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3,64

sur 275 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
A Cincinnati, même la neige est moins blanche qu'ailleurs. « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance » pourrait-on lire en exergue. Voilà un livre abrasif qui secoue le lecteur. Un roman d'une noirceur désespérée, parfois à la limite du supportable, irrigué par du Jim Thompson et du David Goodis. Un livre sous tension permanente qui hérisse le poil et vous fait vous tortiller pendant votre lecture, tandis que certains passages sont à couper le souffle. Dans Pike, les flics sont pervers et pourris jusqu'à la moëlle, les truands cruels et insomniaques, les femmes des putes accros à l'héroïne, les enfants des victimes broyées. Douglas Pike, on l'apprend petit à petit, s'est plus ou moins rangé des voitures, après avoir été videur toxicomane, homme de main de la Mafia, passeur de clandestin, et vit de petits boulots avec Rory, un aspirant boxeur qui tourne au Vicodin. Lui échoue un jour Wendy, sa petite fille de 12 ans, qui ne peut aller nulle part après le décès par overdose de sa mère (la fille que Pike a abandonnée enfant) dans un squat de junkies. Pike n'est pas un homme à compassion ni à état d'âme. Quoi qu'il se passe au tréfond de son âme bien noire, il va descendre au fond de l'enfer pour comprendre comment sa fille est morte. Et contempler l'abîme de sa vie. Tant de noirceur et de désespérance émeut. Qu'est-ce qui rend attachants ces personnages aux vies sinistrées ? Une écriture au scalpel, terrible, acérée, abrupte ; un grand sens du dialogue ; quelques fulgurances d'humour noir : un style nerveux et sec comme un coup de trique qui tient le lecteur par le col et rend ce cauchemar impossible à quitter. Une lecture physiquement éprouvante, qui reste longtemps en suspens dans l'atmosphère. La quatrième de couverture cite : « Voici le noir dans toute sa splendeur, ce que le genre devient lorsqu'il renonce à se montrer gentil – une force dramatique brutale rongée jusqu'à l'os qui vous promène de page en page ». Voilà
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Pike est un truand que les années et l'expérience ont émoussé. Pour autant, sa réputation le protège toujours et il garde intacte en lui une violence qui peut à tout moment le déborder. Il vit maintenant de petits boulots près de Cincinnati, dans les Appalaches aux côtés de son comparse Rory. Quand il apprend que sa fille Sarah a été retrouvée morte d'une overdose et qu'il se voit confier la garde de sa petite-fille Wendy, Pike veut comprendre les raisons de ce décès. D'autant qu'un sombre personnage se profile en arrière-plan du drame : Derrick un policier véreux qui regarde Wendy d'une manière malsaine. L'entremêlement de ces rencontres dessine peu à peu un véritable noeud de vipères…

« Pike » est le premier roman de Benjamin Whitmer. Avec « Cry Father », l'auteur signe un superbe roman noir, d'une encre qui trempe au plus profond des pulsions humaines. le style est éblouissant et vertigineux, l'écriture frappée du sceau de métaphores qui marquent le lecteur, telle une encre indélébile. Il dépeint aussi bien les caractéristiques physiques et psychologiques de ses personnages que les paysages qui semblent s'altérer quand la drogue, la haine, ou un mélange des deux, viennent brouiller la vision du dehors. C'est ainsi que les visages se délitent tels des pare-brise étoilés, les voix crissent comme du papier de verre, la neige et le froid venant opacifier le réel.
Les chapitres sont courts. Chacun comporte un titre, une phrase clé placée en incipit. L'intrigue devient vite addictive et l'on partage sans peine les propos de Stephen Graham Jones, en quatrième de couverture quand il dit : « Voici le noir dans toute sa splendeur, ce que le genre devient lorsqu'il renonce à se montrer gentil – une force dramatique brutale rongée jusqu'à l'os qui vous promène de page en page ».
Malgré une noirceur et une violence extrêmes, « Pike » reste un roman noir éblouissant, porté par un style remarquable.
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Êtes-vous prêt pour un voyage en enfer ?

Choisissez votre mort. Un petit cancer? Une petite cirrhose? Une petite overdose ou une petite mort par balle? Car ici, à Cincinnati, la mort rôde à chaque coin de rue. Ils sont tous un peu dingues dans cette contrée américaine. A croire que la drogue circule même dans l'air, où les balles pleuvent plus souvent que la pluie. D'où l'intérêt de ne jamais sortir sans son GUN.

Ici on frappe d'abord, on pose les questions après si c'est encore possible, car on flingue aussi à tour de bras. Ça rigole pas dans les chaumières même si régulièrement on appelle la police. Mais que fait la POLICE ???

On plonge dans l'histoire de Pike, ancien truand, "à qui un peu plus d'amour pendant l'enfance aurait pu faire du bien," passionné de lecture. Surprenant n'est-ce pas? et pourtant...

"y'a pas moyen de le sortir de ses livres. C'est pour ça qu'il a aucun ami. Il passe son temps à lire des livres bizarres ou à insulter ceux qui les ont pas lus"

Rory, jeune boxeur amateur au passé douloureux qui lui colle aux basques.....L'arrivée inopinée de Wendy déjà bien amochée par la vie... Et ce Derrick Krigger, flic véreux qui rôde dans les parages...

"T'es flic mon cul.T'es qu'un foutu putain de truand qui s'est trouvé un job de fonctionnaire."


Que c'est bon cette noirceur. Ce vocabulaire tranchant, sec, vulgaire, qui colle parfaitement à l'ambiance générale. Des dialogues percutants comme des coups de poings dans la tronche, violents comme une rafale de balle. Un roman noir impossible à lâcher qui se dévore même si parfois c'est franchement dégueulasse. C'est pas pour les enfants sages toute cette racaille et pourtant on s'y attache, on kiffe et on en redemande .

Un pied d'enfer, un trip mortel, pervers, perfide.

C'est bon,c'est du lourd,c'est du NOIR !!!!!!!

FONCEZ, DÉCOUVRIR PIKE de Benjamin Whitmer ,et si vous aimez, jetez vous aussi à l'occasion sur “Cry Father,” son second roman noir chez Gallmeister collection NéoNoir.

Découvrez aussi Chiennes de Vies de Frank Bill ( chez Gallimard noir ou folio ) encore du noir aussi trash.

""On est ce qu'on est . La meilleur manière de foutre en l'air sa vie, c'est d'essayer d'être autre chose'
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Les villes industrielles ont toujours été des décors idéals pour les romans noirs et c'est à l'ombre des hauts-fourneaux de ces cités cauchemardesques, dans le berceau humide et inquiétant de ces docks malfamés, aux alentours de ces usines dantesques encadrées de sa cohortes d'immeubles miteux qu'ont évolué les plus beaux personnages du polar.

Avec Pike, Benjamin Whitmer nous emmène dans les quartiers crépusculaires de la ville de Cincinnati pour patauger au milieu de ces ruelles crasseuses où camés et prostituées errent comme des fantômes sous le regard indifférent des petits dealers et malfrats qui s'entretuent pour quelques cristaux de meth.

Douglas Pike est un ancien truand qui n'a épargné personne. Pas même sa femme qu'il battait comme plâtre et sa fille Sarah qu'il a abandonnée depuis bien longtemps. En apprenant que sa fille est morte d'une overdose il découvre que celle-ci avait une fillette de 12 ans prénommée Wendy dont il doit désormais s'occuper. Avec Rory, le jeune associé de Pike, le trio va tenter de s'apprivoiser. Pour faire le jour sur la mort tragique de Sarah, le vieux truand va rencontrer les différentes personnes qui l'ont côtoyée peu avant sa mort. Même dans ce milieu plutôt fermé Pike, précédé de sa réputation malfaisante, ne va pas avoir trop de mal à persuader les différents protagonistes de se confier ce qui va déplaire à Derrick Krieger, flic violent et corrompu qui commence à s'intéresser de trop près à la jeune Wendy. La confrontation ne peut que mal tourner.

Durant tout le récit nous allons croiser le parcours chaotique de ces toxicomanes qui évoluent dans l'univers miteux de ghettos constitués de squats et de maisons délabrées où l'espérance brille dans l'éclat d'un caillou de crack. Malmenés par la vie, tous les personnages font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont, c'est à dire pas grand-chose à un point tel qu'il est difficile d'avoir de l'empathie pour l'un d'entre eux. Même la jeune Wendy cache sa détresse derrière une façade d'insolence et de dureté qui la rend difficilement sympathique. Car finalement ce qui caractérise tout ce petit monde c'est ce luxe qu'ils ne peuvent plus se payer dans un univers urbain chaotique : le pardon.

Dans le plus pur style des romans noirs, les phrases sont courtes et sèches. Elles rythment cette histoire comme des pulsations désordonnées à l'image du pacemaker déréglé de Derrick Krieger. de brefs chapitres emprunt d'un certain lyrisme donnent au récit cet aspect à la fois âpre et poétique malgré la rudesse des personnages et des décors dans lesquels ils évoluent. Les dialogues parsemés d'un humour grinçants et de répliques épiques achèvent de faire de Pike une petite perle du roman noir.

Pike est le premier roman de Benjamin Whitmer qui est, j'en suis absolument certain, un écrivain à suivre attentivement.
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Les amateurs de Noir seront ravis. Benjamin Whitmer leur en sert un bien, bien serré.
De l'âpre, du rugueux, du sinistre, du brutal, que parcourt une violence latente qui explose en flambées irrévocables, exemptes de rédemption.
Et comme ce diable de Benjamin Whitmer sait y faire, il nous attrape dès le début par le colback pour nous laisser bien sonnés à la dernière page.
En résumé, âmes sensibles et aficionados de mièvreries à "La symphonie pastorale" s'abstenir. Les autres, les tordus qui n'aiment rien tant que les histoires bien poisseuses, foncez. Vous ne le regretterez pas.
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"Benjamin Whitmer, c'est Shakespeare qui aurait baisé avec Ellroy !" Olivier Marchal

C'est avec cette citation, ainsi que la quatrième de couverture et un extrait (tous disponibles sur le site de Gallmeister) que je me suis laissée tenter par l'histoire.

Douglas Pike est de retour après des années d'absence dans cette bourgade des Appalaches où il vit de petits boulots, loin de son passé tumultueux. Son seul ami est Rory, un jeune boxeur qui rêve d'être repéré et de faire carrière mais doit pour l'instant se contenter de matches, parfois truqués, contre les étudiants d'université.
Alors que les deux hommes déjeunent tranquillement une jeune femme débarque accompagnée d'une gamine de douze ans, Wendy. Elle annonce alors à Pike que sa fille unique est décédée et qu'il doit dorénavant s'occuper de sa petite-fille et repart sans elle.

Au même moment, un flic pourri jusqu'à la moelle, Derrick, abat de trois balles un jeune homme noir dans la banlieue de Cincinnati. La ville se déchaine, les émeutes ne sont pas loin.

Bientôt, leurs chemins vont se croiser.

(...)

Pike est un roman NOIR, ce n'est pas un polar, ici pas de victime, pas de flic ou de détective privé, pas d'enquête - ici pas de rédemption. Tragédie. La preuve ? le seul flic de l'histoire est violent et corrompu jusqu'à l'os. Les balles fusent et les corps tombent. Ca déménage chez Whitmer.

"Alors écoute. J'ai jamais vu personne foutre en l'air sa vie dans les grandes largeurs sans se prendre pour quelqu'un de spécial. Et les trous à rats dans lesquels les types de ce genre se sont enterrés avaient exactement la forme de leurs rêves". (p.84)

Avec Whitmer, vous allez vous embarquer dans une virée qui vous fera parfois chavirer le coeur ou parfois vous fera hoqueter. Whitmer a son propre style, parfois brut mais aussi teinté de lyrisme comme lorsqu'il décrit les paysages de son pays. Ce pays immense qui ressemble encore à un western où on tire à peu près sur tout ce qui bouge et où l'ont croit qu'il faut toujours aller vers l'Ouest.
Lien : http://electrasamazingflying..
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trash. gore. je me souviendrais de certaines scènes toute ma vie. et je l'ai offert à deux/trois potes depuis. mais à ne pas mettre entre toutes les mains.
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Que le noir va bien à ce roman.
Aucun espoir pour ses personnages errant dans un décor sans pitié.
Style incisif, chapitres très courts et percutants résumés en quelques mots à chaque entête.
Une très belle découverte
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Pike est un vrai et puissant roman noir. C'est assez commun et classique et l'estampille « roman noir » est presque devenue un label, une catégorie tellement vaste que le lecteur est souvent berné et ce depuis les « romans policiers noirs » (sous catégorie émérite) du fameux James Ellroy (que j'adore bien évidemment).

Un vrai roman noir pour plusieurs raisons : la première est l'intrigue extrêmement minimaliste : je ne résumerais pas l'histoire tant elle tient sur un ticket de caisse. Je dirais seulement qu'un ancien truand revient dans sa ville natale y constater les dégâts et se retrouve confronté à un des pires flics véreux de la région pour une sombre histoire familiale

Le récit baigne dans les squats de junkie, les bordels ou bien souvent les deux en même temps. L'auteur doit utiliser 150 fois le mot terne et gras pour décrire presque tout : autant la neige, que le ciel que la nappe de la table de cuisine et le ventre des bouseux du Kentucky(et atteint un peu ses limites stylistiques).

La terre natale de l'antihéros est jonchée de figures cauchemardesques allant de son ami qui se rêve en boxeur à sa fille décédée d'une overdose dans des conditions plus que louches et atroces. Même sa petite fille, du haut de ses 12 pommes, semble préparée à un avenir plus que sombre et est dotée d'une répartie trop lucide et désespérée pour son âge : elle fume et boit comme tous les adultes croisés dans le livre. Dans cet univers, tous les protagonistes se consument progressivement à petit feu et notamment les femmes (êtres souvent battus et plus que désespérés sans jamais, à mes yeux, paraître cliché).

Whitmer trimballe littéralement ses personnages et ses lecteurs de squats en taudis, tous plus déguelasses les uns que les autres en quête d'une vérité dont tous se foutent. Les scènes d'anthologie se succèdent et la trame narrative est d'autant plus décousue que chacun sait précisément comment ca va se terminer.

La force du roman, vous l'aurez compris réside ailleurs ; la capacité de l'auteur à décrire la misère humaine et le mépris est très puissante et le lecteur ressentira presque le vent glacial du Nord et la puanteur d'un cadavre en décomposition ? C'est suffisamment rare pour être souligné.

Pike, le héros torturé m'a beaucoup rappelé le héros des romans noirs de Tim Willocks : Cicero Grimes qui lutte également contre ses démons et son passé(Bad City Blues et Les rois écarlates). Tout comme Willocks, Whitmer arrive à nous faire rentrer dans la psychologie de son personnage qui s'accroche à une cause inutile et perdue d'avance, une obsession qui coutera extrêmement cher à son entourage.

Pour décrire en quelques phrases la forme du roman : des chapitres courts (mes fidèles lecteurs (si ils existent) savent que j'apprécie cela)) illustrés par une autocitation du dit chapitre, et les titres sont très évocateurs (je les ai beaucoup aimé cet aspect) quelques exemples :

« Je me suis réveillé deux jours plus tard allongé sur le sol, avec le mal de crâne d'un type qu'on aurait assommé à coups de démonte pneu »

Ou encore :

« C'est pas pire que ca l'était déjà »

Et enfin :

« Sans rien de la haine qui fait tout tourner au vinaigre ».

Pour terminer, une petite citation qui pourrait vous évoquer la trilogie Joe Kurtz « hard boiled » de Dann Simmons (les excellents : Revanche / Une balle dans la tête et Vengeance) :

« Cotton actionne la pompe de son calibre 12 et refait feu à travers le bar, criblant de plombs le cadavre de Jessie. Ils l'ont pas encore fabriquée, la cartouche de fusil à pompe capable de perforer trois cents bonnes livres de gros bouseux du Kentucky »

Pour un type qui visiblement a beaucoup trainé dans les bars et les stands de tirs locaux du Nord des Etats Unis, Benjamin Whitmer accouche (douloureusement) d'un bon premier roman noir très caractéristique et fidèle aux codes du genre. Un très bon moment de désespoir, très sombre. Merci aux éditions Gallmeister pour cette traduction et bonnes recherches pour la prochaine pépite noire !!!

Lien : http://madamedub.com/WordPre..
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Douglas Pike a pas mal roulé sa bosse et n'a pas fait que le bien autour de lui. Ses méfaits font dorénavant partie du passé, il est revenu dans l'Ohio, à Nanticote, sa ville natale où il vit de petits boulots, toujours accompagné de Rory, un jeune paumé qui rêve de devenir boxeur professionnel. Leur train-train est sérieusement chamboulé le jour où débarque Wendy, la petite-fille de Pike, qui vient de perdre sa mère, Sarah, victime d'une overdose. Pike est la seule famille qui lui reste et il décide de la garder avec lui, même si a priori la gamine a l'air du genre teigneux et difficile. Tout aurait pu en rester là sans l'intervention de Derrick Krieger. Ce flic, violent et corrompu, s'intéresse de trop prêt à Wendy. C'en est assez pour Pike qui décide d'aller à Cincinnati, regarder de plus près comment Sarah est morte.


Du noir, du très noir pour ce premier roman de Benjamin WHITMER dans lequel on plonge en apnée vers les profondeurs de la bassesse humaine. Les hommes sont rudes, durs au mal, cyniques, violents et n'hésitent pas à tuer celui qui viendrait faire obstacle à leurs plans. Les filles se droguent, se prostituent pour payer leurs doses. Les flics ont la gâchette facile, sont dealers ou proxénètes. A Cincinatti, dans les squats où cohabitent SDF, poivrots et drogués, une femme même morte peut servir à prendre du plaisir et un cadavre ne repose pas en paix tant que son odeur n'alerte pas les autorités. Dans les rues, les flics tirent à vue sur les dealers qui travaillent pour eux et qui auraient eu l'inconscience de grapiller une petite part du magot. Dans les bois, les vétérans du Vietnam revivent cent fois leur guerre dans des campements de fortune. Tout n'est que violence brute et animale.Celui qui croit avoir connu le pire sait que le pire est encore à venir, l'espoir n'existe pas...
Grâce à une écriture sobre et efficace, des chapitres courts et incisifs, on dévore ce roman âpre et sombre mais on tourne la dernière page avec soulagement, c'est si bon de respirer à nouveau!
Une très belle découverte que je recommande vivement au lecteur suffisamment armé pour supporter toute cette misère humaine.
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