonctures d'Adamsberg et de sa créatrice. Même si parfois celles-ci nous mènent un peu loin, dans une débauche de rebondissements et de moyens mis en oeuvre…
Je n'ai pas eu non plus de problème avec les dialogues. Sauf Veyrenc qui ne parle plus en vers, en alexandrins, comme me le faisait remarquer une collègue…
On peut, peut-être, regretter que tout l'équipe de Jean Batiste ne se soit pas exporter en Bretagne. Adrien Danglard et Hélène Froissy notamment sont restés à Paris.
Mais pour le reste, je vous l'ai dit je me suis laissée emportait par l'imagination foutraque de notre auteure à succès. Par cette débauche aussi de bouffe, il faut dire que l'auberge du village sert de QG à l'équipe d'enquêteur.
Là où certains y verront un manque d'inspiration moi j'y vois un regard acéré sur notre société et sur ces contemporains…
Et en plus je pense sincèrement que Vargas a voulu faire plaisir à ses lecteurs et lectrices qui depuis longtemps lui demandé une enquête de son commissaire fétiche et de son équipe. Et sur ce point là, on peut dire qu'elle a réussi.

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Attendu avec impatience, commencé avec passion et abandonné au bout de quelques chapitres. Où est donc passée la magie Vargas ? Les brumes bretonnes font pschitt, Adamsberg n'est plus de l'ombre de lui-même. Quant à l'énigme, le style étant à la fois boursoufflé et plat, on s'en détourne très rapidement.
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Voici le retour tant attendu d'Adamsberg. Comme un vieil ami, il nous a manqué, mais on a aussi l'impression de l'avoir quitté hier et on peut reprendre la conversation avec lui où on l'avait laissée la dernière fois. Ses coéquipiers n'ont pas changé non plus et c'est en Bretagne qu'ils le suivent cette fois-ci, dans le fief De Chateaubriand.
Passée l'émotion des retrouvailles, on s'enlise un peu, il faut bien le reconnaître, et l'intrigue policière reste somme toute accessoire, prétexte à discussions autour de repas copieux orchestrés spécialement pour les enquêteurs par le tenancier de l'auberge. Bons plats, bons vins, on commencerait presque à oublier pourquoi on est là. Heureusement, le tueur ne chôme pas et les meurtres s'accumulent. L'équipe d'Adamsberg devient presque celle des Avengers tant ils ont de super pouvoirs, surtout Violette Retancourt, que cet épisode met particulièrement en avant, quelque part entre le couteau suisse et marraine la bonne fée.
Si on résume, des discussions sympas le soir au coin du feu, une intrigue en bouts de ficelle, des invraisemblances à foison qu'on note au début et qu'on finit par oublier, et du chouchen à volonté pour faire passer. Adamsberg continue à pelleter des nuages, il s'envase un peu parfois aussi, mais comme on l'aime bien et qu'on commence à se connaître, on lui pardonne tout et on lui dit à la prochaine.
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Jean-Baptiste Adamsberg, le commissaire fétiche de Fred Vargas, n'en est plus à une excentricité près. C'est sur une dalle d'un vieux dolmen qu'il réussit à convoquer ses pensées, une « bulle » d'idées disparates arrivant à son cerveau dans le calme et la quiétude.
Et bien, j'ai lu le roman jusqu'au bout, contrairement à mon mari qui s'en est lassé passé la moitié du récit. Las d'une intrigue qui s'étire en longueurs, répétitive et qui avance à pas d'escargot. Un constat bien réel, toutefois j'ai pris un certain plaisir à la lecture malgré quelques accrocs.
J'avais adoré Pars vite et reviens tard, mon premier Vargas, alors de voir réapparaître cette affaire de puces sur des cadavres, ça m'a un peu agacée. Et que dire de ce bavardage incessant d'une troupe d'inspecteurs et de policiers installés à demeure dans une auberge ouverte aux quatre vents! Aucune cohérence avec la réalité d'une enquête sur le terrain. Bref, des détails qui ont fini par nuire à la vraisemblance de l'histoire.
En revanche, l'idée du descendant de François-René de Chateaubriand comme attrape-touristes, c'est du bonbon!
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Mais où est donc passée la géniale créatrice du Commissaire Adamsberg ?
J'étais impatiente de dévorer le nouvel opus de Fred Vargas même si je savais qu'il avait déçu nombre de ses fans.
Toute à ma joie de retrouver Adamsberg et ses acolytes célèbres (Danglard, Rétencourt…), j'ai d'abord espéré replonger dans l'atmosphère sombre, mystérieuse de ses enquêtes et dans l'esprit tourmenté mais si ingénieux du héros.
Tout était en effet propice à aiguiser la curiosité naissante du lecteur : le cadre (la région de Combourg, son château et son écrivain célèbre, un boiteux qui terrorise tout le village et ravive les plus anciennes superstitions, un premier meurtre inexpliqué avec message et symboles mystérieux…
Hélas, l'attente fut très vite déçue puisqu'on bascule rapidement dans une enquête on ne peut plus classique, mais surtout très insipide, avec des clichés sans surprises, des longueurs inutiles pour une chute somme toute assez prévisible…
J'ai peiné à terminer la lecture de ces 500 pages, dont les 2/3 nous conduisent dans une sordide histoire de malfrats et de crimes crapuleux qui n'ont plus rien à voir avec le postulat initial de l'enquête, ou dans d'interminables descriptions des repas arrosés de chouchen qui jalonnent la narration, l'auberge du village devenant progressivement le QG de l'équipe de police et de gendarmerie.
Même l'intuition légendaire d'Adamsberg semble s'être émoussée avec le temps et ses pauses méditatives « sur la dalle » de l'unique dolmen local n'ont pas réussi à me convaincre. le héros semble avoir bien vieilli !
Une grosse déception pour ce retour tant attendu de l'écrivaine dans l'univers du polar après ses incartades écologiques. Mon indulgence dans la note moyenne attribuée à ce livre n'est due qu'à mes bons et anciens souvenirs de lecture des enquêtes précédentes qui savaient nous emmener dans les tréfonds de l'âme humaine, ce qui est bien loin d'être le cas ici.
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Que l'attente fut longue avant de retrouver Adamsberg, Danglard, Retancourt et compagnie.
Nous voilà immédiatement replongés dans l'ambiance et l'atmosphère propres à cette équipe. On démarre avec un sauvetage de hérisson, puis Adamsberg se mêle d'une enquête qui n'est pas la sienne, avant d'en obtenir le commandement. Là, on est déjà bien sorti de la réalité : on fait fi des règles, on fait fi du principe même de réalité. Adamsberg n'est pas esquissé ici, il est dessiné à gros traits. Adamsberg mais aussi Retancourt et les autres de l'équipe. C'est un livre hanité par les caricatures des personnages de Vargas. Peut-être qu'après tout l'autrice elle-même est tellement habituée à ses personnages qu'elle ne les voit plus qu'à gros traits. de l'exaspération ? de la lassitude ? Pourquoi Danglard est-il mis un peu de côté ? Besoin de changement ? de nouveauté ? Il y a sûrement un besoin de renouvellement, d'où un nouveau personnage qui prend de l'importance : le flic breton. Mais on ne se refait pas : Vargas finalement n'ajoute là qu'un original de plus, qui ne dénote pas dans l'équipe.

L'histoire se complexifie au fil des pages et nous avons là finalement un mille-feuille d'éléments. Et même les méchants jouent dans la même cour que les policiers : des originaux aux particularités attachantes mais pas forcément crédibles.

Bon livre ou pas ?
Reste le style Vargas, décalé, léger, stylé, soigné… et qui va si bien avec son histoire et surtout avec ses personnages. Alors oui il faut accepter de rentrer dans le monde de Vargas pour apprécier la balade.
Au pays de Vargas, il se peut que j'y repasse…

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N°1753 – Juin 2023

Sur la dalle - Fred Vargas – Flammarion.
Cela fait des années que je lis et apprécie Fred Vargas. Son dernier roman ne pouvait donc échapper à ma lecture attentive.
Louviec, petit village breton a la particularité d'avoir son fantôme, celui du Comte de Combourg mort en 1709, unijambiste. Après un long silence on entend à nouveau dans les rues la nuit le bruit de son pilon et de sa canne sur les pavés ainsi que les miaulements du chat qui l'accompagne. Il a aussi une autre particularité, celle d'abriter Josselin de Chateaubriand, dit « le vicomte », un descendant de l'auteur des « Mémoires d'outre-tombe », copie conforme de son ancêtre et qui constitue une attraction touristique du lieu. L'ennui c'est que deux meurtres ont été commis à Louviec, avec pour seul point commun de fraîches piqûres de puces sur les victimes, ce qui constitue une piste pour le commissaire Adamsberg qui, parce qu'il a antérieurement mené à son terme une enquête compliquée dans la région est amené à s'occuper de cette affaire en collaboration avec Matthieu, le commissaire local. Tous les soupçons se portent sur Josselin qui proteste de son innocence. Tout l'accuse, en effet, à l'exception du mobile.
Les assassinats se multiplient avec toujours un contexte un peu ésotérique qui convient bien à la Bretagne, terre de légendes. Il est aussi question de vieilles histoires d'adultères avec avortements, de luttes qui remontent à l'école primaire, de modus operandi à l'arme blanche, commun à chaque meurtre, une histoire un peu fumeuse d'héritage avec faux testament et retour au pays, depuis les États-Unis, d'un minable petit caïd qui règne sur une bande de tueurs, d'oeufs plus ou moins fécondés, de piqûres de puces, le décryptage hasardeux des dernières bribes de paroles de certaines victimes, le rapt d'un enfant, le tout enveloppé dans les agapes dispensées par l'aubergiste local et arrosées de chouchen... En réalité, les indices sont bien minces, les impasses nombreuses, les supputations hasardeuses et nos commissaires un peu dubitatifs. J'ai eu le sentiment que ça partait un peu dans tous les sens et je m'y suis même un peu perdu.
J'ai aussi un peu regretté quelques incohérences. Certes la Bretagne est une terre de tradition qui accueille les superstitions les plus folles, mais quand même. En outre, pour un petit ville de 500 habitants qui en principe se dépeuple, je trouve qu'il y a beaucoup de commerçants et finalement pas mal d'animations… L'exiguïté de l'église m'a aussi paru étonnante dans ce pays voué aux calvaires et aux processions. Quant à l'intuition d'Adamsberg à la fin qui tient de la pirouette pour le moins inattendue, même si elle doit beaucoup aux dolmens et à leur symbolique mortuaire, j'ai eu quand même un peu de mal. Son interprétation psychologique, pour brillante qu'elle soit m'a semblé artificielle et seulement de nature à clore ces investigations au soulagement de tous les enquêteurs. 500 pages pour cela, ça m'a paru beaucoup. le déplacement d'Adamsberg laisse la brigade parisienne aux mains du commandant Danglard et son absence dans cette enquête, sa personnalité et surtout sa grande érudition m'ont aussi un peu manqué,
C'est toujours un plaisir de lire Fred Vargas, surtout après un silence de six années mais je n'ai pas tout à fait retrouvé l'intérêt de j'avais eu à la lecture de ses précédents romans. Je l'ai pourtant lu jusqu'à la fin, mais, le livre refermé, je reste sur une déception.



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J'adore Fred Vargas et surtout son commissaire Adamsberg, le fameux « pelleteur de nuages ». Quand fut annoncée la sortie de « Sur la dalle », six ans après la dernière enquête d'Adamsberg, j'avoue que j'ai été vraiment heureuse et impatiente de le découvrir. Mais les notes moyennes et les critiques, souvent mauvaises et déçues, m'ont fait reculer…. Longtemps, j'ai préféré laisser « Sur la dalle » dormir dans ma PAL, de peur d'écorner le souvenir merveilleux de mon cher Adamsberg. Ce qui m'a donné envie de sauter le pas ? La chronique bienveillante d'une amie blogueuse qui m'a « convaincue » de découvrir enfin cette enquête bretonne d'Adamsberg (merci Geneviève !). Et je suis heureuse de l'avoir lue car j'ai aimé. Ce n'est sans doute pas le meilleur Vargas que j'ai lu mais j'ai aimé retrouver la douce fantaisie de ce commissaire si atypique et quelques-uns des membres de son équipe dont la mémorable Retancourt. L'écriture est bonne comme à son habitude, les intrigues s'emmêlent délicieusement pour retomber à peu près sur leurs pieds. Fred Vargas nous emmène dans un monde merveilleux de légendes bretonnes, de doux dingues, d'un sosie parfait de l'écrivain François-René de Chateaubriand, d'un bossu qui a perdu sa bosse… La souffrance n'est jamais loin mais aussi l'amitié, l'entraide et la malice. J'apprécie l'humour discret mais bien présent qu'on retrouve à chaque enquête d'Adamsberg. Au-delà de l'enquête policière, Fred Vargas nous raconte des histoires d'hommes et de femmes avec beaucoup d'empathie et d'humanité. Et « Sur la dalle » n'échappe pas à la règle. Je vous laisse découvrir les intrigues policières teintées de la fantaisie d'Adamsberg qui est, n'en doutez-pas, un excellent enquêteur. Pour les amateurs de Fred Vargas, allez-y, tentez l'aventure de « Sur la dalle ». Si vous ne connaissez pas encore le commissaire Adamsberg, je vous conseille de démarrer avec ses premières enquêtes. Bonne découverte !
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Déçue.
Déçue déçue déçue.

Adamsberg, méconnaissable.
S'activant fébrilement au lieu de pelleter les nuages.

Veyrenc, où sont tes alexandrins ??

Rétancourt, trois actions dont deux fois la même.
( Elle court, elle court, elle court et PAF ! elle aplatit les vilains sous son corps massif )😶

Noël, sept mots au plus.

Faut dire que tous passent l'essentiel du livre à ... manger !

Et les évènements, les noms, les adresses, etc. répétés à chaque protagoniste.
Parfois sur la même page.

Chateaubriand et le fantôme de Combourg, un vague prétexte.

L'histoire est brouillonne, survolée, plate pour du Vargas.
Je n'ai même pas retrouvé le style.

Retrouvailles en demi-teinte.
Voire en quart de teinte ...



** le 20 septembre 2023 **

Pour me remettre, je viens de relire "Dans les bois éternels".


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Elle n'a plus le mojo.

C'est la première fois qu'un livre de Fred Vargas, autrice ô combien adulée (la seule contemporaine que je lise d'ailleurs) me tombe des mains, la première fois que j'ai dû me forcer pour le finir - il m'a fallu plusieurs semaines pour y parvenir alors qu'habituellement 24 à 48 heures suffisent.

Dès les premières pages, un sentiment : Fred a essayé de faire du Vargas. Mais que c'est poussif, même caricatural ! Tout ce foin qui entoure un Adamsberg - plus loquace que jamais - alors qu'avant elle arrivait à nous dépeindre son flou insaisissable sans même le décrire... Tous ces qualificatifs qui, à force de vouloir rappeler l'originalité du personnage, ne font que le faire ressembler à un héros pédant et défraîchi, pétri de sa célébrité.

Et puis ces dialogues, convenus et remâchés... Et cette intrigue, improbable façon thriller, Adamsberg qui envoie des SMS tous les quatre matins au Ministère - qui d'ailleurs, pour en rajouter une couche au soi-disant héros incompris et essayer de nous faire palpiter d'émotions, ne va jamais dans son sens... Il ne manquait que le président des États-Unis et une petite bombe à désactiver et on était bien. J'en ai tiré une phrase qui illustre bien : "Tous les médias, régionaux comme locaux, se faisaient l'écho des deux attentats contre le commissaire et, hormis quelques uns, tous s'étonnaient du peu de gravité de ces premières blessures et posaient l'hypothèse d'une éventuelle pression pour obtenir la libération des détenus. Et donc de la mort d'Adamsberg si le ministère n'obtempérait pas. Un possible cas de figure que la majorité des journalistes dénonçait avec fermeté". C'est évident.

Et ces détails"feel good", ils passent leur temps à se régaler de petits plats "maison", c'est trop, beaucoup trop, la célèbre petite brigade d'Adamsberg en goguette au fin fond de la Bretagne ne saurait se satisfaire d'un café foireux dans une tasse en fer et d'un jambon beurre. Suis-je la seule à avoir trouvé que ça donnait un aspect chick lit à l'ensemble ?

Sans parler de la résolution de l'enquête, presque magiquement en dehors de quelques décès impromptus pour rendre crédible l'ensemble et ne pas rendre trop flagrant le génie sans faute du Héro. Un extrait encore : "Dans le silence revenu, ils virent le Guillou, trop éloigné pour repérer ses bêtes à terre, hausser les épaules et refermer la porte"... Donc eux le voient hausser les épaules dans la pénombre du soir mais lui, par chance, ne voit pas que ses deux molosses décrits plus tôt comme des "pitt-bulls hauts" sont par terre ?

C'est simple, Adamsberg pressent un scénario d'après ses fameuses intuitions, deux pages plus tard scénario se joue, mais alors au mot près. le tout sur 500 pages.

A croire que Fred Vargas a écrit son nouvel opus un pistolet sur la tempe.
Ou, plus vraisemblable, le ministère a dû procéder à son enlèvement car son talent devenait embarrassant et pour ne pas attirer les soupçons, il a fait envoyer un manuscrit à son éditeur, manuscrit rédigé à partir de ses oeuvres précédentes mais tenant plus du pastiche que d'autre chose.
Mais ses fans ne sont pas dupes. Rendez-nous Vargas monsieur le ministre !
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