Un lieu incertain

Impressionnant !

Après les loups-garous, les fantômes et les morts-vivants, voilà notre petit commissaire, mignon comme un coeur et complètement dans les nuages, aux prises avec des vampires et là, c'est le monde qui tourne à l'envers.

Des pieds coupés dans des chaussures françaises à Londres à la tombe du premier vampire en Serbie, il n'y a qu'un pas et bien sûr c'est pour la pomme de Jean-Baptiste qui découvrira pour le coup dans la douleur bien des choses dont je ne vous dirai rien :-p

Une plume toujours aussi éclairée dans un monde pour le moins obscur et déjanté, ça marche, c'est juste génial. Des personnages qui évoluent au fil des enquêtes et que l'on retrouve et ça, c'est une richesse que l'auteure tient très bien. Des enquêtes qui semblent farfelues et qui pourtant tiennent la route par un fil parfois bien embrouillé et c'est un plaisir pour le lecteur. Des meurtres et du sang dont finalement on ne retient rien si ce n'est les qualités et les particularités des individus rencontrés , c'est un pur bonheur.

Vous l'avez compris, je ne m'en lasse pas et sauf relire déjà les premiers opus, il faut que je trouve fissa les quatre tomes suivant de la série Adamsberg :-p

Les intrigues de Vargas ne brillent pas par leur rigueur mais celle-là bat tous les records , avec en plus une tonalité fantastique très marquée. On se promène de la perfide Albion à la chaotique Serbie (post guerre) , on découvre un collectionneur de pieds ( et ce n'est pas un poète) , un exploseur de corps façon puzzle (Et ce n'est pas un Tonton) , des relations père-fils un tantinet con(flic)tuelle (et ce ne sont pas les Atrides) . Et sur tout ça plane les noires ailes du vampire. Quel est donc ce serpent qui siffle sur la tête d'Adamsberg ,l'accoucheur de chatte? Malgré ce chaos logique on retrouve avec grand plaisir le cirque policier du lunaire commissaire (avec parfois pas mal d'eau dans le gaz) et les dialogues jouissifs de Fred Vargas.

Un de mes préférés ! Vargas s'attaque aux vampires cette fois. Attention : sujet sensible ! Il ne faut surtout pas tomber dans la caricature. Elle déjoue les pièges de la facilité et de la fantaisie. Beaucoup de suspense dans cet épisode. Sans spolier, je dirais juste qu'Adamsberg en prend pour son grade et on tremble...

Irrationnel.
Ce livre part d'un meurtre à Paris puis on se retrouve en Serbie à traquer des vampires pour finir en Angleterre avec 18 pieds coupées dans leurs chaussures avec ces mêmes vampires.
un roman policier manque de réalité et de cohérence.
Fred Vargas a fait mieux

En voyage à Londres pour un colloque réunissant des policiers, le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg, ses adjoints Danglard et Estalère et un homologue anglais découvrent, plantées en direction du cimetière de Highgate, des chaussures... avec des pieds coupés dedans.

De retour à Paris, un meurtre terrible les attend : celui d'un riche homme seul, dépecé en des tas de morceaux, chair sang et os répartis partout dans la pièce. Suspects : le fils renié dès sa naissance, le jardinier à qui la victime a tout légué, la famille d'un peintre qui chercherait à se venger du responsable de la mort de leur fils...

Cet horrible crime aurait-il un lien avec l'affaire des chaussures de Highgate ? Et quelle est cette étrange inscription en lettres cyrilliques que la victime destinait à une femme allemande ?

Plus l'enquête avance, et plus quelqu'un semble déterminé à faire plonger Adamsberg en le confrontant à ses pires démons.

Honnêtement, j'ai moins aimé; enfin , plus justement j'ai mis plus de temps pour "entrer" dans l'histoire, mais finalement, c'était bien.

Acheté à la gare d'Avignon - TGV (où il y a beaucoup de vent et peu de choses à faire en dehors de la presse ...) et lu dans le train au retour d'une virée madelinesque.

Adamsberg est cette fois-ci en déplacement professionnel à Londres, où il assiste à un colloque international. La capitale est agitée depuis que l'on a retrouvé, devant la porte du sinistre et mythique cimetière d'Highgate (abritant la tombe de Karl Marx), une vingtaine de pieds coupés. de retour à Paris, confrontée à une autre affaire - un meurtre sordide dans un pavillon de banlieue - l'équipe d'Adamsberg découvre que les deux affaires ne sont pas sans lien. L'enquête va mener notre commissaire préféré sur des chemins étranges et pour tout dire assez personnels ... et dangereux. D'autant que quelqu'un, en haut lieu, semble protéger le meurtrier et diriger les soupçons ... contre Adamsberg lui-même. Seul un détour très compliqué pourrait lui permettre de se tirer de ce mauvais pas.

On y va les yeux fermés ou presque, et c'est tout de même bien confortable. On se glisse avec plaisir dans ce Vargas comme dans une paire de bons vieux chaussons. C'est qu'on a ses repères rassurants : Adamsberg plus mystérieux et bourru que jamais, Danglard qui ne s'arrange pas, la redoutable Rétancourt, Froissy - dont la légendaire gloutonnerie sauvera Adamsberg - et les autres zigotos de la brigade sont devenus, au fil des romans, des personnages familiers et attachants. C'est le polar à la française, avec la vie quotidienne de son commissariat.

Au total : une intrigue comme toujours bien fichue (même si elle n'est peut-être pas tout à fait aussi subtile que dans Sous les vents de Neptune), et loin d'être prétexte, un cadre bien brossé, et une petite gourmandise d'écriture. Parfait pour un long trajet ou un week-end pluvieux !
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Le commissaire Adamsberg se retrouve à Londres pour un colloque, quand il découvre, avec son fidel adjoint, une vingtaines de chaussures avec leurs pieds à l'entré du célèbre cimetière d'Highgate. D'évidence, les chaussures sont françaises, mais c'est le collègue londonnien qui se chargera de l'affaire. Adamsberg retourne donc en France où une autre affaire l'attent : un homme a été tué dans son pavillon de Garche et "éparpillé façon puzzle" (comme dans "Les tontons flingueurs" !).
Cette nouvelle enquête ménera le commissaire jusqu'en Serbie, à découvrir un fils dont il ignorait l'existence et à se faire soigner par un ostéopathe.

Toujours un peu d'humour, mais une baisse de régime au milieu du livre et, comme dans Columbo, l'assassin est le gentil qui sympathise avec le commissaire (je n'en dit pas plus).
Pas un des meilleurs Vargas, dommage, mais une démonstration des bienfaits de l'ostéopathie en béton ;-)
Lien : http://lescouassous.over-blo..

Un roman policier français de grande qualité. Fred Vargas nous entraîne dans une enquête haletante du commissaire Adamsberg, qui vous tient de la première à dernière page.

Une histoire à plusieurs niveaux, du cimetière de Highgate de Londres aux pieds des Carpathes.

A lire, pour son plus grand plaisir.

C'est toujours un plaisir de retrouver Adamsberg et son équipe.
Cette fois l'enquête part de Londres où on retrouve des pieds coupés dans leurs chaussures. Puis retour à Paris avec le meurtre et l'écrabouillement complet de la victime.
L'enquête emmène notre équipe en Serbie avec une sombre histoire de vampires et de leurs descendants.
L'histoire oscille parfois vers le fantastique mais retombe toujours dans le réel.
Adamsberg se découvre un fils.
Un bon Fred Vargas pour les amateurs du genre.

Est-ce-que je vous ai déjà dit à quel point j'aime Fred Vargas ? Je n'ai pu résister à l'appel de l'enquête, aux perigrinations du commissaire Adamsberg et aux confrontations avec sa brigade.

Dans "Un lieu incertain", l'enquête mêle à nouveau deux affaires pour n'en faire qu'une seule. Cette enquête flirt à nouveau avec le folklore (du vampire cette fois) et entraîne nos personnages dans des contrées diverses. Une enquête dépaysant et palpitante, où là encore, le passé du pelleteur de nuage revient le hanter.

Si Vargas est toujours très subtile pour distiller ses indices et les faits au fur et à mesure, c'est tout de même la première fois que je sais d'instinct qui est le meurtrier avant d'avoir toutes les pièces du puzzle.

Malgré ça, cela n'enlève en rien à la tension et l'entrain du récit. Encore un livre réussi pour l'auteure !
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