Quand un amant passe

Ce roman ado suédois commençait plutôt bien, et j'ai été captivé pendant la première moitié du livre. Tous les éléments se mettaient en place. Tom, un jeune homme plutôt bien dans sa peau me semblait-il malgré les incertitudes propres à l'adolescence, me semblait même le plus équilibré de tous les personnages. Tous les autres, comparés à lui, me semblaient étranges, soit doux rêveurs (comme la soeur ou la mère), soit caricaturaux (comme le frère ainé), soit trop beaux pour être honnêtes (l'amant de la mère ou le mystérieux voisin). Les 150-200 premières pages m'ont tenu en haleine, je ne voyais pas trop où l'auteur voulait m'emmener, et j'étais tout prêt à me laisser embarquer les yeux fermés ou presque. Mais à partir des scènes qui se passent dans le collège de Tom, les choses ont commencé à partir en cacahouète, et on est passé dans la platitude, le cliché, voire le franchement risible (je vous conseille le début du chapitre 27 où la mère fait remarquer à Tom qu'il aurait besoin d'une lampe dans sa chambre ^^). La fin ne m'a pas convaincu, les éléments qui se mettaient en place progressivement au cours du roman ne devaient pas aboutir à ce dénouement, et elle m'a semblé bâclée. On dirait que l'auteur a changé d'avis in extremis sur la fin de son roman. Pas un mauvais roman pour autant, mais on peut facilement s'en passer.

Tom et sa famille viennent d'aménager dans la maison léguée par sa grand-mère. Ce jeune adolescent a du mal à trouver sa place entre un demi frère violent, une demi-soeur et une mère qui enchaînent les petits amis, et une école en proie au racisme. Mais derrière la haie, il découvre un vieux monsieur qui va lui ouvrir bien des portes...

Un livre difficile mais intéressant sur l'identité, les secrets de famille, la différence.

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