AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,83

sur 199 notes
Gaspard fuit, éperdument, un foyer violent, un père brutal, son chien à ses côtés. Il veut trouver refuge dans la forêt puis rejoindre la mer. du haut de ses dix ans, dans l'esquisse d'un printemps qui peine à réchauffer l'atmosphère, il souffre mais tient bon, aimanté par une soif de liberté. C'est alors que sa route va croiser celle du camp des autres, ceux que la forêt accueille.

« le camp des autres » est le quatrième roman de Thomas Vinau. Il s'agit d'une expérience de lecture brute, puissante, saisissante, tant forme et fond s'unissent et se rejoignent d'une façon magistrale.

L'écriture est travaillée, ciselée, d'une poésie et force brutes, que l'on savoure d'un bout à l'autre. La puissance du style, sa sonorité, sa lumière, le rythme viennent magnifier le réalisme souvent cru des propos. L'écriture précise, minutieuse, précieuse, découpe, décape le réel du tranchant de son biseau. Tel un sculpteur des mots, un artisan de leur agencement, l'auteur sait rendre « le monde plus grand que le monde » en y injectant la virulence, l'urgence « du sens, nouveau, caché […] partagé doucement, à la becquée » (p. 92) avec le lecteur, avide et impatient.

Le fond, quant à lui, se veut dans un premier temps végétal, minéral, animal duquel émerge, doucement, une humanité balbutiante. C'est d'abord la forêt qui déploie ses ramures, abrite, retient, soutient la fuite d'un enfant et de son chien. Et peu à peu, l'horizon s'élargit sur la rencontre avec le camp des autres, celui des laissés pour compte, mis au ban d'une société qui les redoute. Humanité timide, en lisière, où l'on cherche l'autre autant qu'on le redoute. Et puis, à mesure que la caravane se gonfle d'un flot plus dense d'humains, la forêt s'éloigne et c'est une ville qui surgit. Avec elle, c'est le temps de la confrontation aux autres.

Fond et forme s'entrelacent, campant des personnages bruts, de la même veine que la forêt dont ils surgissent et l'on suit les pas de Gaspard, sa peur, à hauteur d'enfant, mêlant sa quête à celle de l'Histoire, celle d'un tout début de XXème siècle et du sillage qu'a laissé la Caravane à Pépère, entre mythe et rejet.

La lecture de ce roman fut une expérience dense et puissante, la rencontre d'autres à travers le pont tendu des mots.
Commenter  J’apprécie          20
Gaspard a tué de ses propres mains son tyran de père. Il fuit sans se retourner, avec une seule idée : gagner la forêt. Il y rencontrera Jean-le-blanc, braconneur et rebouteux, et les membres de la Caravane à Pépère, une bande de clandestins - tsiganes, anarchistes et repris de justice - qui jouent aux Robins des bois. "Il y a des oiseaux qui n'ont pas droit au ciel", disent-ils. "Ils le voleront".

Pour sa sixième publication chez Alma Editeur, Thomas Vinau prête sa plume à ce "camp des autres", celui des déclassés en tous genres, bientôt réprimé par les brigades de Clémenceau. Mettant à leur service une langue tantôt pétrie d'argot rocailleux et tantôt d'une délicatesse aérienne, Thomas Vinau fait honneur à ces "fuyards debout" qui font écho à tous ceux qui, hier ou aujourd'hui, cherchent un refuge loin de la cruauté des hommes.
Commenter  J’apprécie          20
aspard est un jeune garçon en fuite dans la forêt. Privé d'amour, maltraité, apeuré, il a préféré prendre la tangente en compagnie du bâtard, un chien blessé lui-aussi. Ils ont besoins de soins, au coeur et au corps. L'homme qui les recueille est Jean-Le-Blanc, mais Gaspard ne sait pas s'il peut lui faire confiance. Il a déjà tant souffert.

Jean-Le-Blanc « travaille le serpent », il en « apprivoise le venin ». Qu'il s'agisse des plantes, des animaux, des champignons, il sait que « c'est la dose qui fait le poison » et sous ses airs de sorciers, il s'avère finalement être un homme rationnel, de ceux qui réfléchissent avant de parler :

« Tout est là justement, dans la différence entre croire et savoir. C'est là qu'habite la peur, pas loin de l'ignorance ».

Jean-le-Blanc ne demande qu'une chose à Gaspard, si celui-ci veut rester : qu'il travaille et apprenne. Gaspard choisit de rester dans « le camp des autres », le camp des exclus, de tous ceux qui vivent en marge de la société. « Tirailleurs, déserteurs, romanichels, bagnards ou brigands », ils ont faim, ils souffrent, ils sont rejetés. Dans « l'eau du bain sale », depuis leur naissance. Et ils rejettent aussi :

« Et quoi ?! Votre guerre. Votre champ. Votre messe. Votre progrès, votre empereur, votre république. Rien n'est à nous à part le vent dans les ventres et le noir dans les dents. »

L'enfant est vif, intelligent, débrouillard. Il apprend à lire. « C'est bien, petit. Il faut un grand courage pour attaquer ses chaînes avec de l'encre mais c'est à ce prix que tu pourras sortir de la geôle où tu es né ». Jean-Le-Blanc lui apprend à retrouver la confiance qu'il n'a plus, lui enseigne à refuser, à être libre, à compenser par ses choix l'amour que ses parents ne lui ont pas donné.

Et puis bientôt il l'emmènera à la grande foire annuelle de la Tremblade où le « camp des autres » côtoie chaque année les marchands, les paysans… C'est à la fin du livre seulement que l'on prend connaissance du contexte historique et social de l'époque. Et que l'on apprend que la « Caravane à pépère » a bel et bien existé et qu'il s'agissait d'une bande organisée qui commettait des vols et escroqueries. Une partie de ses membres a été arrêtée par les Brigades du Tigre, première brigades mobiles créées par Clémenceau. Et le récit prend là un tour plus tranché. On ne retrouvera Gaspard à grands regrets, avec tout l'espoir qu'il porte en lui, que dans l'épilogue.

Le message de l'auteur est très actuel et il établit d'ailleurs lui-même un parallèle avec les exclus de nos sociétés contemporaines. Il y a de très belles pages prônant la liberté que devrait connaître tout homme et pas seulement les plus chanceux. On en peut qu'adhérer et pourtant la position si absolue de l'auteur, opposant les « bourgeois » et « les gueux » m'a quelque peu dérangée. Lorsqu'il moque le besoin de « sécurité, propriété, moralité et santé publique » des bourgeois (les ouvriers et les paysans ne ressentent-ils pas eux aussi ces besoins et n'ont-ils pas eux aussi été terrorisés par ces bandes de brigands ?), il m'a empêchée d'éprouver de l'empathie pour « le camp des autres ». Un léger manque de nuances qui a son importance, car il dessert la cause plaidée.

En revanche, l'écriture de Thomas Vinau est magnifique ! le récit foisonne : ça bouillonne, ça grouille, ça suinte. Les odeurs, les remugles, les bruits, la fange et la violence nous montrent l'humanité dans toute son animalité. L'écriture est dure et rude, nerveuse et parfois tendue. On s'accroche à ses angles saillants. Elle nous malmène et nous dérange : elle adhère si bien au récit…
Lien : https://lelivredapres.wordpr..
Commenter  J’apprécie          20
Noir, brutal, percutant.

« La nature, donc ! La nature et la vérité » déclame Hugo.

La souffrance de Gaspard le gosse tabassé et de son chien le bâtard violenté qui fuient la maison après avoir riposté contre son père à la main légère. Ils se réfugient dans la forêt avant d'être adoptés par un nouveau groupe.
La forêt, les gens du voyage et autres, « ces camps des autres » deviennent sa nouvelle famille.
Des gueules cassées, les débrouillards unis dans une communauté sans injustice et égalitaire.

Noirceur baudelairienne, personnage Dickensien, un ouvrage réaliste avant tout.
Thomas Vinau émerge comme un Fédor Dostoïevski ou un Balzac avec la particularité de cracher un texte court de 183 feuillets qui dégagent la même puissance d'évocation que ses pères sur des milliers de pages.
Commenter  J’apprécie          20
Du recours aux forêts à la route des voleurs de poules, une savoureuse et songeuse ode décalée à la liberté paradoxale.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2018/04/29/note-de-lecture-le-camp-des-autres-thomas-vinau/
Lien : https://charybde2.wordpress...
Commenter  J’apprécie          20
Gaspard au pays de Raboliot.
Gaspard après une énième raclée infligée par son père fuit, droit devant lui avec son sauveur.
Son fidèle compagnon, son chien, ne peut pas marcher car il a la cuisse à moitié arrachée par un coup de fourche, pour sauver son maître il avait mordu à belle dent dans le postérieur du bourreau.
Nos deux éclopés fuient droit devant eux vers la mer. A travers la forêt, la course est longue et épuisante, Gaspard porte son chien, ils vont faire une halte au plus profond des bois, affamés et épuisés.
Gaspard a la peur au ventre mais sa tête est ivre de liberté.
La forêt dans sa fuite lui est apparu aussi rassurante qu'un ventre maternel, mais avec l'épuisement c'est un ventre qui bruit de mille sons inconnus et inquiétants.
« La bête n'est plus capable de poser la patte au sol sans un couinement. Gaspard tire sa charge, sang qui bat dans les temps, gorge brûlée par les poussières, les pollens et l'air trop glacé. Les mains en sang, la nuque en nage, il est tout échardé de souffrance. »
Heureusement pour lui dans cette forêt vit un homme, Jean-le-blanc, un « qui-vive », un nuisible, un camp des autres.
C'est simple le chien de Gaspard ne s'y trompe pas, il lui accorde sa confiance, à l'instinct.
« le soir, Gaspard traverse un nouveau pays au grappin de sa bougie. Il tente d'escalader les lettres et les signes. Suit d'un doigt hésitant des arabesques noires qui soudain prennent vie en dévoilant un sens. Ça l'ennuie et le fatigue. Il ne pense pas parvenir de l'autre côté mais il pressent le pouvoir que ce savoir suppose, il devine également la dimension sacrée qu'il revêt pout Jean-le-blanc alors il s'accroche. »
Mais Gaspard, une fois remis sur pieds rêve d'autre chose, la caravane à pépère et sa faune bariolée, passe par là.
Ce nouveau monde sera comme combat de boxe, il apprendra à se battre, à esquiver, à encaisser, à se relever même sonné par un uppercut.
La leçon qu'il en tirera c'est différencier le bon grain de l'ivraie.
L'histoire se déroule au début du 20ème siècle mais elle résonne des mille bruits de l'actualité.
Chaque partie est accompagnée d'une citation des plus judicieuses.
Les chapitres courts sont autant de tableaux naturalistes.
Le rythme se fait par des phrases qui palpitent, les mots se précipitant vers l'urgence de vivre.
Ne faites pas l'impasse sur les « Lignes de suite ».
Une belle découverte et beaucoup d'émotions.
Chantal Lafon-Litteratum Amor 15 avril 2018.
Commenter  J’apprécie          20
Ce livre était un des titres incontournables de cette rentrée littéraire 2017… Tu as donc attendu le bon moment pour t'y plonger, histoire de ne pas en gâcher la lecture. Dans ce nouveau roman, tu retrouves un peu plus l'auteur de ses premiers écrits, celui du blog Etc-iste. Thomas Vinau retourne à ses sources, a été inspiré par une nouvelle de Charles Bukowski, et s'est intéressé à l'existence de cette Caravane à Pépère qui prend très vite possession du roman (bande organisée constituée de nomades qui parcouraient la France entre 1906 et 1907). Voilà qui correspond bien à l'univers de l'auteur, surtout quand dès les premières lignes nous nous retrouvons tout au fond d'un trou, au creux d'un buisson, aux côtés d'un enfant, et de son chien. Cet enfant a froid, a faim, a peur et il se cache, pour fuir (on le comprendra peu à peu) un père tyrannique et violent. Il est blessé et est recueilli, lui et son fidèle chien, par un homme mystérieux, entouré de fioles et de vieux livres, Jean-le-blanc, qui dit travailler le serpent. Mais Gaspard, dès qu'il est guéri, ne peut s'empêcher de répondre à sa soif d'aventures et va suivre la bande d'énergumènes révoltés, qui passe un jour par là, dans leur périple… et plus spécialement la silhouette souple et sauvage de Sarah. Cette fameuse Caravane à Pépère est fascinante pour un jeune garçon curieux, mais quid du danger qu'elle traîne aussi dans son sillage. Et comme tu as aimé, toi lectrice, te plonger ainsi dans une ambiance qui t'a tout de suite ramenée à tes lectures d'enfance, de Louis Stevenson par exemple, ou de Jack London. Thomas Vinau garde dans ce roman cette langue poétique, personnelle, qui sied si bien à son écriture, mais elle est ici plus rude, plus gouailleuse, et suit un chemin qui promet beaucoup pour l'avenir. Une lecture dont tu garderas des souvenirs colorés, faits de feuilles et de terre, de soirées au coin du feu, de rires gras, de boissons joyeuses, de solidarité et de violence.
Lien : https://leslecturesdantigone..
Commenter  J’apprécie          20
Un réel plaisir de lecture dès que j'ai ouvert ce livre. Je l'ai découvert grâce à sa sélection des lecteurs escales du libre Bordeaux 2018. Et je ne savais rien de ce livre et ne connaissais pas l'auteur. AU début nous suivons un jeune garçon qui s'est sauvé de la ferme familiale où il avait une vie d'enfant malmené pour ne pas dire plus. Dans les premières pages, pas de date, pas de lieu précis, seulement une forêt où va se réfugier ce jeune garçon (hasard des lecteurs, un peu le même théme que pour « ma reine » de Jean Baptiste Andrea). L'enfant et son chien vont découvrir le monde de la nature et des animaux de la forêt. Une très belle écriture poétique nous entraîne avec lui. Il est finalement recueilli par un Robinson forestier, Jean-Le-Blanc, qui va l'initier à la nature. puis il va rencontrer d'autres personnages surprenants : des nomades en caravane, des diseuses de bonne aventures, des anarchistes en fuite. Et nous découvrons que nous sommes au début du siècle et que le jeune garçon va intégrer la « bande à pépère », bande de marginaux. Ils prennent la route et sur les chemins et les marchés empruntent, chapardent pour vivre. Cette bande de joyaux bandits va alors être réprimés par les fameuses brigades du Tigre, récemment créées par le ministre Clémenceau. Avec une belle écriture poétique (j'ai eu quelquefois l'envie de lire à voix haute ce texte), l'auteur nous entraîne sur les chemins avec cette bande de « bandits » mais nous parle aussi de notre perception d'aujourd'hui. Il rend hommage aux « gens de rien », aux personnes en marge mais si humains et si touchants. Un texte très beau et je vais m'empresser de continuer la lecture de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          20
Il y a plusieurs romans dans les 186 pages du dernier livre de Thomas Vinau : le Camp des autres.
D'abord un texte intemporel mettant en scène un enfant, fugitif et probablement parricide, se cachant dans la forêt avec un chien blessé dont il prend grand soin. Le récit de la fuite, haletant, bien rendu dans de courts chapitres nerveux, est aussi une célébration de la nature, de la faune, de la flore, avec la précision du naturaliste et le lyrisme du poète. On y trouve des accents à la Giono, à la Jack London, surtout lors de l'attaque d'un loup. Thoreau pourrait aussi figurer parmi les saints patrons, lorsque surgit la figure d'un braconnier bourru et sauveur, heureux dans sa cabane au milieu des bois et loin des hommes. C'est la meilleure part du récit.
Le solitude ne dure pas, car une bande de bohémiens, gens de sac et de corde, entraine le lecteur et le jeune garçon dans leur camp, le camp des autres. Une jeune et troublante gitane va aider aux apprentissages de Gaspard, le jeune héros, fasciné par les tours et détours de ces chemineaux, bohémiens, trimardeurs, déserteurs, fuyards de toutes sortes, pleins de malices et d'humanité. C'est le deuxième du roman, qui livre quelques clefs sur l'époque (1907) et quelques noms qui vont permettre d'identifier la bande, assemblage de freaks plein d'allant, bons à rien et prêts à tout.
La troisième partie est le récit d'un épisode historique bien documenté : une troupe d'une cinquantaine de vagabonds, connus sous le nom de "la caravane à pépère", dirigé par un nommé Capello, sont arrêtés le 2 juin 1907, à La Tremblade par les brigades mobiles nouvellement créées. Perquisitions, identifications avec des moyens nouveaux (empreintes, photos) ne donnent que peu de résultats sur ces voleurs de poules, sauf une flatteuse réputation, relayée par la presse, de la fermeté du gouvernement contre les étrangers. La recette est de toutes les époques ! Gaspard, qui échappe à la rafle, retourne sans doute vers son braconnier délaissé et son chien, comme Cosette retrouve Jean Valjean.
Le chapitre final, sorte de "making-of" des bonne intentions de l'auteur, avec le condensé de sa vie édifiante et l'interminable liste de ses dettes et admirations littéraires, n'est pas plus utile qu'un échafaudage oublié sur un immeuble après la fin des travaux.
Les historiens font état des méfaits de bandes organisées et criminelles sévissant dans les campagnes, comme au Moyen-Age : bandits d'Hazebrouck (bande Pollet), chauffeurs de la Drôme, bande Bouchery en Aquitaine, attaquaient les fermes isolées, dévalisaient, torturaient, tuaient souvent, au moment où les "apaches" sévissaient dans la capitale. le nombre des vagabonds avait explosé : 400.000 au début du XXe siècle. Dans l'imaginaire collectif, ils étaient devenus la "classe dangereuse". L'opinion avait été frappée par les méfaits de Joseph Vacher, « tueur de bergers » l'un des premiers tueurs en série dont s'est inspiré Tavernier dans le Juge et l'Assassin. Les attentats anarchistes -autre concordance des temps- mobilisent alors les fameuses "brigades du Tigre" contre la bande à Bonnot. C'est l'avènement de la police moderne et scientifique. Toute une autre histoire. Et voici le lecteur vagabondant déjà, lui aussi, sur des chemins de traverses.
Lien : https://diacritiques.blogspo..
Commenter  J’apprécie          20
J'ai reçu ce roman de la part de Priceminister à l'occasion des "Matchs de la rentrée littéraire 2017".

C'est une belle découverte, je ne connaissais pas cet auteur. Je ne sais pas comment vous expliquer mais il parle de la "dureté" de la vie avec "douceur", avec poésie. Pourtant je ne suis pas une fan de poésie mais c'était beau.

La mise en page a fait que j'avais l'impression de lire des nouvelles regroupées en un seul livre. Chaque "chapitre" fait deux pages et cela permet une lecture assez rapide.

On suis Gaspard dans ses aventures parmi la forêt, les brigands et les villages du XXème siècle. du coup je me suis intéressée à la délinquance de cette periode et j'ai trouvé ce lien où l'on cite la "Caravane à Pépère" ainsi que d'autres bandits comme la "Bande à Bonnot" et la "Bande Bouchery". Quel début de siècle animé!

Je vous conseille vraiment ce livre car même s'il m'a semblé "léger" au début, il a laissé une forte image dans mon esprit.
Lien : http://unlivreunwakanda.cana..
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (394) Voir plus



Quiz Voir plus

Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

Paris
Marseille
Bruxelles
Londres

10 questions
1226 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie , poèmes , poètesCréer un quiz sur ce livre

{* *}