Merci, merci, merci.
Ce livre, c'est une bouffée d'oxygène, un condensé d'espoir. de l'humour, des émotions, mais surtout beaucoup d'amour.
Des histoires de rencontres racontées à 2 voix, alternativement. Une rencontre avec un animal sauvé racontée par chapitre, une fois pas Patrick, une fois par Francine.
Une énergie dingue, une équipe qui n'a qu'un seul objectif commun : sauver des animaux malheureux, maltraités non pas par la vie, mais bien souvent par les hommes.
Merci à vous pour ce que vous faites, pour votre altruisme et votre engagement, pour avoir fait de la Tanière un paradis pour les animaux qui n'ont connu que l'enfer.
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Livre rempli d'émotions. J'ai ri, j'ai pleuré, pleuré de rire aussi. C'est l'histoire de ce couple qui après une page professionnelle tournée crée une ferme pédagogique, qui se transforme rapidement en refuge, refuge qui ne cesse de s'agrandir. Des histoires d'amour, car il ne s'agit que de ça. de l'amour pour la vie, pour toutes les vies. Ce couple merveilleux nous montre ce que des coeurs grands ouverts peuvent réaliser, est un exemple pour moi. Si nous avions tous le coeur aussi grand, le monde serait un paradis. Tous ces éclopés de la vie qu'ils recueillent pour leur offrir une vie sans souffrance n'existeraient pas. En attendant ce monde meilleur, merci à eux.
A lire sans hésitation ! Je l'ai dévoré en quelques heures !!
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C'est un livre qui m'a profondément touché, j'ai ris mais j'ai aussi eut envie de pleurer. Je ressens de la douleur quand je pense à ce que ces animaux ont subi mais je suis heureuse de savoir qu'ils ont trouvé un beau foyer. Et surtout j'ai honte d'appartenir à la même espèce que tous ces êtres cruels... 😢
Quand je lis ce genre de livres je suis toujours surprise par la compréhension et la grande capacité d'adaptation des animaux. Il n'y a qu'à voir le comportement de kakou l'otarie ! Parfois je me dis qu'ils sont aussi voire plus intelligents que nous.
C'est un magnifique livre que je recommande bien évidement aux amoureux des animaux, vous trouverez de belles histoires.
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- Mais pourquoi ils se reproduisent entre eux ?
[...]
- Ça sert à quoi les visons ?
[...]
- À... celles qui en portent ?
- Ces animaux sont créés pour faire des manteaux ! [...]
Je sais bien que les visons sont chassés pour leur fourrure, mais quoi ? On les met en batterie et on les obligerait à copuler ?
[...]
Est ce que j'avais besoin de savoir qu'on les enfermait à quinze dans des cages pas plus grosses qu'un tonneau ? Qu'ils ne voyaient jamais la lumière du jour ? Se bouffaient entre eux, et oui, aussi se reproduisaient ? Et puis, je n'avais pas forcément envie d'entendre qu'ils devenaient fous, qu'ils naissaient en mai, qu'on les trucidaient six mois après alors qu'ils pouvaient vivre dix ans... qu'on les gazait pour les tuer, non plus.
[...]
Le reste, je l'ai appris sur Internet. Que la France est l'un des seuls pays à ne pas interdire les élevages d'animaux pour leur fourrure. Qu'il y a cinq élevages de visons sur notre territoire, qu'il faut soixante bestioles pour faire une veste... mi-longue.
Ça m'a pris aux tripes.
Qu'on était heureux ! Avoir un éléphant, un rêve ! Pour tous les marmots qui allaient venir le voir, mais d'abord pour nous. Parce que sauver, c'est le seul mot qui soit sur la charte de notre refuge. Et que les éléphants, c'est une urgence. Trente mille d'entre eux sont tués chaque année. Rien que pour leur ivoire. Il n'existe pas de chiffres pour ceux dont on transforme les pattes en tabourets ou la peau en prétendus médicaments pour soigner l'acné ou l'eczéma. On ne sait pas non plus combien sont abattus lors des chasses privées. En revanche, que ça coûte 38 000 euros pour pouvoir en dégommer un, on est au fait. Un peu moins pour un bébé, gente 35 000...
Le chagrin est un langage universel.
Ici, aucun animal n'est dressé. Ils sont juste à notre image, fêlés du bocal !
Tous, nous demandons pardon à Mischa, silencieusement. Pardon d'appartenir à cette race pourrie des bipèdes à quatre pattes. À celle qui est capable de rire d'un ours qui essaie de danser et se fait massacrer quand il rate un entrechat. À cette espèce dont la loyauté ne s'adresse jamais qu'à elle, oubliant tout ce que les animaux font pour nous. Ceux des labos, ceux qui guident quand on ne voit pas, ceux qui, des millions d'années, nous ont portés, sauvent des vies en montagne, des vies dans la rue aussi, en les réchauffant de leurs corps. À ceux qui nous sauvent en mer, préviennent des crises cardiaques, d'épilepsies... Pardon à tous ces animaux, y compris aux domestiqués qui vivent dans nos maisons, parfois juste pour nous éviter de toucher le fond, de sauter par la fenêtre, simplement en étant là, quand aucun bipède ne l'est plus.