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Y : Le Dernier Homme (5 volumes,... tome 1 sur 5
EAN : 9782365771108
256 pages
Urban Comics Editions (26/10/2012)
4.06/5   94 notes
Résumé :
Une épidémie mystérieuse a décimé toute la population mâle de la Terre ! Toute sauf un jeune homme, appelé Yorick Brown, et son singe, Esperluette. Pourchassés par des groupements de femmes aux intérêts divers, Yorick et Esperluette partent sur les routes dévastées des États-Unis, sous la protection de la mystérieuse et mortelle Agent 355. (Y the last man #1-10)
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Cet album de 256 pages de la célèbre série « Y, le dernier homme » est le premier volume de l'intégrale en 5 tomes.

Nous sommes à notre époque, sauf que toute la population mondiale masculine a été décimée par une mort subite, un seul homme survit, Yorick (Y), voilà le topo que nous découvrons dès les premières pages. S'en suit toute une aventure assez épique et prenante.

Le scénario de Vaughan est juste excellent, simple à appréhender mais remplis de questionnements sur l'état actuel de notre planète, de notre civilisation, de la mondialisation, de la place des femmes dans un monde où l'homme se prend pour Dieu.
J'ai particulièrement aimé le fait que l'accent soit mit sur un homme bon, pas exempt de défauts, loin de là, mais un homme qui n'a pas un fond mauvais et qui comprend qu'une parité est « normale », j'ai aimé également qu'il y ai un inversement des choses, les femmes au pouvoir, certaines restent fidèles à elles-mêmes ou prennent les choses en main, mais les extrêmes se dressent également parmi les femmes quand il n'y a plus d'hommes. Tout au long de cette aventure nous sommes confronté à des questionnements éthiques, étant un homme, j'ai ma vision des choses sur les événements relatés ici mais je serai curieux de connaitre l'avis des femmes après lecture.

Les dessins sont sublimes, fins et dynamiques, avec des couleurs assez vives, chatoyantes même, tout en restant agréables à l'oeil.

J'ai d'ores et déjà acheté le deuxième tome de cet intégrale qu'il me tarde de lire.
Les lectrices et lecteurs aimants les comics, les BD, les scénarios post-apocalyptiques ou encore les questionnements sur les rapports hommes/femmes dans notre société surconsommatrice et mondialisée devraient vraiment apprécier cette lecture.

Sur le blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Il m'aura fallu pas moins de deux ans pour franchir le pas et suivre le conseil de mon libraire, le temps qu'une réédition voit le jour.

Je dois avouer que je ne suis aucunement déçue et le scénario tient vraiment la route. Ce type de graphisme n'est pas spécialement ce que je préfère et pourtant j'ai lu d'une traite. Un monde où tous les hommes, mais également les mâles, bref les êtres porteurs du chromosome Y viennent à disparaître, sauf 2 : un singe et un homme. Il n'en fallait pas plus pour m'intriguer. Cependant j'avais peur qu'on tombe dans l'écueil des pros féministes, heureusement ce n'est pas le cas (hormis le cliché des Amazones).
Les rebondissements sont nombreux, la reconfiguration de la société me semble tout à fait plausible. Personnellement j'ai hâte de voir si l'idée du clonage va être exploitée. de même, la bague et le collier ne sont pas des éléments anodins, quelle est leur place dans cette tragédie planétaire ?
Ma seule retenue reste sur le caractère du héros totalement prétentieux et arrogant. J'espère qu'il évoluera au fil du récit... Sinon mesdames nous aurions bien du soucis à nous faire si le seul homme sur terre était ce fameux Yorick (le bouffon chez Shakespeare) !

Pour une lecture croisée, je mettrai bien ce comics en parallèle avec un manga " le pavillon des hommes". Les hommes meurent à cause d'une maladie, seuls quelques uns survivent ce qui bouleverse totalement cette société féodale japonaise fondée sur une base patriarcale.
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Ma première expérience avec la licence fut la série sur Disney + qui malheureusement a été annulée après une seule saison seulement et nous laissant ainsi sans réponse.

Voulant obtenir ces réponses, et surtout aimant découvrir les oeuvres de base qui amène à des adaptations, je me suis lancé dans la lecture du comics de Brian K. Vaughan.

Y, le dernier homme de quoi qu'ça parle ? Bah ça parle du dernier humain avec un zboub sur terre.
Comment ça ?
Bah on sait pas !
Un jour, tous les hommes se sont mis à mourir en même temps.
Tous ? Non, un petit village d'irréductible gaulois... hum pardon je m'égare.
Tous ? Non, un homme a survécu, pourquoi ? Bah je le sais pas encore.

En tout cas, le pitch me plait bien, la narration nous tient en haleine, le dessin est beau, what else ? Je veux la suite.
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J'ai clairement commencé cette série pour son pitch de base, que j'avais vraiment envie d'évaluer et d'en voir le traitement. le pitch de base, c'est que toutes les formes de vie masculine sur Terre disparaissent du jour au lendemain… sauf notre protagoniste, Yorick, et son singe mâle Esperluette. Les voici donc derniers représentants de leur espèces respective et obligés de se cacher dans des États-Unis post-apocalyptiques.

J'avais très envie de connaître la tournure qu'allait prendre ce comics et je suis quand même satisfaite de ce premier tome. Quelques chiffres, indications, sont donnés entre les chapitres pour faire prendre conscience de la place des femmes dans la société… Les chiffres datent un peu (2002) mais certains encore tout à fait d'actualité. Ainsi, avec la disparition soudaine des hommes, c'est la majorité des membres d'États, des chefs d'entreprises, des militaires ayant « l'expérience du terrain » (pas sûre d'avoir compris ce que je voulaient dire les auteurs, ça concerne les USA en plus) qui ne sont plus à même d'assurer certains domaines comme l'économie, la défense civile ou la législation. On tombe clairement dans des États-Unis où de petites communautés se forment pour survivre, que ce soient des femmes rassemblées par conviction politique, par idéologie ou en fonction de leur ancien job. Ces communautés ne sont pas toutes pacifiques ; on a notamment l'exemple des Amazones, des femmes reprenant la vieille légende en se coupant effectivement le sein gênant leur main de tir. Ces Amazones molestant les femmes nostalgiques de leurs proches disparus ou de l'ancienne société… Yorick a bien intérêt à ne pas s'approcher d'elles au risque de ne plus être le dernier représentant de son espèce pour un moment. Evidemment, ces Amazones sont l'extrémité et la plupart du reste des communautés se contente de survivre tant bien que mal dans un monde où la famine et l'insécurité s'installent. L'univers est donc intéressant et bien amené, avec des réalités sociologiques correctement exploitées. le gros défaut que j'aurais à faire pour l'instant, c'est que je me sens très enfermée aux USA. On a quelques scènes qui se déroulent en Jordanie, mais guère plus. J'aimerais donc savoir ce que devient le reste du monde dans les prochains tomes !

Question personnages, je suis assez amusée, car le protagoniste et sa copine (qui est pour l'instant au second plan, mais devrait prendre plus de place) sont bourrés de clichés, qu'ils soient eux-mêmes les clichés ou qu'ils les véhiculent. Yorick est ce gars « raté mais attention, pas trop raté, quand même pas, il a prétendument de l'humour et du charisme »… Ouais, bon, Yorick est un raté qui essaie de tout gérer tout seul dans un monde qui veut soit terriblement de lui, soit le tuer immédiatement. Il a aussi de sacrés aprioris, qui m'ont semblé presque incohérents dans la mesure où sa mère est quand même femme d'État, il est entouré de figures féminines depuis l'enfance… et il a quand même des pensées sexistes et maladroites qui semblent sortir de nulle part. J'entends que c'est sûrement fait exprès, pour qu'on prenne conscience de la mentalité du monde « d'avant » à travers Yorick et qu'on puisse donc assister à leur progression en parallèle. La copine de Yorick est une belle blonde plantureuse qui se balade en mini-short et haut de bikini, qui fait de lui un homme meilleur, est bienveillante et douce… Heureusement qu'elle est en Australie et au second-plan pour l'instant… Je veux bien la revoir, mais j'attends surtout d'elle qu'elle dépasse son rôle de gentille copine douce jolie intelligente serviable aimable etc. Les personnages secondaires sont quant à elles (oui plus de règle de masculin, ça change un peu !) bien plus nuancées, imparfaites et attachantes. Elles sont bien représentées, côté ethnie et rôle social.

Le dessin est assez classique, très « comics », et ça m'a fait un peu peur au début. Puis, au fil des pages, je me suis habituée aux traits et j'aime plutôt bien en fin de compte !

Lien : https://littcentcinquante.wo..
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Dans ce premier volume, vous pourrez découvrir les 10 premiers épisodes de cette série de fiction. Cette histoire met en scène une épidémie mystérieuse qui anéantit la population masculine de la planète, à l'exception de quelques individus : un homme et un singe de sexe masculin.
Un scenario vraiment bien conçu, où nous suivons les aventures et les épreuves de ce survivant masculin, qui est sous la protection d'un agent. Une histoire riche en rebondissements, qui peut parfois nous surprendre, étant donné que nous ne pouvons pas imaginer cette situation atypique.
Les illustrations ne sont pas vraiment détaillées, mais elles sont suffisantes pour cette histoire de fiction à suspense.
Jusqu'à présent, un scénario vraiment excellent.
Afin de trouver d'autres hommes survivants et de découvrir les nouvelles péripéties de notre héros, je me dirige vers le second volume.
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critiques presse (2)
LeMonde
08 avril 2013
"Le meilleur roman graphique que j'aie jamais lu", aurait dit Stephen King de cette série d'anticipation publiée entre 2002 et 2008 aux Etats-Unis sous le label Vertigo de l'éditeur DC Comics.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Sceneario
11 octobre 2012
Les dessins sont suffisamment efficaces pour servir le récit adroitement, l'intrigue évolue tranquillement sur des sentiers ultra balisés par des tonnes de séries et autres histoires à base d'errance.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Un : La plupart d'entre vous, condamnées pour des crimes violents, l'ont été pour avoir voulu se défendre... elles ou leurs enfants... contre un mâle violent.
Deux : Celles qui ont tué leur mari ont écopé de peines deux fois plus longues qu'un mari qui tuait sa femme.
Trois : La plupart d'entre vous avaient été condamnées pour des crimes "vénaux", pour avoir voler de quoi nourrir votre famille... et vous pourrissiez en prison tandis que les hommes qui volaient des milliards étaient libres.
Quatre : Dans ce seul pays, plus de cent mille femmes étaient incarcérées avant que notre terre-mère se purifie de l'abomination qu'étaient les mâles.
Et ces quelques derniers mois, combien de femmes forcées à se droguer ou à se prostituer ont péri, piégées derrière des barreaux ? Et au nom de quoi ? Du principe de justice des hommes ?
Si vous voulez vraiment payer votre "dette à la société", livrez-moi le dernier homme.
Parce qu'au-delà du bandeau et de la balance... la justice est une femme qui brandit une épée.
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- Yorick, ce n'est pas parce que tous les hommes sont morts que j'ai envie de brouter de la chatte. C'est la question que tu me posais?
- Tu...euh...Bien toi tu ne fais pas dans la dentelle. Si j'ose dire.
- Tu croyais quoi? Que j'étais Caroline Ingalls de "La petite maison de la prairie"?
- Ben, tu vis à Marrisville quand même.
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- Ah c'est encore à cause de ce qui est arrivé à cette fille.
- Il ne lui est pas arrivé quelque chose... Je l'ai assassinée.
- Tu as mis fin à ses souffrances. Elle s'accrochait à l'ancien monde. Tu l'as libérée. Il est dommage qu'on ait dû d'utiliser la violence, mais tant qu'il reste un homme sur cette planète, nous sommes obligées de jouer selon leur règles.
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"Vous savez, l'espace d'une seconde, j'ai été assez con pour croire qu'être le dernier homme sur terre, ça pourrait être fun..."
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Vous savez, l'espace d'une seconde, j'ai été assez con pour croire qu'être le dernier homme sur terre, ça pourrait être FUN...
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