Sur la dalle

J'attendais avec impatience le livre de Fred Vargas et je n'ai pas été déçue. J'apprécie beaucoup les policiers traditionnels mais parfois j'en ai ras le bol du policier dur, aux enquêtes organisées au taquet. J'aime le flou, le caractère fantasmagorique des enquêtes, des personnages qui aboutissent pourtant avec efficacité. Tout cela dans une ambiance de respect de l'autre, d'amitié, de compréhension et en même temps de grande,liberté des choix des uns et des autres. C'est aussi l'amour du terroir qui en ressort.
Oui ce livre nous fait rêver sur la relation à l'autre sur un plan sociétal tout en nous sentant bien protégés par les équipes constituées par Adamsberg

alors là celui ci est vraiment pas bien .l'enquête policière est vraiment irréaliste
les situations en sont cocasses, exemple une gamine à été enlevée par les méchants le commissaire sait ou elle se trouve ,mais il préfère allers manger une crêpe et intervenir ensuite.de toute façon les personnages passe le temp à manger dans ce roman. bref c'est pas bien je ne l'ai pas fini.

Quel bonheur de retrouver la bande ! Alors ce n'est peut-être pas le meilleur mais c'est le dernier et je suis clairement une inconditionnelle. J'ai pris plaisir à retrouver ces personnages, plaisir à chercher et à presque trouver... à vous de jouer ☺

Une nouvelle enquête du commissaire Adamsberg très palpitante en charge d'élucidations de crimes en Bretagne , beaucoup de rebondissements on ne lâche pas ce livre de 500 pages. Je recommande absolument sa lecture. J'ai été très addicte à l'histoire. Un très bon moment Fred Vargas a déployé tout son talent

Je n'avais jamais lu de roman de Fred Vargas avant, honte à moi. Ainsi, je ne saurais vous dire ce qu'il en est de celui-ci par rapport aux autres et surtout par rapport aux précédents de la série Adamsberg.
Je me suis sentie ici un peu comme dans un roman de Gaston Leroux, un Rouletabille version contemporaine ; l'écriture, le choix des mots et des temps, et puis la façon d'enquêter, un peu à l'instinct, un peu par déduction, un peu en fouinant partout. Adamsberg est un peu dans son monde, comme un Columbo ou un Einstein : il absorbe ce qui l'entoure et son cerveau mijote pour finalement démêler les fils de l'enquête.
L'enquête : dans un village breton, un homme est assassiné. Il se trouve qu'Adamsberg l'avait déjà rencontré lors de sa précédente enquête. le commissaire Matthieu, chargé de l'affaire, est, au moins au début, heureux d'avoir l'avis de son confrère. Surtout que le suspect n°1 n'est autre que le descendant et sosie de François-René de Chateaubriand. Gloire locale, attraction touristique, il serait malvenu que Josselin de Chateaubriand soit arrêté. Lorsqu'un deuxième meurtre survient et que tout accuse Josselin, Adamsberg est appelé officiellement sur l'enquête.
J'avoue être dans l'embarras. J'étais parfois transportée par la langue, par les personnages, par le cadre et l'atmosphère, mais à d'autres moments, je trouvais l'intrigue trop pleine de coïncidences ou de micro-erreurs qui m'ont sortie de ma lecture
Si c'est un hommage au roman policier classique du genre (Leroux, Conan Doyle,...) c'est très bien fait, car on retrouve vraiment cette patte « à l'ancienne », ces situations improbables, ces personnages qui en font trop, ces méchants sarcastiques, etc. Et c'est d'ailleurs comme ça que je l'ai perçu finalement.

Six années se sont écoulées depuis qu'Adamsberg avait démasqué les pouvoirs du venin de l'araignée recluse jusqu'au hérisson et les puces de Sur la dalle. Les connaissances d'archéozoologue de Fred Vargas la conduisent de nouveau à trouver au travers des animaux une manière de relire les mythes et légendes de la région où elle choisit d'installer son énigme. La Bretagne ici. le commissaire marche toujours autant, mais désormais dans les alentours de Saint-Malo. Et cette fois encore, ses vadrouilles physiques entraînent des déambulations cérébrales qui, s'ajoutant les unes aux autres au long des pages, mènent à sa solution. Sur un dolmen souverain pour ajouter au descriptif breton.
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Enchantée de pouvoir retrouver Adamsberg et son équipe, je me suis précipitée sur le dernier Fred Vargas "Sur la dalle". Peut être pour conjurer une vague réticence éprouvée avec "Quand sort la recluse".
J'ai vite déchanté : plus de magie, plus de trouvailles, plus de dialogues brillants et enlevés, une enquête lourde, touffue, avec deux intrigues ... laborieusement intriquées.
On déplore ces pages interminables de texte serré, bavard, truffé de noms propres, sans âme : on dirait de l'Hercule Poirot, enfin, de l'Agatha Christie.
On s'étonne que ces deux "commissaires", obtiennent, en ligne directe avec le ministère, des dizaines et dizaines de policiers en renfort, et même .. dix hélicoptères : pas un flic de France ne peut y croire.
On se demande le rapport avec le dolmen, qu'Adamsberg ne visite que deux fois : ah oui, pardon, c'est là qu'il a une révélation !
On se demande pourquoi des puces sont restées courir sur le clavier de Fred Vargas depuis la peste. Avec les araignées, c'est un peu obsessionnel. Ca commence à démanger, puis on n'en parle plus, et hop : retour !
On admire cet aubergiste incroyable qui nourrit tout le temps tout le monde (et il y en a, du monde) au pied levé - dans un minuscule bourg - avec de la cuisine sophistiquée, tout en suivant les débats. Il parvient même à empêcher Mercadet de dormir avec sa potion magique : quel homme ! D'ailleurs, on mange et boit beaucoup, beaucoup trop, souvent, trop souvent, dans cet ouvrage.

la magie des ouvrages de F. Vargas était de servir un roman policier, avec une enquête, certes, mais ce n'était pas le plus important : ce qui nous scotchait en lecture non stop admirative était le fabuleux environnement humain, les portraits ciselés des membres de l'équipe et des personnages secondaires, les dialogues, la drôlerie et la tendresse, toute cette richesse d'écriture qui faisait presque passer l'intrigue au second plan. Avec un zeste de pédagogie scientifique imperceptible mais bienvenu.

Je veux des nouvelles de Camille et Tom, des Evangélistes, du pigeon, et .. du hérisson ! Ou de leurs clones.

Un peu échaudé par différentes critiques lues sur ce dernier Vargas, j'ai quand même trouvé le courage de le commencer, porté par mon attachement pour Adamsberg et sa clique.
Peur de m'ennuyer, de ne pas retrouver la poésie, le gentil délire de ce policier parallèle.
Et bien j'ai retrouvé la poésie, j'ai éclaté de rire a quelques reprises. Bref j'ai passé un très bon moment, presque inattendu. En tous cas, hors du temps et de la réalité.
Avec Vargas, je n'attends jamais une description froide et précise, ni un réalisme très poussé. On est pas chez Chattam ou Grangé, non. On est avec Fred Vargas et ses héros imparfaits, Chacun est particulier, mais chacun a sa place dans cet univers toujours un peu flou. Et la vase devient belle et intrigante.

J'ai bien aimé.
Alors est-ce que c'était parfait ? Non.
On pourrait même dire que le début m'a un petit peu agacée et que j'ai eu peur pour la suite (les personnages qui sont tous pris de passion pour la crise climatique et qui relaient de façon bien maladroite la pensée de l'auteur. Mais bon, au bout de 10 pages on passe à autre chose, donc, isok.)
Est-ce que c'est le meilleur Vargas ? Non.
Mais on retrouve quand même sa patte. Je n'avais pas trop accroché au dernier roman, avec l'araignée, mais celui-ci, je l'ai dévoré en seulement quelques jours. Donc, oui à lire, je ne regrette pas du tout mon achat.
C'était bien, j'ai passé un bon moment de lecture et la fin était inattendue.