L'exil lui donne l'occasion de renouer avec les transcendantalistes. Il compose "Vents" en 1945 à Seven Hundred Acre Island. Il écrit donc son poème, suggère le paratexte, dans la solitude d'une île minuscule au large des côtes du Maine. En somme comme H.D. Thoreau écrivait jadis le récit de sa vie dans les bois de Walden. En vérité la symphonie du Nouveau Monde qu'est "Vents" doit beaucoup à la lecture - ou relecture - de Whitman, Emerson et Thoreau.
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