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4

sur 3349 notes
Bof, bof, bof ...

Un peu déçu par ce Vargas qui a pourtant fait un gros carton en librairie ... Ca commence plutôt bien, avec la découverte dans un cimetière anglais de 17 pieds coupés ... et le mystère s'épaissit lorsqu'un cadavre hideusement réduit en bouillie est retrouvé dans un pavillon de banlieue parisienne ...
Le commissaire Adamsberg reste fidèle à lui-même, avec ses intuitions et ses problèmes personnels qui le rattrapent ... sa brigade d'assistants décalés ... sa manière inimitable de se mettre en mauvaise posture ...
Le problème, c'est la suite ... beaucoup trop de coïncidences qui font que les morceaux du puzzle sont recollés aux forceps par l'auteur et des rebondissements abracabrants auxquels il faut beaucoup de bonne volonté pour croire.
Le final glisse vers une sorte de pseudo-fantastique à la sauce Dracula qui n'est pas des plus heureuses ...
Il y a d'autres Vargas à lire d'urgence avant celui-là (L'homme à l'envers, Sous les vents de Neptune, Pars-vite et reviens tard). En espérant que le prochain sera meilleur !
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Encore une fois, je me laisse avoir.
Je commence ce roman et j'ai l'impression que rien ne se passe que le livre aborde plein de sujets, que l'auteure veut remplir de papier ....
Mais non, on se laisse bercer par cette histoire de pied manquant, de vampire avec un Adamsberg et ses acolytes au sommet de leur art.
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Une voisine m'avait prêté ce livre, il y a déjà quelques années, et ce fut une grande découverte pour moi qui vient de terminer sa relecture. Cette histoire de pieds bien conservés ds leurs chaussures et coupés au ras des chevilles, déposés à la grille du petit cimetiere anglais que plus personne ne veut fréquenter, laisse de glace l'excellent commissaire Adamsberg qui n'a qu'un désir, rentrer en France au plus vite. Mais la découverte d'un terrible massacre perpétué ds un pavillon de la banlieue parisienne, va malheureusement le rapprocher de ses collègues britanniques.
D'entrée, l'intrigue nous happe par les mots que seule Fred Vargas sait utiliser pour nous captiver. Un talent extraordinaire.
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Un cadavre réduit en miettes, des pieds tranchés, un cimetière à la réputation maléfique à Londres, Paris, l'Europe de l'Est... "Un Lieu Incertain" ne déroge pas à la règle vargassienne : c'est insolite, enlevé, prenant, on aimerait taper sur le commissaire et c'est toujours avec le plus grand bonheur que l'on retrouve Adamsberg, Danglard, et tous les personnages de l'univers de l'auteur.

On commence en force avec la découverte de pieds tranchés, tournés vers le mur du cimetière de Highgate. Suivra au retour d'Adambsberg un meurtre assez sordide. Et c'est là qu'on se demande « comment les deux affaires peuvent-elles être liées ? ».

Durant une bonne partie de la lecture, je me suis posée la question de savoir comment l'auteur parviendrait à faire la transition. Elle a réussi à la faire. Je ne m'y attendais pas du tout. Les pistes étaient nombreuses et qui sait, on tombe parfois sur des fausses…

Sans oublier les légendes, les malédictions et tout le folklore qui étonnera le commissaire et lui fera transgresser des règles.

Comme d'habitude, j'ai eu l'envie folle de secouer Adamsberg ou de lui botter les fesses.

Bizarrement, je n'aime pas son personnage, mais d'un autre côté, je l'apprécie pour son côté un peu « sur son nuage, dérangé, lymphatique ».

Bref, il ne me laisse pas indifférente et j'aime le lire justement parce qu'il m'agace profondément. C'est paradoxal, je sais.

Si certains de ses romans passés avaient une légère touche un peu surréaliste, notamment dans "L'homme à l'envers" et le gars qui se prenait pour un loup ou son serial killer increvable dans "Sous les vents de Neptune", ici, on passe directement dans une hypothèse paranormale - ça reste un policier, attention, et non pas un roman fantastique - mais je ne vous dirai rien (sauf moyennant paiement).

Très bien écrit, chapitres souvent courts (il y en à 50 pour moins de 400 pages) et du suspense à foison. L'intrigue m'a étonnée et ma seule envie était d'arriver au bout du roman pour enfin savoir.

Un bon livre, et un fan de Fred Vargas appréciera sûrement sa lecture !

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Pour apprécier pleinement cet opus, il vous sera utile d'avoir lu "Dans les bois éternels" auparavant.
C'est un bon polar, mais je le trouve moins créatif et moins abouti que celui que je viens de citer, ou que Pars vite et reviens tard.
Commençant à accumuler les livres de Fred Vargas, je pense qu'il faut considérer que chacun de ceux-ci ont un même genre de trame, et que chaque personnage s'enrichit un peu à chaque fois. Il faut considérer surtout que chaque livre, chaque tome aurais-je envie de dire, pris individuellement n'est pas aussi bon que pris dans l'ensemble. le tout est donc plus que la somme de ses parties.
Ici la partie est bonne, mais pas ma préférée.
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J'adore les romans de Fred Vargas, son style d'écriture et ses allusions, cette atmosphère qu'elle pose sur papier et les personnages auxquels elle donne vie, que j'imagine à ma façon. À chaque fois, chaque mot a son importance et il n'y en a jamais un de trop. C'est une fois encore le cas avec Un Lieu Uncertain, dans lequel je suis contente de retrouver, entre autres, Adamsberg et Danglard. Seul bémol pour moi, il est question de vampire et mis à part l'univers de Tolkien, je n'aime pas l'irréel.
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Après les Loups-Garous et les fantômes, Adamsberg pour son 6ème opus s'insère maladroitement au milieu d'une guerre de vampires. Nous parlons bien ici de romans policiers. Heureusement, le positiviste et scientifique acharné Danglard, adjoint de notre commissaire, rassurera toute la brigade en expliquant le secret des vampires. Pendant ce temps Adamsberg se découvrira un deuxième rejeton de 29 ans qui veut tuer son commissaire de père. Avec en plus un traitre au commissariat, autant dire que cette enquête bien embrouillée ne pourra être résolue que grâce aux intuitions à la ténacité de notre pelleteur de nuages préféré, qui en l'occurrence sera bien loin de ses nuages et bien près du tombeau.
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L'équipe d'Adamsberg est toujours désopilante par ses caractères plus qu'originaux, les pointes d'humour appréciables tout comme le style d'écriture de Frad Vargas. Mais dans ce roman le n'importe quoi domine et l'histoire est tirée par les cheveux. C'est le premier roman de l'auteur sur la douzaine lue qui me déçoit beaucoup, je ne le conseillerai pas.
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Une rencontre-échange de livres, le temps d'un petit-déjeuner. Elle vient de Suisse et me parle d'auteurs que je ne connais pas; je pose sur la table des livres d'auteurs belges que j'ai envie qu'elle découvre. Et puis, avant de se quitter, elle va dans son sac, en retire un livre dont elle vient d'entamer la lecture, un Fred VARGAS. Je ne connais pas! Elle me le donne. "J'en ai d'autres à lire, tu me le rendras la prochaine fois!" Voilà comment j'ouvre, pour la première fois un VARGAS.

"Un lieu incertain" (J'ai lu, n°9392). J'ouvre et je lis. Je suis pris. J'aime très vite cet Adamsberg, policier hors normes, hors propos, hors tout, sauf compétence et reconnaissance des compétences de chacun des membres de son équipe. Là, je suis séduit, j'aime ce type de personnage! Et puis son ton décalé, sa manière de pratiquer le grand écart en permanence, de penser dans les nuages et de s'enraciner au plus profond du moindre détail par lui seul observé. J'aime cette obsession à faire du lien avec tout: l'ours du salon, le mangeur d'armoire, les pieds découpés et l'araignée qui a piqué son voisin. Et, à côté, j'aime le puits de sciences qu'est Danglard, son collègue et la phobie de ce dernier à passer sous la Manche ou sa maladresse à y amorcer une aventure amoureuse.
La plume de VARGAS est légère, précise, parfois acérée, elle stylise ses personnages, en pleins et déliés. Ils ont tous du caractère, tous une valeur à part entière et quasi égale dans l'avancement de l'histoire. Une vraie écriture de fond qui sert magnifiquement ce genre dit 'superficiel' qu'est le polar. Préjugé que je ne partage pas du tout, le polar ayant, à mes yeux, une vraie place dans les récits qui nous invitent à revisiter notre "petit monde pas toujours joli,joli!".
Et cette fois, de quoi s'agit-il? Fred VARGAS nous entraîne dans un lieu incertain. Avec le charme dérisoire d'une histoire de Vampires à laquelle on ne peut croire, raison oblige! ... mais qu'on suit tout de même avec grand intérêt, l'auteur nous plonge dans ce milieu glauque des histoires de familles, des souffrances ressassées, des injustices aux relents d'éternité, de la vengeance qui donne tout son sens à la vie puisqu'elle veut la mort! Au nom de la Lignée de sang, nourris par les imaginaires collectifs et destructeurs des anciens, pétris du milieu dont ils ne peuvent se dépêtrer, il en est un qui ne peut vivre qu'en cherchant à mettre un point final et glorieux au passé qui le mine et qu'il traîne aux pieds depuis des siècles.
Pour donner un avenir au présent, Adamsberg doit mettre fin au passé! Bien sûr, il y arrivera... mais comment?
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Première plongée ans l'univers de Fred Vargas et premier coup de foudre ! C'est dense, et même très dense. Mais quel plaisir de déguster ces crèmes de dialogues qui s'étendent parfois sur des dizaines de pages.
Côté intrigue, on est ici dans un thriller pur jus. Fouillée, l'histoire agrippe le lecteur et c'est une action incessante du début jusqu'à la fin (un poil capillotractée cette fin d'ailleurs).
Découvrir Vargas c'est découvrir une galerie impressionnante de personnages variés aux profils tous différents. Peu lisses, ceux-ci présentent même carrément de larges aspérités.
Un élément renforce ces évocations, le peu de renseignements sur leurs physiques. Vargas décrit peu, elle entoure, contourne, évoque, et le lecteur imagine. C'est frappant dans Un lieu incertain, peu ou pas de descriptions et l'impression diffuse qu'on navigue dans un chenal tracé en ignorant les rives. le voyage ne vaudrait que par les passagers et non pour le décor. Sachez que si le flic devait faire du tourisme, il le ferait ailleurs que chez Vargas. Ici, on enquête, on ne traînasse ni ne badine.
Une très belle découverte !
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