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4

sur 3372 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Mon 1er roman de cet auteur et c'est vrai que ça change un peu des policiers que j'ai pu lire !
Déjà l'histoire nous emmène assez loin, à la limite du fantastique, dans un univers fait de croyances tenaces,c'est le moins qu'on puisse dire. je reste assez vague parce que pour ma part j'aime bien découvrir l'histoire sans rien connaitre d'avance,je ne lis jamais la 4éme de couverture .Ensuite les personnages, des policiers pour le moins atypiques, souvent drôles, ce qui apporte une atmosphère particulière. Enfin le suspens est assez tenace, impossible de savoir qui est l'horrible meurtrier ! On nous ballade un peu dans tout les sens .
Après y a des petites choses que je trouvais pas très crédibles comme Adamsberg qui annonce comme ça qu'il s'est fait braquer chez lui à son collègue: très peu de réaction " ah merde" et puis hop on passe au café. Comme si c'était totalement normal .
Mais je sors tout de même conquise face à cette incroyable imagination de l'auteur ! J'en lirai d'autres c'est clair !
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Série: Commissaire Jean-Baptiste Adamsberg livre 6/10
A nouveau une enquête incroyable terrifiante et même dramatique où éclate le talent de notre chère autrice Fred Vargas. le fameux commissaire Adamsberg entre Londres et les fins fonds de la Serbie risque sa vie mais aussi sa carrière, serait-il suspect lui-même ? Il risque sa vie mais pourrait bien la perdre à moins qu'un miracle venu du sud ne terrasse les nouveaux vampires des lointaines Carpates qui le traquent… Une nouvelle aventure complexe, des situations inextricables, et un meurtrier diabolique qui nous échappe comme toujours jusqu'aux dernières de ces 380 pages-publiées en 2010- dans un suspense total. Un grand cru, du grand art, un très bon Rompol !! Pour les amateurs à lire absolument comme les 5 précédents d'ailleurs…
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Un vrai bon moment, ce temps passé en compagnie d'Adamsberg et de ses acolytes plus étranges les uns que les autres... Vraiment une de ces lectures qu'on a hâte de retrouver au matin et qu'on savoure comme un bon chocolat chaud en plein hiver... avec délectation...

Plus qu'à l'histoire même, c'est au style de l'auteur et aux caractères des personnages que tient le plaisir. En effet, j'en veux pour preuve le fait que j'avais découvert Fred Vargas et son commissaire à l'inconscient incontinent et à la sensibilité douce et aiguisée avec "L'armée furieuse", roman paru trois ans après "Un lieu incertain" et dans lequel est dévoilé rien de moins que le nom de l'assassin d' "Un lieu incertain"! (Oui oui avis aux potentiels lecteurs, les Vargas, mieux vaut les lire dans l'ordre... ) Mais quoi qu'il en soit, même si dès les premières pages du roman, je savais déjà qui était le meurtrier, cela n'a pas gâché mon plaisir une seconde car le développement de l'histoire et surtout celui des personnages est mené par l'auteur avec tant de brio que même si on en connait la fin, on ne voudrait manquer une miette de l'histoire!

A vrai dire l'histoire, bien que tout à fait prenante, intéressante et réfléchie, n'est pas le point d'excellence du roman et tient même par moment du numéro d'équilibriste : après nombre de coïncidences et de quasi-miracles, on a parfois du mal à la faire encore tenir debout... Mais les histoires intimes parallèles des héros sont quant à elles si intenses et douces à suivre, qu'elles rattrapent le coup sans effort!

En conclusion, si j'ai trouvé un peu faciles certains retournements de situation et un peu trop folkloriques certains débouchés, je conseille sans hésitation "Un lieu incertain" et je me rue vers le prochain Vargas dont je ne peux que prôner la plume!

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Ai lu cette auteure il y a bien longtemps et n'avais pas apprécié spécialement son style d'écriture.
Mais au vu de certaines critiques élogieuses, je me suis dit qu'il ne fallait pas que je reste sur mes à priori et que je retente la lecture d'un de ses bouquins.
Beaucoup de personnages qu'il m'a fallu bien identifier pour démêler le tout au début de l'histoire.
Adamsberg et toute sa petite bande de flics a pris corps et vie au fil des pages.
Il m'a fallu être attentive à ma lecture un bon moment et puis petit à petit ça a marché.
Une belle intrigue savamment orchestrée.
J'ai bien fait de persévérer car finalement je peux dire maintenant que j'apprécie Fred Vargas et que je la relirais.
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J'ai bien aimé ces nouvelles aventures d'Adamsberg, entre Londres, Paris, et un lointain village serbe où l'on mange des kobasice. Il y est question de vampires, de pieds coupés dans des chaussures, de plog et de petits chats. C'est foutraque, parfois compliqué à suivre, mais ça m'a plu de m'envoler avec le commissaire pour aller pelleter des nuages avec lui. Il y a des moments où ça fait du bien de s'évader du réel, et la brigade d'Adamsberg est bien taillée pour cela, avec ses flics décalés aux moeurs intrigantes. Cette fraîche bouffée de fantaisie et d'imagination, basée sur un solide mystère, permet de passer un très bon moment de lecture. Merci, Fred Vargas !
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J'aime les personnages. Surtout quand ils composent avec leurs faiblesses et qu'ils avancent d'un pas mal assuré. Avec la cohorte des personnages vargasiens et leurs béquilles respectives, je suis servie. C'est pourquoi je savais, après la lecture de L'Armée furieuse que j'aurai plaisir à les retrouver et peu importe que ce soit dans le cadre d'une intrigue policière, en fait.
Commençons par le chef de cette drôle d'équipe qui donne le ton de la loufoquerie comme un chef d'orchestre donnerait le la : le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg qui, malgré un net penchant pour le nuagisme, fait cependant mouche dès qu'il redescend sur le réel.
Adrien Danglard reste, quant à lui, l'adjoint indispensable, malgré son côté empoté et parfois imbibé, par son érudition sans faille et son attachement indéfectible pour le commissaire.
Louis Veyrenc, l'autre Béarnais, l'ami d'enfance d'Adamsberg, joue le rôle d'électron libre mais ses initiatives sont souvent précieuses.
Les femmes dans l'équipe sont représentées par des personnages bien campés avec Froissy et Retancourt, essentielles l'une pour son sens obsessionnel du ravitaillement, l'autre pour sa solidité à toute épreuve.
Je n'ai pas lu assez de livres de Fred Vargas pour connaître tout son univers mais j'ai l'impression que cette auteure n'aime pas s'embarquer avec des histoires ordinaires. Elle nous propose ici une histoire de vendetta entre familles de vampires qui nous mène de Londres à la Serbie en passant par Garches (ce qui explique que l'équipe d'Adamsberg soit saisie de l'affaire). Deux histoires parallèles, au départ, qui paraissent aussi étranges l'une que l'autre, avec leur ancrage dans le fantastique. On se demande par quelle prouesse l'auteur va réussir à les assembler mais elle y parvient, le maillage se constitue lentement et s'y intercalent des fils multicolores, des éléments de la vie personnelle des personnages principaux, sorte de banderilles que les aficionados prendront plaisir à retrouver car si chaque histoire se suffit à elle-même, la vie privée des personnages principaux se dévoile, elle, sur un temps plus long comme une friandise réservée aux initiés.
J'aime beaucoup aussi la manière patiente qu'a Fred Vargas de dénouer l'intrigue, de revenir sur ce qui, pour un lecteur attentif, aura paru incompréhensible voire un peu exagéré comme si elle-même n'était pas dupe d'être allée un peu loin. Je ne sais pas comment elle se débrouille mais des explications plausibles (peut-être uniquement sur le plan littéraire ?) sont bien fournies sans entamer pour autant la part de mystère qui semble inhérente au type d'intrigue qu'elle affectionne.
Quant aux dialogues, je les trouve savoureux. Parfois, ça tourne à la loufoquerie comme si cette bande de doux dingues aimait s'égarer à qui mieux mieux et parfois, c'est d'une concision et d'une efficacité toute policière, comme il se doit, même si on a tendance à l'oublier car le talent de Vargas, c'est notamment de faire en sorte qu'il ne prenne pas toute la place, ce côté policier, histoire de convertir un peu des non-adeptes, comme moi.
Lien : http://leschroniquesdepetite..
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5 bonnes raison de lire Fred Vargas:

- Parce qu'on adore Jean-Baptiste Adamsberg,

- Parce que les personnages secondaires ne sont pas laissés pour compte et toujours savoureux,

- Parce qu'on adore l'ambiance bien particulière de ses romans,

- Parce que les intrigues sont toujours très bien menées,

- Parce qu'on aime son humour, la richesse de sa langue.

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Le héros de Fred Vargas, Adamsberg, se retrouve outre Manche, accompagné de ses fidèles équipiers, Estalère et Danglard pour un colloque.

Mais un événement macabre alerte un de leur collègue de Scotland Yard. Des chaussures avec des pieds coupés sont retrouvées à proximité d'un cimetière. Une enquête qui les mène en France jusqu'en Serbie en quête de tueurs de vampires....
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Adamsberg va beaucoup voyager dans ce roman. Il démarre en Angleterre, lui qui ne parle quasiment que la langue de Molière. Il va se connecter avec l'Allemagne et l'Autriche, pour partir en Serbie, où il fera même l'effort d'apprendre quelques rudiments de langue...

On démarre avec 17 chaussures dans le cimétière de Highgate à Londres. L'originalité, si je puis dire, c'est que les pieds sont toujours dedans. On continue avec un meurtre sordide à Garches... un corps intégralement pulvérisé (façon puzzle, comme dirait Bernard Blier). C'est une véritable boucherie (cf. La Cité de la Peur...). Puis les dysfonctionnements de l'enquête commencent. Un adjoint un peu trop zélé. Un coupable idéal qui s'enfuit puis se fait tirer dessus. le tueur qui semble jouer au chat et à la souris avec Adamsberg... L'enquête s'annonce difficile, car beaucoup de monde semble vouloir la peau d'Adamsberg, lequel n'est pas au bout de ses peines, ni de ses découvertes...

C'est disjoncté, comme souvent avec Fred Vargas. On passe d'un peurtre sordide à l'accouchement d'une chatte. Les circonvolutions du cerveau d'Adamsberg en déroutent plus d'un, dont le lecteur. Imposible d'en dire plus sans dévoiler, et ce serait quand même bien dommage.

Fred Vargas possède un univers poétique, très original. Quelque chose d'unique qui me séduit bien souvent. Ici, j'ai senti cet univers poétique moins présent. Moins convaincant. Fred Vargas lorgne du côté des tueurs en série plus conventionnels (avec une belle touche personnelle, toutefois). Je n'en dévoile pas davantage, mais pas mal de ressorts de l'enquête sont moins originaux que d'habitude.

Cela reste une belle lecture où on ne s'ennuie pas un instant. Et pour être sûre que le lecteur saisisse bien les rouages de l'affaire, l'autrice mène le lecteur pas à pas dans le déroulement de l'histoire et récapitule plusieurs fois le fil rouge (sur le bouton rouge, comme de bien entendu).
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Un cadavre réduit en miettes, des pieds tranchés, un cimetière à la réputation maléfique à Londres, Paris, l'Europe de l'Est... "Un Lieu Incertain" ne déroge pas à la règle vargassienne : c'est insolite, enlevé, prenant, on aimerait taper sur le commissaire et c'est toujours avec le plus grand bonheur que l'on retrouve Adamsberg, Danglard, et tous les personnages de l'univers de l'auteur.

On commence en force avec la découverte de pieds tranchés, tournés vers le mur du cimetière de Highgate. Suivra au retour d'Adambsberg un meurtre assez sordide. Et c'est là qu'on se demande « comment les deux affaires peuvent-elles être liées ? ».

Durant une bonne partie de la lecture, je me suis posée la question de savoir comment l'auteur parviendrait à faire la transition. Elle a réussi à la faire. Je ne m'y attendais pas du tout. Les pistes étaient nombreuses et qui sait, on tombe parfois sur des fausses…

Sans oublier les légendes, les malédictions et tout le folklore qui étonnera le commissaire et lui fera transgresser des règles.

Comme d'habitude, j'ai eu l'envie folle de secouer Adamsberg ou de lui botter les fesses.

Bizarrement, je n'aime pas son personnage, mais d'un autre côté, je l'apprécie pour son côté un peu « sur son nuage, dérangé, lymphatique ».

Bref, il ne me laisse pas indifférente et j'aime le lire justement parce qu'il m'agace profondément. C'est paradoxal, je sais.

Si certains de ses romans passés avaient une légère touche un peu surréaliste, notamment dans "L'homme à l'envers" et le gars qui se prenait pour un loup ou son serial killer increvable dans "Sous les vents de Neptune", ici, on passe directement dans une hypothèse paranormale - ça reste un policier, attention, et non pas un roman fantastique - mais je ne vous dirai rien (sauf moyennant paiement).

Très bien écrit, chapitres souvent courts (il y en à 50 pour moins de 400 pages) et du suspense à foison. L'intrigue m'a étonnée et ma seule envie était d'arriver au bout du roman pour enfin savoir.

Un bon livre, et un fan de Fred Vargas appréciera sûrement sa lecture !

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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