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4,17

sur 618 notes
La couverture magnifique, à elle seule ma tout de suite donné envie de me plonger dans ce petit pavé de la rentrée littéraire, des fleurs autour d'un serpent.

Les fleurs, se sont les soeurs Chapel, issues de la seule femme de la lignée à n'avoir pas perdue la vie en enfantant, mais vivant une existence de souffrance et de voix infernales dans sa tête.

La malédiction féminine familiale va se transformer, puisque les soeurs vont perdre la vie en se mariant. Sauf Iris, la narratrice qui a fuit quand elle le pouvait encore.

Le style et l'ambiance m'ont beaucoup fait penser à Jane Austen, même si l'histoire prend place dans un contexte plus récent (les années cinquante et au delà). Cette autrice ainsi que les soeurs Brontë sont d'ailleurs citées à plusieurs reprises.

L'issue est presque inéluctable et pourtant on se surprend à espérer qu'elle soit autre.

Iris est un personnage remarquable, torturée mais également d'une résilience impressionnante (mais à quel prix ? ). Elle accepte ses intuitions, sa part de « folie » face au pragmatisme ambiant.

C'est un roman tragique et plein d'espoir malgré tout. Néanmoins, je l'ai trouvé parfois long et descriptif, manquant un peu de rythme.

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Sylvia Wren est une artiste peintre recluse au Nouveau-Mexique. Elle vit en compagnie de Lola et d'une famille de domestique.

Elle ne souhaite voir personne d'autre que ces personnes et c'est Lola qui s'occupe de ses rendez-vous, ses papiers.

Jusqu'au jour où une journaliste la contact. Elle sait qui est vraiment Sylvia Wren, lui prouve par courrier, et souhaite publier un article sur elle.

Sylvia Wren va écrire son histoire et laisser la parole à Iris Chapel.



J'ai adoré ce roman mystérieux, envoûtant, au style bien gothique.

Six soeurs aux noms de fleurs, qui rêvent de mariage, d'homme, de vie maritale. le lien fusionnel des soeurs est omniprésent.

C'est un roman assez féministe, métaphore d'une société des années 50 qui étrique la vie femmes.

Belinda, la mère des soeurs Chapel avait tout prédit. Mais personne n'écoute les femmes, on préfère dire qu'elles sont folles. Seule Iris la croira et tentera de sauver ses soeurs.

Les descriptions sont précises, utiles et nous pouvons presque sentir les odeurs de roses et de lavande en lisant (même si ça n'augure rien de bon 🤫).

Je ne vous en dit pas plus, mais si vous aimez les romans un peu mystique ou les femmes sont au coeur de l'histoire, foncez!
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Ce roman s'est propulsé directement dans mon top 10 des livres de l'année !!

Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en ouvrant ce livre, je savais juste que j'étais tombée amoureuse de la couverture, et l'ambiance du roman m'intriguait.

Je crois qu'il va me falloir du temps pour m'en remettre.

Moi qui ne pleure jamais devant les films, les livres (vous pourrez me reprocher mon absence d'âme, peu m'importe), je me suis retrouvée à retenir les larmes à plusieurs reprises à travers le roman, sous peine de me retrouver submergée par les émotions.

Ce texte est magnifique, et magnifiquement écrit.
A la frontière des genres, des univers et des styles, c'est un roman, un journal ou un rêve.

Je conseille à tout le monde de se plonger dans les mots de Sarai Walker, qui m'ont bouleversés et qui vont me hanter encore un moment...
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J' avoue, j' ai d'abord craqué pour ce roman à cause de sa couverture. C'est léger, j' ai honte.
Mais bien sûr, ce roman va bien au-delà de ces jolies fleurs colorées.
L' ambiance est incroyablement décrite, avec son petit côté gothique qui flirte avec le fantastique, mais aussi son côté petite ville américaine où tout le monde sait tout et vous étouffe.
La narratrice et ses soeurs ont chacune leur caractère, leurs aspirations, ce qui évite de tomber dans la répétition (quoique... C'est là mon premier petit bémol, mais je ne voudrais pas trop en dire).
Mon autre petit bémol tient au rôle dévolu aux personnages masculins. Clairement, le roman est féministe, l' auteure aussi je suppose, mais un peu de nuances entre les genres l'aurait perfectionné.
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Nous sommes en 1950, six soeurs au nom de fleurs, une mère complétement étrange, un père plutôt absent vivent dans une maison victorienne avec un parc.
Vu comme cela, c'est très romantique sauf que les filles Chapel sont victimes d'une malédiction.
Quand elles se marient, elles meurent. Pour la première mariée, on a cru que c' était un mauvais coup du sort, mais quand la deuxième épousée trépasse, ca devient vraiment bizarre. Iris compte bien rester vivante.

J 'ai trouvé que 600 pages c'était long, pour ne pas savoir pourquoi les soeurs mourraient les unes après les autres.
Bien sur une malédiction reste une malédiction, difficile à expliquer.
Je n'ai pas compris l'aspect gothique de ce roman, il me manquait des clés que je cherche encore .
Quant à leur façon de mourir, j'en suis encore à y réfléchir.




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Je conseille à tous de lire ce magnifique roman, dont l'histoire originale est passionnante du début à la fin. Les soeurs CHAPEL (Aster, Rosalind, Cala, Daphné, Iris et Zélie) sont es 6 filles de Bélinda, cette mère absente que chacun s'accorde à faire passer pour folle, à l'exception d'Iris, la narratrice. En fait, Bélinda est traumatisée par le fait que sa mère est morte en la mettant au monde, de même que le mère de sa mère et que la mère de cette dernière.
Dans la grande maison familiale d'où le père est plutôt absent, la vie s'écoule cependant joyeuse pour les six soeurs, qui s'entendent à merveille, jusqu'à ce que la première, Aster, ne décide de se marier. Commence alors l'inexorable descente aux enfers pour la famille, car Bélinda a une prémonition (qu'elle partage avec la seule Iris), qui se réalise.
Dès lors, la malédiction s'installe.
C'est passionnant, limite addictif, du début à la fin.
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Etats-Unis - années 50.
Aster, Rosalind, Calla, Daphne, Iris et Hazel sont soeurs et portent de jolis prénoms de fleurs. Elles vivent avec leurs parents dans une grande maison victorienne qui ressemble à un gâteau de mariage. Les soeurs vont par paire : AsteretRosa, IrisetZélie... et s'entendent plutôt bien, chacune a son caractère et ses rêves d'avenir. Mais leur monde va basculer lorsqu'Aster, l'aînée, tout juste sortie de l'adolescence, décide de se marier. Leur mère les avertit, "le mariage va provoquer quelque chose d'horrible", il serait plus sage de le repousser. Evidemment, la prémonition d'une mère un peu bizarre, sous calmants, qui entend et voit les victimes des armes à feu vendues par son mari, pique des crises épouvantables la nuit et vit recluse dans sa chambre, est superbement ignorée par l'ensemble de la famille, sauf Iris, la narratrice, qui suit les préparatifs avec anxiété. Et puis, Aster se marie, déclenchant la malédiction des soeurs Chapel.

Une histoire de famille, de sororité, un brin de fantastique, agréablement écrite. Deux parties assez différentes, racontées par Iris dans la première consacrée à sa famille, qui devient Sylvia Wren, artiste internationale, féministe avant-gardiste, engagée pour les femmes, dans la seconde. Un roman qui se lit très bien, un excellent moment de lecture ♥
Lien : http://www.levoyagedelola.com/
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Voilà un roman dont j'ai retardé de lire la fin tellement j'y étais bien. Coup de coeur pour moi, il me reste encore en tête tant il a soulevé de questions, fait écho en moi. Dans les années 50, les filles Chapel sont belles, unies. Elles vivent toutes sous le même toit. Leur père a fait fortune dans les armes. Leur mère Belinda est considérée comme originale si ce n'est folle. Dans leur gynécée, les filles peignent, lisent, écrivent de la poésie, protégées, loin du monde. Quand Aster, l'aînée se marie, c'est la fin d'un monde. Elle meurt le lendemain de sa nuit de noces. Il en va de même pour les autres filles qui décident de se marier. Quelle malédiction pèse sur la famille?

Roman gothique, romantique et sociétale, Les voleurs d'innocence nous fait vivre cette tragédie familiale du point de vue d'Iris, la seule a avoir survécu. Il y a un petit côté Rebecca de Daphné du Maurier dans ce livre où toutes ces filles évoluent dans une grande demeure qui paraît hantée. Au-delà de cette histoire de malédiction, l'autrice explore la psyché féminine et ses tabous, à l'époque: le mariage et sa nuit de noces, les règles, le viol conjugal, l'homosexualité, « l'hystérie » féminine. C'est un roman fort et puissant que nous offre Sarai Walker. Toutes ces filles, au nom de fleur, pâtissent du patriarcat. Point de salut hors du mariage et des enfants. Une fille devient une épouse et une mère ou alors elle est vieille fille.

Il y a tant à dire sur ce livre, tant de thématiques riches et intéressantes. Mon avis peine à rendre justice à la plume de l'autrice. J'ai aimé suivre Iris dans cette famille puis dans celle qu'elle se créé par la suite. J'ai aimé ses réflexions, ses doutes, ses angoisses. Ce roman restera gravé dans ma mémoire pendant longtemps. J'ai refermé le livre avec regrets, si triste de quitter Iris…
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Dans les années 1950, six soeurs vivent ensemble avec leurs parents dans une belle et grande demeure victorienne. Ça pourrait presque ressembler à un conte de fées, si seulement… Aster, Rosalind, Calla, Daphne, Iris et Zelie Chapel semblent toutes frappées d'une sombre malédiction. Qui commence avec le mariage de l'aînée, Aster. À peine deux jours après, elle meurt dans des circonstances étranges, avec un comportement qui rappelle le fantôme de Cathy dans Les Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë. Passés le choc, le chagrin et la stupeur, c'est au tour de Rosalind de succomber le lendemain de son mariage… Iris, la cinquième soeur et narratrice de ce récit, est bien décidée à survivre.

J'ai tout bonnement adoré ce roman. le style est beau et fluide, très agréable à lire. Et surtout, l'ambiance est parfaite et très bien construite. Ça m'a rappelée à de nombreuses reprises les romans des plus grandes : Les Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë, Jane Eyre de Charlotte Brontë, La Dame du manoir de Wildfell Hall d'Anne Brontë, Rebecca de Daphné du Maurier ou encore Jane Austen et Virginia Woolf. C'est beau, c'est sombre, c'est haletant ! Je ne pouvais plus le lâcher.

Comme souvent chez Gallmeister, c'est une magnifique et tragique histoire de famille, surtout de sororité : les relations entre chaque soeur sont très belles et prennent au coeur ! Mais avant tout, Les Voleurs d'innocence est une histoire de femmes. Aster, Rosalind, Calla, Daphne, Iris, Zelie, mais aussi Belinda, leur mère accusée d'être folle. Une histoire de femmes qui tentent de contrôler leur destin. Une histoire d'incompréhension entre elles et les hommes : parce qu'elles sont incomprises, différentes, dérangeantes, on les envoie au loin dans des asiles ; parce qu'elles sont femmes, elles ne ressentent ni ne désirent rien et les hommes se permettent de les utiliser comme bon leur semble.

Bref, c'est un roman qui se lit tout seul, résolument féministe, avec de superbes personnages, et surtout une ambiance sombre et gothique absolument géniale. Je recommande chaudement et j'ai vraiment hâte de pouvoir en parler à sa sortie en librairie !
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Prix des lecteurs Gallmeister 2024, ce roman défini comme gothique et féministe me faisait de l'oeil depuis un certain temps, surtout grâce à sa belle couverture qui a suffit à me convaincre.
Alors que le résumé est intrigant, laissant planer le doute sur la malédiction touchant ces soeurs aux prénoms de fleurs, le style lui est plutôt classique. La plume est envoûtante et romantique, mais qui dit roman romantique, dit quelques longueurs et de nombreuses descriptions. le style peut plaire ou déplaire selon vos lectures habituelles ou votre humeur du moment.
J'ai apprécié cette lecture, cette ambiance à la Jane Austen.
Je dois cependant émettre quelques bémols.
La mise en place est nécessaire mais m'a semblé trop longue : j'ai trouvé un certain déséquilibre avec une grande place accordée au mariage de l'aînée, en comparaison aux autres soeurs.
Autre bémol : la cause de la malédiction, surprenante au regard d'un ouvrage se qualifiant comme féministe. Je vous laisse découvrir de quoi il s'agit !
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