Une BD qui convient à un public allant des collégiens aux adultes avec un titre qui évoque le fait qu'un des trois personnages principaux a reçu des blessures importantes à la face. Ce dernier (de nationalité germanique) a connu lors du dernier conflit Augustin un Français qui est revenu résidé à Paris où il fréquente la veuve d'un compagnon mort au champ d'honneur. C'est le vol de marchandises dans l'épicerie de celle-ci qui conduit Augustin sur la piste d'un trafic d'objets récupérés clandestinement sur les lieux de batailles de la Grande Guerre. Toutefois la luxueuse montre se révèle avoir appartenu à un soldat anglais venu se battre en Picardie. Soigné à Calais car victime d'une amnésie traumatique suite aux violences subies, cet Anglais est lui aussi victime de cauchemars. Si le lecteur connaît ce personnage (ainsi que la jeune Française qui l'aime), par contre Augustin ignore qu'il a survécu aux combats et il sera très vraisemblablement très surpris de rencontrer cet ex-soldat sur le sol britannique où tous deux décident en parallèle de se rendre. le graphisme sobre avec des couleurs pastel (à dominante verte ou bleue selon qu'il s'agisse du jour ou de la nuit) s'insère dans une mise en page dynamique.
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Augustin et Noah, gueules cassées, ce sont connus après la boucherie de 14-18. bien que combattants ennemis, ils ont noué une forte amitié.
Alors qu'ils cherchent une caisse d'armagnac volée, ils tombent sur un étrange de trafic : celui d'objets volés sur le front et les champs de bataille. Ils viennent de mettre le doigt dans un drôle d'engrenage.
Rajoutez à cela un dandy meurtrier, un soldat britannique amnésique et une curieuse montre gousset, secouez et servez frappé !
Un premier tome (sur 2) qui démarre en trombe. de l'action, des personnages forts en gueule. On peut néanmoins regretter que leur psychologie ne soit pas plus fouillée, notamment pour les anciens combattants : on sent pourtant que la guerre les hante (cauchemars, violence, hallucinations) mais il manque un petit quelque chose.
Un graphisme simple, des couleurs pastelles qui créent une atmosphère douce mais qui n'atténuent pas la violence sous-jacente ou exprimée des scènes.
Un bon moment de lecture.
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Au sortir de la grande guerre, une amitié insolite habite deux anciens combattants, le français Augustin Dagneau et l'allemand Noah Feuchtner. Ils enquêtent sur le pillage des champs de bataille. L'intrigue est intéressante mais les dessins manquent de profondeur.
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On aimerait mieux comprendre la relation existant entre les protagonistes et il faudra attendre le dénouement pour raccrocher tous les fils.
Lire la critique sur le site : Auracan
Cette violence t'es familière et ça me fait peur... Tu me fais peur...