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sur 896 notes
Bienvenue aux Mimosas !

Le plongeon de Séverine Vidal (scénario) et Victor L. Pinel (dessins et couleurs) est une bande dessinée qui se déroule dans un lieu tout à fait original puisqu'il s'agit… d'un EHPAD !
Yvonne, 80 ans, est obligée de quitter sa maison, la maison où elle a vécu heureuse pendant 60 ans avec son mari et ses enfants.
Mais son mari est décédé, ses enfants l'ont quitté et elle « avance en manquant de tomber à chaque pas » (p.12) ; il lui faut donc aller en EHPAD et elle ressent ce changement de vie comme une « chute », un « plongeon » : l'illustration de première de couverture est d'ailleurs tout à fait saisissante, puisqu'on y voit Yvonne assise avec tristesse dans un fauteuil au fond de l'eau !
Cette nouvelle vie alterne les moments de détresse, de colère et de bonheur : détresse quand par exemple elle se retrouve seule pour la première fois dans sa chambre (superbe illustration en plongée représentant Yvonne, assise sur son lit, dans une chambre impersonnelle où abondent les lignes verticales qui semblent l'emprisonner) ; colère quand elle est traitée comme une gamine par la jeune directrice de l'EHPAD ; mais bonheur aussi, car Yvonne, dont la fantaisie rompt avec la morosité ambiante et la fait apprécier des autres résidents, va prendre des initiatives inattendues...
Un scénario qui fait se succéder les moments d'émotion, des dessins expressifs : cette bande dessinée originale est une réussite.
Merci à Babelio et à Bamboo Edition pour l'envoi de ce livre.
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Mon premier billet de l'an 2021 porte sur une BD reçue grâce à une Masse Critique privilégiée, à laquelle j'avais d'ailleurs hésité à répondre parce que le thème me faisait peur. Eh oui, quand on flirte avec la soixantaine, certains sujets effraient, notamment la vieillesse et l'abandon possible de son "chez-soi" quand les bobos empêcheront de rester autonome.
Pour Yvonne, à l'aube de ses 80 ans, le temps est venu de quitter sa maison où elle a vécu tant de bons moments, mais où elle demeurait seule avec sa chienne Bellouche depuis le décès de son mari Henri. Dès les premières pages, j'ai eu les larmes aux yeux, à cause des moments poignants où Yvonne fait visiter sa maison à de jeunes futurs acheteurs, et où ceux-ci ne se rendent absolument pas compte du caractère blessant de leurs remarques ("de beaux volumes...mais tout à refaire", qu'Yvonne va reprendre à son compte en contemplant son corps nu devant son miroir).
Et puis la décision concernant Bellouche, re-flot de larmes...et encore au moment du départ vers l'Ehpad, les souvenirs qui remontent, j'ai du faire une pause.
Je me rends compte que je suis en train de décourager les lecteurs potentiels là ! Non, ne partez pas, cette BD comporte certes quelques instants pas très joyeux, mais il y a pleins de sourires aussi, parce qu'Yvonne possède une personnalité pleine d'humour, et ne va pas se priver de mettre son grain de sel pour rendre les ateliers plus "ludiques" à sa manière, ou pour inciter sa bande de nouveaux copains à enfreindre les règles ! Ce qui m'a également ravie, c'est la façon dont elle refuse de se laisser infantiliser par la directrice des "Mimosas", une femme qui sous des dehors avenants semble considérer que tous les résidents sont gâteux.
L'auteure, Séverine Vidal, a su marier de façon optimale des textes courts dans les cases, parfois un peu plus longs quand Yvonne évoque ses souvenirs, et laisser de temps à autre des pages entières sans texte, accordant toute la place au dessin évocateur de Victor L. Pinel. Celui-ci explique dans une interview jointe à l'album qu'il n'avait jamais dessiné "des vieux", et qu'il craignait de ne pas parvenir à dessiner une Yvonne "belle, douce, mais aussi marquée par les années". Pari réussi, les visages et les corps sont réalistes et non pas idéalisés. Les couleurs sont également bien choisies, avec ces dominantes tantôt vertes ou jaunes, tantôt orangées ou mauve, suivant la tonalité du texte. Et bien sûr il y a ces touches bleues, notamment la couverture que je trouve particulièrement réussie. Beaucoup de douceur, de tendresse dans cet album, on appréhende mieux comment se déroule la vie en Ehpad, le dévouement et la compassion dont font preuve certains membres du personnel sont également évoqués, mais aussi la rigidité d'autres encadrants. L'établissement décrit ne fait certainement pas partie des "mouroirs" qui hélas existent encore à certains endroits, mais n'est pas trop idéalisé non plus. L'auteure a fréquenté des Ehpad pour y mener des ateliers d'écriture, elle sait de quoi elle parle. On sent qu'elle ne s'est pas contentée de "faire son boulot", elle a noué des liens avec quelques résidents, et certaines anecdotes sont tirées de ses échanges avec eux.
La BD compte 80 pages, j'en aurais aimé un peu plus, mais à part ça je n'ai pas de reproches à faire. On y trouve de l'émotion, de l'amour, de l'humour et des personnages qui nous parlent, pour peu que nous ayons déjà mis les pieds dans une maison de retraite. La fin est douce-amère, mais pas triste.
Je ne regrette absolument pas d'avoir donné suite à cette proposition de MC, j'ai passé un beau moment avec Yvonne et ses potes !

Bonne année à tous ceux et celles que je n'ai pas encore croisés depuis ! Je souhaite vraiment qu'elle nous fasse oublier les moments pénibles de 2020...
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Dès les premières bulles, les premiers dessins j'ai aimé Yvonne. Sa lucidité, sa détermination.
Son nez à la retroussette et sa silhouette confortable. Sa clairvoyance aussi. Quitter une vie alerte de son plein gré vers un EHPAD dépersonnalisé, standardisé c'est une prouesse quand la plupart de nos ainés sont dans le déni et ne peuvent ni ne veulent accepter leur naufrage.
S'attendait-elle à ce qu'elle allait trouver ?
C'est exactement ce que propose de développer S.Vidal et V.Pinel dans cet album aux dessins dynamiques, dans ces textes à l'humour toujours présent avec un éclairage que l'on aimerait être celui qui dans ce contexte, illuminerait nos fins de vie.
Dans un EHPAD, les résidents parlent et racontent mais bien souvent personne n'écoute. Yvonne partage, Yvonne s'émeut et s'insurge. S'ennuie aussi. Les questions des résidents sont plus importantes que les réponses données, souvent toutes faites.
Pour les résidents les visites sont courtes et denses mais fréquemment longues et vides pour les autres. Elles sont généralement de plus en plus espacées tel un constat que l'on se cache et qui n'échappe à personne et surtout pas à Yvonne. Comme il ne reste plus qu'un passé glacé à digérer sur les pages d'un album jauni par le temps Yvonne s'attendrit et, vivante se rapproche à la douce flamme d'un homme chaleureux pour vivre un reste d'ardeur à deux.
Yvonne devient le lien d'un petit groupe de résidents sous les regards bienveillants d'un infirmier très conciliant comme on en rencontre ordinairement dans cet environnement.
Cette BD est attendrissante mais pas apitoyante, comique parfois mais jamais grotesque.
Yvonne est surtout attachante, elle pourrait être notre mère d'ailleurs, quand un fils vient voir sa mère, il a au moins dix mères, et souvent pas la sienne. Il devient vite le fils universel, celui qui apaise les attentes de toutes avec des sourires déconcertés. Les hommes ? Il y en a deux sur dix et souvent bien plus cabossés et beaucoup moins remarqués.
Et puis pour être sympa pour Noël, n'offrez plus de chocolat car avec, ils mangent le papier d'alu. C'est hilarant un instant mais déroutant tout le temps.
Yvonne m'a plu, sa force, sa verve, ses choix et sa folle escapade. Et pour les autres, ceux qui stagne dans l'attente inévitable, si d'aventure vous les regardez de plus près, vous vous en apercevrez, c'est dans vos yeux qu'ils voyagent.


Merci infiniment aux éditions Grand Angle pour l'envoi de cet album somptueux autant à regarder qu'à lire.
Merci encore à Babelio de cette Masse Critique privilégiée.

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Plonger.

Se jeter à l'eau et boire la tasse.

Plonger comme on chute. Comme on descend irrémédiablement vers les abimes de l'âge. Lorsque le corps n'a plus rien à voir avec ce qu'on a sur le coeur.

Décidément, en ce moment, je me délecte de belles bulles dessinées autour des vieilles personnes et me voilà en train d'essayer de vous parler de ce coup de coeur.

Je me suis fait embarquer dès les premières pages.

Yvonne abandonne sa maison, là où elle a passé une belle partie de sa vie pour partir vivre dans un EHPAD.

Yvonne va devoir s'habituer à cette autre vie, à cette fin de vie, à cette façon de ne plus voir la vie. Cette visite qu'on attend et qui tarde à venir. Ces autres vieux, un peu délabrés et qui, pourtant, laissent entrevoir un peu de ce qu'ils furent et qui refusent d'abandonner la lutte. Cette peau, ce corps qui ne demande encore qu'à vibrer, sous les rides et l'épiderme fané d'avoir vécu.

Yvonne ne peut se résoudre au désenchantement. A la fatalité.
Alors, elle plonge dans une dernière folle cavalcade qui laissera le lecteur ému aux larmes avec cette envie d'y revenir. de retrouver cette vérité douce-amère, si finement décrite.

Certaines pages sont bouleversantes. Je pense à cette page où Yvonne égrène les décennies, de ses vingt ans à ses quatre-vingt ans, passées auprès d'Henri, son mari. Une liste de vie. Quelques lignes qui racontent tout avec tant de justesse …

Le plongeon. Doux, triste et parfois tellement amusant. Juste aussi, dans sa façon de capter les instants d'un quotidien auquel personne ne peut s'habituer.

Le plongeon. Et moi, presque en apnée devant tant de vérités.
Lisez-le.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Très jolie bande dessinée s'attaquant à un sujet difficile : la fin de vie dans une société moderne occidentale modèle du reste de l'humanité.
EHPAD pour les humains et euthanasie pour nos meilleurs amis domestiques. En attendant l'alignement écologique salvateur que nous mijotent nos délites : compost pour tous.
L'auteure ne choisi pas de faire dans le pathos, toutes les dénonciations sont feutrées, entre les lignes, dans les non-dits. Les personnages décrits, personnels, famille, sont presque tous gentils et participent presque malgré eux mais inéluctablement à ce progrès sociétal mis en oeuvre par notre phare civilisationnel.
Il y a de l'amour, un peu d'humour, beaucoup de tristesse dans cette bande dessinée.
Côté dessin, pour parler des vieux dont on prend soin dans ces mouroirs déguisés en lieux de vie, le dessinateur propose des traits résolument modernes, des tons sépias qui appuient intelligemment le propos. La déchéance physique et mentale est graphiquement traitée avec pudeur et sensibilité. J'ai juste eu un problème avec les barbes, dont je n'ai pas trop aimé la représentation.
Certes, on pourra dire que ce sujet n'est pas neuf, que "les petits ruisseaux" et "les vieux fourneaux" ont meublé nos imaginaires dont la réalité est soigneusement évitée, mais ce one-shot pose un regard encore différent, critico-interrogativo-mélancolique.
Si vous êtes dans une phase de questionnement liée à l'âge, que ce soit le votre ou celui de vos proches, cette bande dessinée risque de vous arracher une larme.
Une belle proposition.
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Faire confiance à un ami précieux et plonger dans les yeux d'Yvonne pour le plus intense des voyages...
Le plongeon a été lumineux, triste, heureux, douloureux, paisible, joyeux, tendre... Immensément tendre.

Yvonne ressemble à ma maman, lorsque son regard parfois perdu, cherchait mon aide, mon soutien et un coin de ciel bleu et serein.
Yvonne ressemble à mon papa, luttant pour garder sa dignité sous les yeux parfois trop envahissants des visiteurs et du personnel soignant.
Yvonne ressemble à Madame Jeanne, qui, malgré sa maladie n'a rien perdu de son dynamisme, de son humour et de sa liberté.
Yvonne ressemble à un oiseau en cage quand elle voit son quotidien chamboulé, quand le règlement de la maison de retraite la limite dans sa liberté, quand son intimité se résume à une pièce de quelques mètres carrés.
Yvonne ressemble à chacun d'entre nous, lorsqu'elle sourit sous les regards aimants, lorsque son grain de folie entraîne les autres à sa suite, lorsque sa tendresse déborde et fait le bonheur de ceux qui l'entourent, lorsqu'elle est inquiète face au temps qui passe et qui lui enlève ses facultés.

Le plongeon, c'est l'aventure d'une vie !

Une vie pleine de douceur, d'indépendance et d'amour.
Une vie épanouie riche de souvenirs, d'êtres aimés et de tendresse.
Une vie pétillante qui fleurit de toutes les plus belles manières.
Une vie qui a connu la souffrance, le deuil, le silence et la solitude.
Une vie bien remplie qui entame sa dernière étape de voyage.
Une vie qui lâche prise sur les facultés physiques pour laisser libre cours à la Sagesse et aux qualités lumineuses du 4ème âge.

Cet album est un trésor qui s'épanouit sous l'imagination bienveillante de Séverine Vidal et le coup de crayon talentueux de Victor L. Pinel.
Sous leurs yeux, la vieillesse devient tendre... Immensément tendre.
Et devant la tendresse, je ne résiste pas.
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Quel magnifique album traitant de la vieillesse!
On a la gorge serrée quand Yvonne décide de se séparer de son chien car elle vend sa maison pour aller vivre dans une maison de repos. Elle plonge chaque jour davantage vers la vieillesse et pourtant, malgré ses quatre-vingts ans, tout n'est pas terminé. de nouvelles amitiés se créent, l'esprit espiègle de certains persiste, le désir de s'amuser subsiste,... une envie de profiter de la vie tout simplement.
Plusieurs thèmes sont abordés ( quitter sa maison pour une maison de repos, perdre un peu de sa liberté, s'adapter à un nouvel environnement, accepter de vieillir, retrouver l'amour et une sexualité, les souvenirs qui risquent de s'effacer, les visites qu'on espère,...).
Les dessins très réalistes enrichissent cette histoire tendre et très émouvante.
Cet album a provoqué un arc-en-ciel d'émotions. À ne pas rater !
Belle lecture!
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Pour plonger, ah oui j'ai plongé, mais dans une piscine d'eau glacée qui m'a désagréablement surprise ! L'enfer est pavé de bonnes intentions, et c'est là tout le problème de cette bd. J'ai écarquillé les yeux de bout en bout, le titre a-t-il été sponsorisé par un de ces groupes privés gérant des établissements qui ont bien besoin de redorer leurs blasons ?
Vis ma vie dans un EHPAD ! Lire les planches sirupeuses et dégoulinantes de cette BD complétement à côté de la plaque m'a heurté, je suis sidérée ! Les auteurs ont-ils de leur vie jamais franchi les portes d'un EHPAD ? La réponse est clairement non (ou alors il y a plus de vingt-cinq ans) !
Non, les EHPAD ne permettent pas à des gens bien portants et en pleine possession de leurs moyens physiques et intellectuels de s'éclater entre potes, de rire, de réaliser des petites fêtes improvisées, et de s'envoyer en l'air ! D'ailleurs ils marchent tous sans déambulateur ni canne !?
Non, aujourd'hui les personnes âgées ne vont en EHPAD que lorsqu'il leur est devenu impossible de rester chez elles, qu'elles sont complétement dépendantes, malades ou qu'elles souffrent de troubles mentaux mettant en danger leur vie ou celle des autres. Les EHPAD sont un couloir de la mort pour personnes en souffrance pétries de solitude et pas des colonies de vacances pour le quatrième âge.
Dans un EHPAD 90% des résidents sont des résidentes, idem pour le personnel soignant, féminin, dans son écrasante majorité (quelle est donc cette étrange parité présentée par cette bd ?). le personnel soignant n'a pas les moyens de faire correctement son travail, débordé par les demandes, le cruel manque de moyens et ce souvent malheureusement dans une absence complète d'empathie.
Au point de vue graphique, l'incohérence se poursuit, les visages et les corps présentés ne sont pas ceux de personnes entre quatre-vingts ans et cent ans mais ceux de personnages qui en ont soixante-dix et sont en pleine forme. L'histoire derrière la belle couverture qui m'avait tapée dans l'oeil n'a pas été au rendez-vous.

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Yvonne, une dame de quatre-vingts ans, qui a encore toute sa tête, quitte sa maison et son chien pour entrer dans un EHPAD. ● Je me demande dans quel EHPAD sont allés s'informer les auteurs. Dans ceux qu'ont habités ma mère et mon père, cela ne se passait pas du tout comme le raconte cet album. Les relations entre les résidents étaient favorisées, et non rejetées. La directrice n'était pas un garde-chiourme genre CPE de collège qui convoque les enfants comme si c'étaient eux les parents. A contrario, les aides-soignants n'étaient pas des copains sympas disposant de tout leur temps comme Youssef dans l'album. Les résidents qui le pouvaient étaient bien entendu autorisés à sortir de la structure pour aller se promener à l'extérieur. Et surtout, surtout, les résidents n'avaient pas l'air d'avoir soixante-dix ans et d'être en pleine forme ! Il aurait fallu que les auteurs enquêtent un minimum pour se rendre compte de la réalité des EHPAD, dont le d'final signifie « dépendantes » (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes). Dans l'album, on voit surtout des personnages en pleine possession de leurs moyens qui n'ont rien à faire là. ● Au début, l'épisode du chien est un vrai repoussoir et nie d'emblée toute l'humanité du personnage principal. J'ai détesté ce passage. ● Je mets deux étoiles pour les dessins qui sont réussis mais ne recommande pas du tout cet album qui part sans doute d'un bon sentiment – raconter la vie dans les EHPAD, chanter une ode à la liberté dans un contexte original – mais rate complètement son coup.
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Magnifique ! Plusieurs avis favorables m'avaient donné envie et comme mon mari passait chez le vendeur de BD de notre ville.... voilà j'ai découvert "le Plongeon".

Cette BD est encore un exemple qu'une BD peut faire pleurer / sourire / rire / parler de sujets difficiles.
Ici Yvonne quitte sa maison, où elle est entrée jeune mariée à 20 ans, y a eu ses enfants, a été heureuse avec son mari.... Puis la vieillesse, l'âge, la mort du conjoint et Yvonne doit partir à 80 ans dans un Ehpad. Pas très glamour a priori comme scénario. Mais quelle magistrale réussite ! Je ne peux cacher que j'ai pleuré au début, c'est tellement difficile. L'arrivée dans l'Ehpad, les visites annulées à la dernière minute, la folie, la perte de mémoire....
Et puis les deux auteurs arrivent à donner à sourire puis à rire. Grâce au dynamisme d'un groupe de petits vieux, à la gentillesse du personnel...

Des dessins magnifiques, un scénario solide qui tient la route. Une merveille cette BD ! A découvrir vivement !
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