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EAN : 9782226246899
400 pages
Albin Michel (01/03/2013)
3.62/5   30 notes
Résumé :
Keye Street, ex-profileuse du FBI devenue enquêtrice privée, n’a pas perdu le goût du danger. Quand un tueur en série sème la terreur à Atlanta, le chef de la police fait appel à elle. Face à un inconnu qui assassine et mutile sauvagement ses victimes avant d’annoncer ses crimes par lettre aux médias, Keye, munie de son Glock 10 mm et de son intelligence, se lance dans une chasse à l’homme infernale. Mais très vite, de chasseur, elle devient gibier. Arrivera-t-elle ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai beaucoup apprécié ma lecture mais pas pour ce à quoi je m'attendais.

Keye Street, ex-profileuse du FBI et « alcoolique difficilement repentie » s'est reconvertie en détective privé. Entre deux missions, elle donne un coup de main à son complice et ami Aaron Rauser, le chef de la police d'Atlanta. Lorsque le corps de Lei Koto est découvert atrocement mutilé, tous deux savent d'emblée qu'ils ont affaire à un tueur en série particulièrement sadique et intelligent. Atlas, comme l'a déjà surnommé la presse, leur annonce par lettre que ce crime n'est que le premier d'une longue série. Alors que l'enquête piétine, Keye, de chasseuse devient gibier…

Je m'attendais donc à du glauque, de l'angoissant, du noir, du trépident, de l'haletant ; en d'autres mots à un bon «page-turner». J'en suis pour mes frais.
Si l'intrigue est cohérente et bien menée, Atlas crédible, et ses crimes parfaitement odieux, la résolution ne fut pour moi qu'une demi-surprise. Pour ménager sa sensibilité et aussi parce qu'elle a une boîte à faire tourner, Keye éprouve régulièrement le besoin de s'échapper de l'atmosphère pesante d'Atlanta. Ses courts voyages, tout en alimentant l'intrigue, la ralentissent considérablement. Mais ils nous font voir du pays. Et j'en arrive à ce qui m'a séduite dans ce roman : j'y ai voyagé, vraiment. Par l'intermédiaire de son héroïne, A.K.WILLIAM nous fait découvrir et ressentir son profond attachement à sa Géorgie et à cette partie du Sud des Etats-Unis. À sa cuisine aussi (je ne recommande pas ce roman à ceux/celles qui font un régime, ils ne tiendraient pas deux pages :).
Charmée, je l'ai aussi été par le personnage de Keye. Elle a déjà roulé sa bosse, n'a pas été épargnée par la vie mais c'est une battante, un brin déjantée, qui parvient à surmonter ses failles et ses faiblesses par une bonne dose de sucre et d'humour, humour qu'elle utilise aussi pour fuir l'intimité avec Rauser. Un joli tandem ces deux-là…

Au final, cette lecture m'a parue dépaysante et divertissante, deux adjectifs que l'on n'utilise généralement pas pour qualifier un polar. Donc, j'ajouterai «surprenante».

Je retrouverais volontiers Keye dans d'autres aventures mais malheureusement, la suite n'a pas encore été traduite. Faute de lecteurs ? Je vous encourage donc chaleureusement à y remédier :)
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Pour une fois,c'est une femme,Key Sreet,la détective atypique de ce roman.Elle est très attachante,peut agacer,car elle semble parfois si naïve dans l'univers du tueur en série ,mais son intelligence reprend toujours le dessus.Un livre dont l'intrigue met du temps à s'installer,mais qui ensuite réserve des surprises par sa façon de nous faire croire que le dénouement est proche,le tueur sous les verrous,mais qui rebondit encore.Un très bon suspense.
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États-Unis, Géorgie. Un tueur en série sème la panique à Atlanta, ridiculisant les équipes de police en charge de l'affaire. Keye Street, ex-profileuse de FBI se retrouve mêlée à l'enquête et, grâce à ses talents et à sa pugnacité, se lance sur la trace du tueur.
Voilà un résumé qui peut paraître banal. En toute honnêteté, je m'attendais à un roman policier américain tout ce qu'il y a de plus classique... et je dois admettre que Celui que tu cherches est bien plus que cela.
Amanda Kyle Williams va bien au-delà de la simple intrigue policière grâce à des personnages originaux et pleins de petits détails qui les rendent extrêmement attachants – ou, au contraire, parfaitement détestables. Keye, l'ex enquêtrice en proie à des problèmes d'alcool ; Rauser, le flic se battant pour la justice et par passion pour son métier ; Diane, la meilleure amie glamour toujours à l'écoute ; Neil, le geek mauvais garçon qui fait avancer les affaires grâce à son talent... Et pourtant, à peine a-t-on fait leur connaissance que l'auteur nous fait découvrir des facettes de leur personnalité insoupçonnables. En partant du stéréotype, on va de surprise en surprise, découvrant le caractère et les spécificités de chacun des protagonistes.
Keye étant l'héroïne, c'est grâce à elle que l'on est lancé dans l'enquête, mais à plusieurs reprises, nous sommes projetés dans la tête du tueur. Ces scènes, brèves et incisives, contribuent à la montée du suspense. Grâce à elles et aux talents de profileuse de l'héroïne, il nous est possible de nous faire une bonne idée de la personnalité de l'assassin et, aux côtés de la police, de mener notre enquête.
Bien malin sera toutefois le lecteur qui trouvera le fin mot de l'histoire, tant les retournements de situation sont nombreux. On en devient presque paranoïaque, à soupçonner tout le monde. Et si la solution se trouvait là, tout près, sous nos yeux ? Et si les victimes accueillaient leur assassin à bras ouverts ?
Avec un vocabulaire simple, sans se perdre dans d'interminables explications sur le système judiciaire et le fonctionnement de la police aux États-Unis, Amanda Kyle Williams nous lance dans une affaire passionnante aux côtés de personnages tout aussi intéressants. Hors de question de se contenter de l'enquête, les protagonistes ont aussi une vie à côté du travail... et c'est avec une touche d'humour que de nombreuses scènes nous sont décrites.
Celui que tu cherches contient tous les ingrédients qui font, à mes yeux, un thriller réussi : des personnages fouillés, une enquête passionnante, du suspense et de nombreux retournements de situation, une écriture agréable et entraînante et une touche d'humour qui apporte de la fraîcheur aux sombres évènements qui s'abattent sur Atlanta. Vivement la suite !
Je remercie le Livre de poche pour l'organisation du Prix des lecteurs 2014, dans le cadre duquel j'ai reçu ce roman.
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Ce livre est un polar et ma critique ne lèvera en aucun cas le voile sur La vérité!
Atlanta. Etat de Georgie. Keye Street, sino-américaine, ancienne profileuse du FBI virée pour alcoolisme, s'est reconvertie dans le métier de chasseur de primes, pour faire bouillir la marmite et assouvir son addiction à l'adrénaline des enquêtes.
Par ses amitiés dans la police judiciaire, elle va se retrouver en première ligne pour débusquer le serial killer qui sévit par meurtres répétitifs et particulièrement spectaculaires, dans une ville d' Atlanta caniculaire.

J'ai entamé cette lecture en ne trouvant rien de bien original dans un thriller qui répond avec talent aux codes du genre. Je ne suis pas une fan des romans policiers car ils s'articulent souvent de la même manière: l'inspecteur intuitif, mais au passé émotionnel lourd, le coupable intelligent et insaisissable, les chapitres alternés de la narration avec le point de vue de chacun.

Et puis, en avançant dans la lecture, je me suis surprise à trouver que cela fonctionnait fort bien car les personnages sont assez travaillés et le descriptif d' Atlanta très visuel.
A.K Williams sait de quoi elle parle: le travail d'investigation de la police est argumenté, les scènes de meurtres font des images fortes, l'approche psychologique est détaillée, les enquêteurs s'engagent à fond en dépit du stress et de la fatigue. de nombreux personnages secondaires permettent la compréhension du système pénal et judiciaire américain, par ses avocats, ses officines de recherche de criminels de tout poil, ses chefs de police élus, et les rivalités entre services d'Etat.
Au fil des pages, la résolution des meurtres a moins d'importance que la manière d'y procéder et la technique du profilage.

Malgré tout, cela reste assez convenu, en dépit d'une lecture fluide, proche de la vision d'une série télévisuelle de bonne facture. C'est efficace,le suspens se maintient jusqu'aux dernières pages, c'est bien écrit (et traduit), parfois un peu long mais les balades de l'enquêtrice permettent de visiter le sud des Etats Unis.

Une bonne histoire policière, un bon moment de détente grâce aux Editions Albin Michel que je remercie.
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Vous prenez :
 une profileuse ex-FBI, virée pour cause d'alcoolisme avéré et profond, devenue chasseuse de primes. Pour parodier une pub un peu ancienne : j'ai 5 secondes pour vous dire que Keye Street, c'est de la dynamite !!!
 un serial killer sérieux
 des meurtres très spectaculaires
 un commissaire peu ou prou amoureux de la profileuse
 Atlanta, ville Etatsunisienne en pleine canicule et on la sent cette chaleur !
 Des personnages secondaires très présents
Mettez ces ingrédients dans ce que vous voudrez, secouez très très fortement et vous obtenez un polar, pardon, un thriller qui vous tiendra éveillée jusqu'à ce que vous ayez terminé le livre (même si 3 schtroumpfs-vacanciers vous lèvent à 7 heures le matin).

C'est un raccourci éhonté, mais …..Malgré tous ces poncifs, Amanda Kyle Williams a réussi quelque chose qui fonctionne très bien. Est-ce la cuisson, la macération ? Je n'en sais rien, en tout cas tout est réussi. La fin est l'apothéose, le feu d'artifice. Quant au meurtrier, ce serial killer…… quelques indices sont disséminés dans l'ouvrage, mais va savoir Charles si tu ne connais pas la fin !

Keye Street, vous êtes si vivante, si honteusement humaine et déjantée que vous m'avez plu. Votre auteur a fait en sorte que nous n'ignorions rien de votre vie, de votre passé et cela vous donne une grande force. Vous faites partie d'Atlanta. « le Sud vous rentre dans le sang, par les narines, sous la peau, il vous pénètre jusqu'à la moelle. Je fais moins partie du Sud que le Sud ne fit partie de moi. C'est assez émouvant, cette idée du triomphe de la géographie sur soi. ». « J'étais donc devant cette maison sans savoir ce qui m'y attendait, sans renforts. J'y allais comme ça à chaud, le coeur battant la chamade, un torrent d'adrénaline dans les veines. L'adrénaline, je la sentais même dans ma bouche ; amande et saccharine. J'étais morte de trouille et j'adorais ça. » D'après ma psy, j'ai un fantasme de puissance –un gros problème d'envie du pénis. C'est vrai, de temps à autre j'aime bien avoir un bon gros Glock à la main (oh je vous vois venir petits malappris, le Glock n'est pas un pénis, mais un pistolet !!!) de quoi avais-je si peur ? de ne pas pouvoir travailler sans boire, peut-être. Me sentais-je incapable de laisser mon esprit s'aventurer sur ce terrain violent, sauvage, de l'enquête criminelle, sans un verre à la main ? L'analyste comportementale que j'avais été ne devait-elle ses prouesses qu'à l'alcool ? Ces phrases vous définissent très bien.

Keye Street possède sa propre agence et doit « faire bouillir la marmite ». A elle, les joies de la filature, la recherche de la vache perdue (et oui, ça lui est arrivé), les papiers à comparaître à donner en mains propres…. Des « entres-actes » dans cette quête au tueur car elle le sait, ce sera dur « Parce que le tueur me connaît, voilà pourquoi. »

Amanda Kyle Williams a nourri ce personnage qui devient humain. Ce n'est pas seulement une machine à débusquer, mais un être humain dense, riche dont nous connaissons tout sans que ce soit redondant. Ses descriptions, quelques fois trop longues pour moi qui ne connais pas les Etats-Unis, participent au roman et permettent une respiration, un temps de repos pour mieux repartir à la recherche de ce dangereux criminel. le suspens augmente au fur et à mesure des pages tournées, le tout dans un style très vivant.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
De quoi avais-je si peur ? De ne pas pouvoir travailler sans boire, peut-être. Me sentais-je incapable de laisser mon esprit s’aventurer sur ce terrain violent, sauvage, de l’enquête criminelle, sans un verre à la main ? L’analyste comportementale que j’avais été ne devait-elle ses prouesses qu’à l’alcool ?
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Avec un smartphone, tout était tellement facile ! Dans le bus, au bureau... Je réfléchis quelques instants à cette possibilité inquiétante. Avec un tel outil, le tueur était en mesure d'entretenir presque constamment ses fantasmes. Il pouvait regarder les scènes n'importe où, n'importe quand. Personne n'accordait la moindre attention à un type qui fixait l'écran de son téléphone. De fait, la moité des habitants d'Atlanta ne lèvent même pas les yeux de leur BlackBerry pour traverser la rue !
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J’étais donc devant cette maison sans savoir ce qui m’y attendait, sans renforts. J’y allais comme ça à chaud, le cœur battant la chamade, un torrent d’adrénaline dans les veines. L’adrénaline, je la sentais même dans ma bouche ; amande et saccharine. J’étais morte de trouille et j’adorais ça
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Parfois la vie ne vous donne qu'une seule chance. Parfois, c'est aussi une bonne chose. Quand la porte se referme en claquant sur le truc sans lequel vous pensiez ne pas pouvoir vivre, eh bien... c'est là que vous commencez votre véritable éducation.
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Il était… Il était comme ma roue de secours. Je n’avais jamais envisagé que quiconque puisse se pointer et mettre ça en péril. Sinon, bien sûr, j’aurais levé la patte et fait pipi partout sur lui.
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