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EAN : 9782764446003
Les Éditions Québec Amérique (15/04/2022)
3.6/5   21 notes
Résumé :
« Nouées de mère en fille. Inextricables, tissées serrées, jusqu’à nous étouffer. De mère en fille. Nouées dans une caresse suffocante quand des petites mains de quatre ans te pressent la gorge parce qu’elles comprennent mal les limites entre le doux et la douleur. De mère en fille, nos angoisses tressées ensemble pour le meilleur et pour le pire. Indispensables l’une à l’autre et toujours un peu de trop en même temps. »


En dénouant ses souven... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Très belle écriture. On sent que l'auteure a du millage dans ce domaine. La relation mère-fille est analysée avec style et profondeur. Ma préférence va à la première partie (l'adoption: un texte très émouvant). Dans les deux autres, l'auteure m'a un peu perdue.
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J'ai dévoré ce cours livre, pestant contre mon travail qui m'empêchait de lire. Les relations mères-filles, est-ce que nous ne sommes pas toutes modelées par, contre, envers, malgré, grâce à…. ces relations. Même si la relation avec votre mère où avec votre fille ne correspond
pas à celle de l'auteur vous vous y retrouverez quand même. En tant que
femme. Femmes porteuses de cette
éternelle culpabilité, que nous transmettons malgré nous à la prochaine génération. Un message d'amour et d'espoir perce au travers de
cette culpabilité, malgré tout comme il fait bon d'aimer et d'être aimée.



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critiques presse (1)
LeDevoir
23 février 2022
Autofiction, récit thérapeutique tout juste paru chez Québec Amérique, l’autrice reste dans l’intimité d’une femme écorchée, fragile et submergée par un sentiment de culpabilité, celui d’être trop ou pas assez, de porter un poids, non pas sur ses épaules, mais tout au fond d’elle.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Pendant les années 1980 et 1990, le discours public à propos du suicide s'organisait autour de l'opposition entre les appels à l'aide et ce qu'il nous faudrait bien qualifier de vraies tentatives de suicide. Les gens qui faisaient des appels à l'aide n'avaient pas vraiment eu l'intention de mourir. Le geste était donc parfois un peu insignifiant ou alors automatiquement saboté. Entre adolescents, nous en parlions avec mépris. C'était juste un appel à l'aide.
En y repensant, je suis fascinée par tout ce que nous mettions de laideur dans cette notion. Un manque d'honnêteté, du narcissisme, une volonté d'accaparer l'attention sur de fausses bases, etc. Les gens qui appelaient à l'aide étaient un peu les fraudeurs de l'univers du mal vivre. On ne disait pas santé mentale. La maladie mentale était associée à la folie la plus caricaturale, ces individus ayant un rapport au monde qui, de l'extérieur, nous apparaissait loufoque. On disait c'est un malade mental quand les gens faisaient des gestes anormalement dangereux ou en rigolant pour qualifier, avec un peu de tendresse, ceux de notre entourage qui distillaient une douce folie autour d'eux. Être mal dans sa peau, penser à mourir, avoir besoin d'aide, appeler (ou non) à l'aide, ce n'était pas lié à la santé mentale. C'était autre chose, plus près du spleen, une posture insatisfaite face au monde.
Nous avions donc un vague mépris pour ceux qui appelaient à l'aide. Cette forteresse qui se bâtissait par je ne sais quelle série d'amalgames nous faisait complètement perdre de vue que cette personne n'était pas morte (ce qui devait se ranger dans les bonnes nouvelles) et qu'elle venait d'appeler à l'aide (ce qui méritait peut-être un minimum d'écoute). Nous perdions de vue qu'un appel à l'aide, c'est une forme de prise de parole.
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Je sens qu'il faudrait que je vous en donne plus. Je sens que, pour vous permettre de comprendre, je dois expliquer, mais je ne sais pas par où prendre ça.
Ce qui nous a menés là? Il me semble que ce n'est pas à moi de faire le récit, même incomplet, des problèmes de mes parents. Il me semble que tout ce que j'aurais à raconter à ce propos serait blessant, inutilement blessant. Je ne suis même pas en mesure de savoir si mes souvenirs sont vrais et, même ceux qui m'ont été rapportés, je doute toujours de leur véracité.
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SALON DU LIVRE DE MONTRÉAL LA MÈCHE STANKÉ Avec
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