Devant l'absurdité des scènes de ce livre je suis d'abord restée assez décontenancée. Puis peu à peu est apparue la poésie de ces instants volés au sens et à la logique. Une écriture dense et touchante, une féminité intemporelle.
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C'est Sonia qui lui avait raconté récemment que dans les rues d'Amsterdam était apparue une nouvelle pub : sur un immense panneau il y a avait une petite tasse de café, et au-dessous juste une question : Y-a-t-il du café après la mort ? Pendant tout un mois elle était passée devant en voiture, essayant de deviner ce que ça voulait bien dire, jusqu'à ce qu'une collègue lui explique que c'était une publicité pour une société de pompes funèbres qui offrait une tasse de café gratuite à la famille du défunt.