Troisième Humanité, tome 1

Avec ce Werber je retrouve enfin les ingrédients qui m'ont fait adorer cet auteur, au même titre que sa saga des anges et des dieux par exemple.

En effet, j'avais été un peu déçue par les dernières lectures que j'avais faite (la papillon des étoiles, le rire du cyclope), que je trouvais trop redondant et pas assez original, c'est vrai qu'à force de le lire, et bien les thèmes deviennent un peu récurrents, tout comme sa manière de nous "faire la morale" etc.

Bien que celui-ci ne soit pas sans défaut (cfr cette manie d'auto-citer ses propres livres précédents. C'est assez narcissique ce qui m'a un peu agacé), dans l'ensemble j'ai vraiment adoré replonger dans son univers.
Ce que j'adore avec lui c'est qu'il arrive toujours à intégrer des événements globalement connus ou réels, des mythes urbains, ... ce qui est fort intéressant. J'en apprend toujours énormément sans que cela soi pompeux. C'est bien simple quand je lis du Werber, j'ai mon téléphone à coté de moi et je vais régulièrement voir sur internet pour avoir plus de détails sur telle ou telle chose.
Bernard Werber où comment apprendre en s'amusant !

C'est donc une excellente surprise et un bon renouement avec ce que j'apprécie chez l'auteur.
On retrouve une trame narrative avec tantôt des paragraphes de "L'encyclopédie du savoir relatif et absolu", tantôt les aventures de nos protagonistes, et tantôt la vision de notre Terre sur les événements de l'Histoire (car oui, notre chère Terre n'est autre qu'un personnage à part entière, j'ai trouvé ça super comme idée).
Avec ce livre il nous pousse à la réflexion sur notre évolution passée, présente, future, sur le devenir de l'humanité, sur notre impact sur l'écologie et sur le respect de notre mère nature.

Hâte de découvrir sa suite !

Tout commence avec le professeur Charles Wells qui est le petit-fils d'Edmond Wells. Ce dernier est le personnage principal de la trilogie Les Fourmis que je n'ai pas encore lu. Charles Wells part en expédition sous terre et découvre des squelettes humains de 17 mètres : c'est la première humanité. La deuxième humanité est la notre : les Humains mesurant 1,70m en moyenne.

Son fils David Wells, qui est docteur-chercheur, souhaite étudier les pygmées afin de vérifier sa théorie selon laquelle l'évolution de l'Homme va en se rapetissant. En effet, les pygmées ont un système immunitaire très résistant puisqu'il résiste aux maladies. Autrement dit les pygmées pourraient être l'Homme du futur, la troisième humanité.

David Wells rencontre une autre docteur-chercheur : Aurore Kammerer. Celle-ci a une autre vision de l'évolution de l'Homme, elle pense que celle-ci va en se féminisant. Elle souhaite donc étudier les Amazones car ces dernières sont résistantes aux radiations de bombes nucléaires.

Ces deux chercheurs sont concurrents mais vont sentir un lien spécial entre eux.

Pendant qu'une troisième guerre mondiale et nucléaire est imminente, David et Aurore vont être embauchés par l'armée dès leur retour en France afin de créer la troisième humanité, autrement dit les micro-humains. Ces derniers mesureront 17 centimètres et à 90% de femmes, ils seront plus résistants que les humains normaux. Ceci afin de combattre contre les guerres nucléaires ou biologiques.

Mais pendant ce temps, la Terre, qui est un être vivant, souhaite communiquer avec les Humains mais ces derniers ne l'entendent pas. Les Humains la font souffrir et pour se défendre la Terre n'a pas d'autres moyens que de provoquer des catastrophes naturelles comme les tremblements de terre, les virus, etc.

La Terre nous explique sa plus grande peur et pourquoi elle a crée les espèces et la première humanité. Elle nous raconte également de quelle manière la deuxième humanité a vu le jour. Toute l'évolution de l'Homme qu'on connaît par la théorie darwinienne est remise en question. La religion également. Werber propose ici une idée différente et très intéressante. J'adhère complètement. Il faut avoir l'esprit ouvert.

La manière dont sont crées la troisième humanité soulève quelques questionnements éthiques et philosophiques. Cela nous fait réfléchir.

Pour conclure, j'ai adoré ce premier tome. C'est certain, je lirai d'autres romans de Bernard Werber. Malgré un pavé de presque 700 pages, cela a été une très bonne lecture. Les pages ont défilé très vite, je ne me suis pas ennuyée. C'est vraiment un auteur à découvrir, surtout quand on a l'âme d'un(e) scientifique !

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En une phrase : ça aurait pu mais ... non.
"Les Fourmis" étant super, je dois avouer que je mettais la barre plus haute pour ce livre que pour un auteur inconnu.
Les thèmes du livre avaient tout pour m'intéresser et je partage avec l'auteur une certaine vision du monde, voir même du futur et malgré cela, j'ai dû me forcer à terminer le livre.
D'abord, les personnages m'ont laissé totalement indifférente.
Pour un livre qui parle du futur, je l'ai trouvé très présent et même pire vieilli. On sait très bien à quelles affaires (réelles) font références les parties "bulletins de nouvelles", sans que ça apporte un intérêt particulier.
Bref ce n'est pas horrible non plus mais pas du tout un coup de coeur.

Très bon livre de science fiction empreint de philosophie. La terre est un personnage à part entière dans ce roman. Werber lui donne la parole pour raconter tout le mal qu'on lui a fait et fera encore, et comment elle se rebiffe contre les humains. Elle est en danger, il faut donc la sauver. Entrent en scène une équipe de choc : deux scientifiques qui pensent avoir trouvé la solution pour l'avenir de l'humanité. L'un propose une féminisation à la manière des amazones, qui sont protégées des radiations nucléaires ; l'autre propose un rapetissement de l'être humain comme les pygmés. Ils vont travailler en commun dans une cellule spéciale secrète chapeautée par le président de la république française. Ils inventent les micro-humains. Il y a urgence une menace nucléaire est sur le point d'éclater.

Le roman est ponctué d'explications scientifiques qui en font un livre très
instructif. Ces chapitres sont tirés de l'encyclopédie du savoir relatif et absolu précédent ouvrage de Werber.

J'ai hâte de lire la suite intitulée les micro-humains... Attention la réalité rejoint parfois la fiction...

Bernard Werber s'amuse à faire quelque clin d'oeil à ses précédents bouquins, ainsi David Wells et son père sont des descendants d'Edmond Wells l'un des héros de la trilogie des Fourmis, plus loin l'auteur fait même référence à l'un de ses propres ouvrages, le Papillon Des Etoiles, qu'il définit comme "un vieux livre de science fiction paru en 2006". Qui dit Edmond Wells dit forcément Encyclopédie du Savoir Relatif Et Absolu et l'on trouve en effet de (trop ?) nombreux articles de ladite encyclopédie.

La grande originalité de ce bouquin est de faire de la Terre un personnage à part entière qui, en plus de ses interventions sur l'intrigue, nous raconte son histoire et celle de ces fameux géants qui nous ont précédés en tant qu'espèce dominante (en parallèle avec l'intrigue actuelle). Sinon on retrouve les ingrédients habituels des romans de Bernard Werber, un style qui permet une lecture aisée, une intrigue parsemée de faits plus ou moins scientifiques (perso je me fous que tout soit rigoureusement exact ou non, je lis un roman de SF pas un essai scientifique) avec des personnages attachants et suffisamment de rebondissements (je vous rassure c'est beaucoup plus fouillé que mon pitch ne pourrait le laisser penser) pour nous accrocher au bouquin, sans oublier quelques touches d'humour et de légèreté bienvenues. Pour ma part j'ai adhéré sans pour autant être totalement emballé, comme souvent avec les titres de Bernard Werber…

Cette fois le cheval de bataille de l'auteur semble être l'écologie, au sens noble du terme, mais ce n'est pas pour autant qu'il nous pond un manifeste militant (à moins qu'inciter l'humanité à respecter la planète soit un acte militant… pour moi ça relèv
Lien : http://amnezik666.wordpress...

Du pur Werber dans cet ouvrage qui reprend toutes les théories un peu folle de cet auteur : l'origine de l'homme ( eh non nous ne descendons pas que du singe...), son mode de fonctionnement en société ( brutal, qui nécessite un "guide") et le futur de notre espèce en danger...
Des révélations surprenantes sur l'origine de l'humain tel qu'on le connait, une planète qui gronde de se voir martyrisée chaque jour et des scientifiques qui se transforment en "Dieux"... tout cela enrobé dans un discour scientifique qui colle à l'actualité. Voilà le programme !!!
Ceux qui connaissent cet auteur seront en terrain connu et apprécieront je pense les rebondissements de cet ouvrage et pour les autres peut-être une belle rencontre avec un bon cru de l'auteur....
J'attends la suite...

Troisième Humanité est le premier livre de Bernard Werber que j'ai lu. J'ai dû être cachée dans une grotte pendant plusieurs années car je ne connaissais pas cet auteur, mais mieux vaut tard que jamais!

Dans ce roman, on suit l'histoire de deux scientifiques qui sont embauchés par l'Etat français pour faire des recherches à des fins géopolitiques, l'un sur la féminisation des espèces (avec pour modèle un peuple d'Amazone en Turquie) et l'autre sur la miniaturisation du monde (avec pour modèle un peuple de Pigmées).
L'écriture est fluide, et l'auteur parsème le livre de pages de sciences très intéressantes, ce n'est pas du tout pompeux.
Le bouquin se lit vite, on apprend des choses et les péripéties sont nombreuses et, même si imaginaires, très pertinentes.
Les cris écologiques de la Terre sont également très prenants.

Je n'ai plus qu'à m'atteler à d'autres livres de Bernard Werber!

J'avais lu, il y a longtemps les fourmis et les thanatonautes et j'avais adoré.
Je suis tombée par hasard sur celui-ci et j'ai beaucoup aimé aussi.
Les ficelles sont parfois un peu grosses, des simili blagues apparaissent parachutées mais l'ensemble est bien construit, le style léger, le lecteur est emporté et amusé.
N'ayant aucune connaissance scientifique, qu'il y ait des erreurs ou non, cela ne m'a pas dérangé et ce côté moralisateur est plutôt sympathique parce que pour la bonne cause.
On passe vraiment un bon moment avec ce livre.

Un roman philosophique n'empêche pas un minimum de rigueur quand on mêle réel et fiction.
- Les caractéristiques des géants semblent peu plausibles, calcul de volume et estimation de poids incohérentes.
- même sans être biologiste, à ma connaissance, les plantes ont colonisé la terre avant les animaux.
- quand on fait parler la terre, il serait bien de ne pas confondre la République du Congo (Brazzaville, ex République Populaire du Congo) avec la République Démocratique du Congo (Kinshasa ex Zaïre, ex Congo Belge). Ouesso est en République du Congo qui ne prétend pas être démocratique.
Le livre est plaisant à lire, mais l'amour de l'écologie n'oblige pas au recyclage des thèmes de ses précédents livres.

100% Werber, plongez si vous aimez, vous ne serez pas déçus! le Bémol: un peu trop de propagande anti-intégriste (là j'ai hésité avec un autre mot) à mon goût, avec, encore une fois les sous-entendus sur le peuple élu de Dieu qui sera le seul à être assez malin pour sauver ses fesses etc... ça a du mal à passer pour une athée comme moi. Mais j'admire le vrai talent de l'auteur qui consiste à dire beaucoup de choses très engagées l'air de rien...en restant le gentil, intelligent, incompris auteur qu'on aimerai avoir pour ami.