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France Desportes (Traducteur)3/5   1 notes
Résumé :
LNGLD - (Livre Numérique Gratuit Libre de Droit)

Wallace Edgar – La Chambre n° 13 : S’il vous venait à l’esprit l’idée saugrenue de vouloir effectuer un séjour, même très bref, dans la chambre n° 13 qui tient une si grande place dans ce roman, vous auriez tout intérêt à vous hâter ! Car l’auteur mène son récit tambour battant, et vous aurez du mal à en suivre le rythme : ne commencez pas votre lecture à 23 heures, car vous abrègeriez votre nuit de som... >Voir plus
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Les mots « Parcere Subjectis » étaient gravés sur la voûte sinistre. Johnny Gray, employant l’argot de ses compagnons, les avaient un jour traduits « gare aux cognes », ce qui n’avait évidemment aucun rapport avec « Épargner les vaincus » car il n’avait été ni vaincu, ni épargné.

Jour après jour, il avait poussé une lourde voiture sur la pente abrupte, aidé par Lal Morgan ; et tous deux avaient attendu que le portier ait introduit la clé dans la grosse serrure pour ouvrir la grille. Puis ils étaient entrés, encadrés de deux gardiens en armes, et la porte s’était refermée…

Tous les bâtiments lui étaient familiers, les couloirs étroits peints en gris, l’office au plafond bas, la lingerie immense, l’ancienne boulangerie, le terrain d’exercice avec son asphalte brisé, la vilaine église, les longs bancs, les sièges rehaussés des gardiens… et le cimetière où les « condamnés à perpétuité » étaient enfin libérés et se reposaient de leurs travaux.

Un matin de printemps, il sortit avec un groupe de travail-leurs. On construisait un hangar, et il avait demandé à être chargé du briquetage. Il aimait ce travail qui permettait de causer plus librement, et il désirait savoir ce que Lal Morgan avait à raconter sur le « Grand Imprimeur ».

— Ne bavardez pas tant, aujourd’hui, fit le gardien en s’asseyant sur un tas de briques recouvert d’un sac. (p4)
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Il monta jusqu’au haut, mais ne put ouvrir la porte qui se trouvait à l’extrémité de l’escalier. Il redescendit et fut rejoint par l’inspecteur. Ils descendirent jusqu’à la cave et ouvrirent la porte.

— Il fait plutôt chaud, remarqua M. Reeder. Il doit y avoir du feu quelque part.
À côté du fourneau il vit un morceau de métal, et dans ses yeux, on put lire la lueur de la victoire.

C’était une plaque avec laquelle on pouvait tirer des billets de 5 livres.
La cave était vide.

— Cette plaque a été gravée quelque part en haut. Mais que fait ce tuyau ? Ah ! évidemment… je ne le croyais pas… mais il a toujours raison.
— Qui ? demanda le policier.

— Un de mes vieux amis qui disait que, sûrement, il y avait un système permettant de détruire toutes les preuves si la police arrivait. Mais pourquoi diable ont-ils précipité cette plaque ici, alors qu’il n’y a personne… à moins que… Procurez-moi une barre de fer pour ouvrir la porte du haut.

Il fallut presque une heure pour opérer l’ouverture. Reeder entra, puis se retourna et fit un bond. Allongé près du mur, échevelé, tâché de boue, les vêtements froissés, Peter Kane était endormi.

Ils le traînèrent jusqu’à une chaise et l’aspergèrent d’eau froide. Au bout d’un moment, il revint à lui.

— Il a été drogué, c’est évident, dit M. Reeder en examinant les mains de l’homme. Mais il n’y avait aucune trace de sang. D’ailleurs les premiers mots de Peter montrèrent qu’il ignorait le meurtre.
(p149/150)
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À ce moment toutes les lumières s’éteignirent. Johnny fit un bond, s’appuya au mur, son revolver à la main.

— Qu’est-ce que cela veut dire ? fit la voix de Peter brusquement. Il y aura de la casse si tu veux faire l’imbécile.

— Je ne sais pas, dit Emmanuel parlant de la place où il était assis. Sonne, Jeffrey.

Il y avait quelqu’un d’autre dans la pièce. Johnny sentait sa présence instinctivement. Quelqu’un qui s’approchait de lui. Il étendit la main, prêt à saisir… Une seconde passa, cinq secondes… dix secondes… et les lampes se rallumèrent.

Peter était aussi debout, adossé au mur, un browning à la main. Jeffrey et son père n’avaient pas bougé. Il n’y avait personne d’autre dans la pièce. (p135/136)
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Mr. Reeder soupira. Il ne regardait pas Peter… Et pourtant,était-ce vraiment intelligent, croyez-vous, de prévenir Mr. Em-manuel Legge qu’à une heure donnée, dans une certaine chambre, (je crois, autant qu’il m’en souvienne, qu’elle avait le numéro 13), Mr. John Gray devait rencontrer Mr. J.-G. Reeder pour lui apprendre certaines choses dont le résultat serait de l’envoyer lui, Emmanuel Legge en prison ? Était-ce intelligent d’inciter, en imitant l’écriture d’un de ses subordonnés, le dit Emmanuel à grimper le long de l’échelle d’incendie, et à tirer sur quelqu’un qu’il pensait être Mr. John Gray et qui n’était autre que son propre fils ? Je vous le demande, était-ce intelligent ? (p109)
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Une prison est toujours plus agréable quand le patron n’y est pas… (p163)
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